FASHBACK : Rappel de la soirée ;

"Non, mais ma pauvre fille ! Tu es cinglée, tu es cinglée! Explique-moi pourquoi tu as fais ça?"

La gifle partit avant même que j’ai eut le temps de comprendre ce je faisais. J’étais donc cinglée et paranoïaque, c’est ce qu’il pensait, il ne comprenait vraiment rien à rien et je me de demandais vraiment ce que je faisais avec lui. Là, tout de suite, je le détestais autant que je pouvais l’aimer. J’étais folle de rage, j’avais du mal à reprendre ma respiration, et j’avais encore mal au cœur, mais il s’en fichait. Tout ce qui avait de l’importance pour lui c’est que j’avais sois disant gâcher sa petit soirée. Il était égoïste. Tandis qu’il parlait, je marmonnais des paroles qui n’avaient sûrement aucun sens pour lui. Si moi j’étais cinglée, lui, il était carrément stupide. N’importe quel mec serait capable de voir le jeu de l’autre tarée et c’est moi qu’on traitait de cinglée. Croyez-moi, il allait le regretter et il n’avait pas besoin de me dire on se retrouve à la maison avec cet air de chien battu, parce qu’il allait être servi.

Sans dire un mot de plus, je quittai le banc, en le bousculant volontairement au passage, le maître d’hôtel tenta de m’arrêter, mais j’esquivai son geste et sortie en claquant la porte de toutes mes forces. Je n’avais même pas envie d’appeler un taxi, je voulais entrer à pieds …


En cours de route, je m’arrêtais dans une petite supérette ou je m’achetai un pack de bière et une bouteille de whiskey, je sais, ce n’est pas très raisonnable, surtout que je ne tiens pas à l’alcool, mais j’avais besoin de détendre et d’oublier cette soirée désastreuse, et c’est tout ce que j’avais pu trouver.

Lorsque j’arrivais chez moi, je posais le tout sur la table de la cuisine, avant d’aller jusque dans la chambre pour me changer. Toujours folle de rage, j’enfilais ma chemise de nuit et alla chercher une paire de ciseau dans le bureau ou j’entrepris de mettre ma jolie robe en pièce détachées ! Laissant le tout par terre, je finis par me laisser tomber sur le petit lit qui avait servit à ma sœur et je m’endormis comme une masse. Le lendemain, lorsque j’ouvris les yeux, il faisait grand jour. Discrètement, je me dirigeai vers la chambre, mais le lit n’était pas défait, Ethen n’était donc pas rentrer. Au fond, je m’en doutais, mais je me posais des questions. Ou était-il ? Et surtout, est-ce que nous étions toujours ensembles ? April avait-elle tenté le tout pour le tout ? Ethen avait-il céder ? Je voulais croire que non, mais après le coup d’hier soir, j’avais des doutes, il faisait très certainement semblant de ne pas me croire lorsque je disais qu’il lui plaisait, semblant pour pouvoir mieux me planter un couteau dans le dos.

Oubliant les dégâts que j’avais volontairement faits à ma robe, je retournais dans la cuisine. Je n’avais pas touché à l’alcool et celui-ci allait probablement finir dans un placard ou il ne sera jamais utiliser. Je me fis un café, ce matin, je ne voulais pas de mes céréales. Il n’était pas loin de midi lorsque la porte s’ouvrit sur Ethen. Je le regardai froidement et passa à côté de lui sans dire un mot pour ensuite me rendre dans la salle de bain. J’avais trainé toute la matinée et j’étais donc encore dans la tenue du combattant.

Ma soirée avait été très spéciale. A vrai dire, j'avais été infidèle à Dawn. Oui, moi qui me croyais garçon rangé et sérieux dans cette relation, j'avais totalement faux.
En même temps, bien que ça ne soit pas une excuse valable, la soirée avait été rude entre moi et Dawn, et il s'avère qu'April avait été là ce soir-là, alors que j'allais mal et j'ai commis l’irréparable.

Spoiler:

Devant la porte, je me stoppai net. J'hésitai à rentrer ce soir, après la soirée de disputes que j'avais pu avoir avec Dawn et la nuit avec April. Je me calmai et sorti les clés de la maison de ma poche, qui était toujours sur le trousseau de clé de ma voiture, au moins, comme ceci, je ne pouvais pas les perdre.
Je rentrai la clé argenté dans la serrure de notre porte principal, tournai et le mécanise ouvrit la porte. Je la poussai légèrement et je n'entendis rien. Aucun bruit. Je me demandai si Dawn était rentrée.

Sans un bruit je passai la porte et, je vis, assise sur le canapé, avec une tasse dans le main, Dawn. Elle me regarda mais tourna vite son regard qui se fixa sur sa tasse.
Je déposai mon sac dans l'entrée et me présentai à l'ouverture du salon où elle était.

Elle se leva, prit sa tasse et passa à côté de moi en me bousculant légèrement, sans me dire le moindre mot. Je vis donc que l'ambiance était au plus mal.
Elle s'enferma dans la salle de bain.

J'étais encore en costume et je partis dans la chambre pour me changer. Et, là, je vis avec stupéfaction, par la porte du bureau, le sol recouvert de morceaux de tissus ayant la même couleur que la robe de Dawn. Qu'avait-elle fait ?
Je poussai un peu plus la porte et parti ramasser un des lambeau qui était au sol. Oui, c'était la robe de soirée de Dawn. Je ne savais pas quoi faire, ni penser.
Cette soirée avait été apparemment très éprouvant pour nous deux et pour la première fois de ma vie je ne savais pas quoi faire. J'étais dans de sals draps.
Jusque là, j'avais toujours réussi à me débrouiller, mais cette fois, c'était différent. Dawn avait fauté et moi aussi. Ca n'allait surement pas être elle qui allait s'excuser et moi encire moins, sachant que si je le faisais cela réduirai notre relation à... rien, la séparation.

Alors, je fermai la porte sans savoir quoi penser et parti dans la chambre me changer, mettre une tenue plus confortable que ce costume dont je ne voulais plus entendre parler.
J'enfilai alors un jogging large gris et un t-shirt blanc.

Une fois dans des vêtements plus confortables, je parti dans le canapé, et allumai la TV en attendant que Dawn sorte de la salle de bain. Il fallut plus ou moins 30 minutes de solitude pour que j'entende le loquet de la porte de la salle de bain se déverrouiller.
Je me levai et regardai en la direction de l'entée du salon.

Dawn était partie dans la chambre. J'ai donc ré attendu son retour, mais elle alla dans la cuisine.
De la cuisine, on pouvait voir le salon par une petite ouverture. Je tentai de capter son regard, mais rien, elle ne me regardait pas.

Spoiler:

Lorsque Ethen arriva aux alentours de 11 heures, 11 heures 30, je me trouvais dans le salon en train de siroter mon café. J'étais toujours en pyjama, et aussi longtemps qu'il ne sera pas rentré je resterais ainsi. Finalement, il arriva, et s'appuya contre la porte de notre salon, il attendait peut être que je dise quelque chose, je n'en fit rien. Je me contenta de passer à côté de lui en le bousculant volontairement, mais sans y aller comme une brute, ce que j'aurais pu faire.

Je déposais ma tasse dans le lave vaisselle avant d'aller m'enfermer dans la salle de bain, ou je resta plus de 30 minutes. Par la suite je me rendis dans la chambre, pour m'habiller et fit de mon mieux pour me mettre sur le dos les pires horreurs dont je disposais. Il était resté avec elle, probablement toute la soirée, elle avait du en profiter la garce, et à côté d'elle, je n'étais rien, j'aurais beau faire tout les efforts du monde, elle restait 1000 fois mieux que moi, alors mes fringues ne m'étaient plus d'aucune utilité. Que je porte une robe très courte ou un haut moulant ne changerait rien il ne s'en rendra même pas compte.

Personnellement, je n'avais rien à me reprocher, certes, j'avais perdu le contrôle de mes nerfs devant tout le monde, mais ma jalousie était justifié, qu'il n'aille pas me dire le contraire. Et à quoi me servirait il de garder cette robe ou les autres trucs plutôt sexy que j'ai dans mon armoire, si cette elle qu'il veut. Il ne reste avec moi que parce c'est plus pratique. Dawn la bonne poire est toujours là pour lui laver son linge, pour lui faire son repas, c'est bien plus confortable, et puis, on le sait tous, si April obtient ce qu'elle veut, il ne lui servira plus à rien par la suite. C'était peut être exagérer de ma part, mais j'avais mal, et exagérer les choses, me mettre plus bas que terre, c'était ma façon de procéder. Au fond, j'étais qu'une imbécile, je ne servait à rien.

Etais-je, réellement paranoïaque, j'en doutais. Néanmoins, je ne pouvais pas rester éternellement dans la chambre. Il fallait que je retourne dans la cuisine, ce que je fis. Je n'avais rien à y faire, le repas était fait depuis longtemps. C'était juste pour gagner du temps, mais la encore, je ne pouvais pas rester ici des heures entières. Je me résigna donc à rejoindre le salon ou je m'installa le plus loin possible d'Ethen, bien décider à ne pas décrocher un mot.

Après avoir été dans la chambre puis dans la cuisine, où manifestement elle n'avait rien a y faire, Dawn se résigna à aller dans le salon.
Elle passa par l'ouverture qui joignait la cuisine au salon(salle à manger) et vint s'installer. Sa place fut vite trouvée. Elle fit le grand tour du canapé dans lequel j'étais assis, et vint s'assoir sur le fauteuil qui se trouvait à l'opposer de la pièce. Pas besoin d'être devin pour voir que Dawn boudait. Oui j'appelais ça bouder, elle avait tendance, de temps en temps à bouder un peu, biensur il y avait toujours une raison, puis après quelques chatouilles ou blague elle arrêtait et venait se coller à moi. Cette fois-ci pour moi n'était pas différente.

La TV toujours allumée, je mis les chaînes de clip et pour détendre l'atmosphère plus que pesante je me levai et commençai à danser timidement. Plus plus les secondes passaient plus j'accentuais les mouvements sur mon bassin, ce qui faisait littéralement fondre Dawn. Mais ça , tout ça, ça aurait pu s'appliquer et fonctionner en temps normal...

La veille, voilà ce qu'il s'était passé.
Dawn et moi nous étions violemment disputé, jusqu'à la traiter de dingue. Oui, le comportement quelle avait eu ce soir la, je ne le reconnaissais pas, ce n'était pas Dawn, et jamais je n'aurai aimé une fille comme ça. Crise de folie, panique, jalousie maladive, je ne savais pas ce qui l'avait poussé à avoir cette attitude, et excèdé, je m'étais permis de lui faire la morale. Je n'avais rien fait de mal et il était tout à fait normal, pour moi, de lui dire ce que je pensais d'elle, a ce moment précis.
Bien sur, les remarques dites telles que je les avais formulées étaient mal passées et je pense, avaient vexée au plus haut point Dawn qui avait écourté sa soirée au Bellagio.
Évidemment, je me suis retrouvé seul et la personne qui avait été la pour moi, c'était April.

Ce soir la, je ne me voyais pas rentrer chez nous, enfin chez Dawn. Non, j'avais besoin de me recentrer sur moi meme, et tout naturellement, April s'était proposée pour m'héberger. J'aurai sans doute du lui dire, non ça ira, je vais chez ma sœur ou un motel, mais l'alcool et la dispute avec Dawn ont fait que j'ai céder.
Chez elle, il se passa l'irréparable, nous avons couché ensembles.
J'en suis peu fier, croyez moi, et ce fut honteux que je passais le pas de la porte de la maison ce matin.

Comme je l'ai dis, cette technique d'approche de danse aurait marché si nous n'avions pas eu cette accroche et cette nuit qui, pour tous les deux, avait du être pleine de questions.
Elle me fixa et me jeta un regard noir du genre "Ethen, ça ne marche pas, tu es ridicule, tu crain." Oui, c'est ce que je voyais dans son regard qui se durcissait. Je me stoppai net. Elle me faisait limite peur.

Je m'asseyai a nouveau dans la banquette sans rien dire, en remettant une chaîne de TV plus sérieuse. Une fois la télécommande posée sur la table basse, je me frottai mes cuisses et vous savez quoi ?
J'étais gêné, tiraillé, angoissé, apeuré. Toutes ces émotions me parcouraient en même temps et ma tête commença à me tourner.

Elle se doutait de quelque chose, c'est sûr, mais que savait-elle vraiment? Je n'osai même pas lui poser la question de peur de recevoir une remarque blessante ou autre.
Je ne savais pas quoi faire, ni quoi dire, ni quoi penser, alors dans le doute, comme si de rien était, je me levai pour le diriger vers le frigo et lui demander "y'a quoi a manger ce midi?"

J'avais bien l'attention de rester muette aussi longtemps que possible. Je n'avais aucune envie de lui parler, et surtout, je n'avais absolument rien à lui dire. Tout ce que j'avais sur le cœur, je lui en avait parler hier. Certes, de manière assez excessive, mais j'avais vider mon sac. Seulement, j'avais l'impression que cela n'avait servit à rien, car Ethen agissait comme si rien ne s'était passer. Je lui avait démontré à quel point sa remarque et son attitude m'avais fait de la peine, rien. Il agissait comme si je n'avais pas quitter la soirée prématurément, comme si April n'avait pas tout fait pour me pousser à dépasser les bornes, et surtout, comme si il n'avait pas dit de manière déguisée que j'étais folle. Car folle ou cinglée, pour moi, c'est la même chose.

J'avais eut toute les raisons du monde de réagir ainsi, mais pour lui, ce n'était pas normal, j'étais juste une cinglée. Une folle. Et si j'en crois ce qu'il m'avait dit hier soir, il en avait marre de moi, toujours selon ces dire, il n'avait pas besoin d'être avec quelqu'un comme moi. Voilà pourquoi je n'avais pas l’intention de lui parler.

Il avait tout de suite remarqué par mon attitude, que je boudais, sauf que cette fois, c'était bien plus que ça. Il en eut confirmation lorsque, après avoir changer de chaîne de télévision pour mettre un programme musical, il se leva et se mit à danser. En d'autre circonstance, oui, je l’avoue j'aurai pu craquer. Là, je me contenta de lui jeter un regard glacial, ce qui le calma direct. Oui, je l'avoue aujourd’hui, il était ridicule de sa part, de croire que j'allais tout oublier aussi facilement. S'il voulait la paix, il devrait s'excuser, car moi, je n'avais rien, absolument rien à me reproché.

Finalement, il alla se rassoir, sûrement déçu que son petit stratagème n'est pas fonctionner. Il changea une nouvelle de chaîne. Bien décider à m’enfermer dans mon mutisme, je pris un magasine abandonné sur la table basse. Je me mis à le feuilleté d'un geste impatient. Il n'y avait rien d'intéressant là dedans, c'était le genre de bouquin idiot que l'on trouvais chez le coiffeur, je me demande bien ce qu'il faisait là. Le silence devenait pesant, l'atmosphère était lourde et soudain, Ethen ouvrit la bouche. Je me félicitais de ne pas l'avoir fait la première, pour une fois. Il me demanda ce qu'il y avait à manger pour ce midi.

- Des pâtes trop cuites et des escalopes de porc panées, répondis-je, sans levée les yeux de mon magasine.

J'avais envie d'ajouté une remarque blessante, mais trop gentille, trop naïve, je préférais me taire.

Ethen se rassis presque aussitôt, mais je n'ajoutais rien. Oui, j'avais envie d'être cassante, histoire de lui faire comprendre qu'il m'avait fait du mal, mais rien, aucune remarque déplacé ne me venait en tête. Oh si, il y avait bien quelque chose, concernant sa merveilleuse ; c'est ironique, bien sûr ; collègue de travail, mais si j'avais le malheur de dire quelque chose de négatif sur elle, je passerais encore la tarée de service.

Finalement, je fus sauvée par la sonnerie de mon téléphone mobile. Je le prit entre mains, il s'agissait de Teddy, mon collègue de bureau et ami de longue date. Ethen avait d’ailleurs eut une altercation avec lui. A peut de chose prêt, il avait réagit de la même façon que moi avec April, mais étrange, il ne s'en souvenait pas, ou alors il l'ignorait volontairement pour ne passer pour un idiot.

- Teddy ! dis-je, d'une voix enjouée, lorsque je décrochais.

Spoiler:

«Des pâtes trop cuites et des escalopes de porc panées» Me dit Dawn alors que je m’apprêtai à aller dans la cuisine. Cela ne me plaisait pas trop, ce plat n'avait rien d'équilibré.
Les pâtes trop cuites sont plus difficiles à digérées que des pâtes al dente et la viande, n'en parlons pas... Le porc c'est super gras mais si en plus de ça, on rajoute du pané... bah alors là, c'est le ponpon. Dawn n'avait même pas fait un seul légume.
Je m'assis aussitôt que mon esprit fit le tour de la questions.

Non, mais attendez... Dawn mange du porc, de la viance ? C'est quoi ce délire. Je la regardai, surpris par le repas qu'elle avait fait... Mais, mais... ça va pas bien hein.
Elle continuai de feuilleter son magazine et selon moi elle tournait les page bien trop vite pour lire quoi que ce soit.
Je penchai la tête pour apercevoir le titre du magazine et c'était étrange. Nous n'avions pas pour habitude d'acheter ce magazine. Peut-être avions nous reçu une brochure gratuite par la poste ?

Enfin, en tous les cas, l'ambiance était glacial et mis à part ma question, nous n'échangions aucune parole. Nous sommes restés bien 5 minutes, dans le salon, à s'occuper comme on pouvait sans rien se dire.
Tout d'un coup, la sonnerie du portable de Dawn sonna. Elle regarda l'écran, esquissa un sourire et décrocha en annonçant le prénom le plus moche du monde. "Teddy." En plus Dawn avait l'air heureuse de l'avoir au téléphone.

Certes nous ne parlions pas mais... à croire qu'elle le faisait exprès de répondre avec cet air satisfaite et heureuse, comme si de rien était.
De plus, elle resta dans son fauteuil, à côté de moi, à lui répondre en rigolant et en gloussant, faire croire, laisser paraître que tout allait bien... En apparence...

Bref, ce mec, en soit je ne peux pas le piffer. Oh non! Ami de longue date avec Dawn, ils s'entendent très bien et c'est tout à leur honneur mais... Il a cette sale de se coller à elle en permanence et à lui sortir des blague salace à longueur de journée. Et vu ce que me raconte Dawn, de son comportement envers elle et même les autres filles, ça se voit à 30km que le mec n'attend qu'une chose... baiser.
D'ailleurs une fois, elle a été obligée de le remettre à sa place. Ce taré avait posé sa main sur ses fesses... oui oui. Evidemment, vous vous doutez que lorsque j'ai appris son geste, je me suis empressé d'aller au bureau de Dawn et de m'expliquer, assez violemment, avec lui.
En tous les cas, ce Teddy, je ne peux pas le voir.

Et là, il l'appelait. A croire que ce mec se doutait qu'entre elle et moi ça vacillait et qu'il profitait de cette brèche pour se rapprocher d'elle... Ca ne se passera pas comme ça.

Leur discussion s'éternisait et état des plus... chiante que je n'avais jamais entendu... J'aurai très bien pu faire le copain jaloux, prendre le téléphone et raccrocher, ou le copain chiant qui demande à ce qu'elle raccroche pour qu'on s'explique, mais rien de tout ça, j'ai préféré quitter la pièce, afin de ne pas faire de bêtise à mon tour, et aller dans le bureau et me connecter à internet pour regarder mes mails. J'en avais reçu un d'Hermione, ma protégée.

Lorsque j'ai énoncé le menu du repas de midi, j'ai tout de suite remarqué, à la tête que fit Ethen, que cela ne lui convenait pas. Rien dans ce repas n'était équilibré, mais c'était le but. Au départ, ce n'était pas ce que j'avais prévu, mais il n'y avait plus rien dans le réfrigérateur et je n'avais aucune envie de sortir pour acheter des légumes sur le marché. De plus, j'avais fait trop cuire les pâtes car j'avais l'esprit ailleurs et rater pour rater, j'avais aussitôt décider de les accompagner d'escalopes de porc panées, parce que je savais parfaitement que ça ne plairait pas à Ethen. D'autant que si cela ne lui plaisait pas, il pouvait se faire à manger lui même, mais ça, je savais qu'il ne le ferait pas. Et puis, je voulais me rendre malade volontairement en mangeant de la viande, rien que pour le faire réagir, puisqu'il ne m'avait même pas demandé pourquoi j'avais quitter la pièce précipitamment hier soir, lorsqu'il était sur l'estrade.

Après ma réponse, il n'ajouta rien, se contentant de s'assoir sur le canapé. Comme moi, il semblait décider à ne pas dire un mot, comme moi, il estimait que ce n'était pas à lui de faire le premier pas et de donner des excuses. Cela pouvait durer longtemps, car, comme moi, il était du genre têtu. Mais je ne me laisserais pas avoir aussi facilement, il avait du le remarqué lorsque sa danse séductrice n’avait eut aucune effet sur moi, si ce n'est celui de m'énerver davantage.

Nous restions tout les deux silencieux, ce silence devenait pesant, il m’oppressait, me donnait envie de hurler. Je fus sauvée par la sonnerie de mon téléphone mobile, pour une fois que je recevait un appel ! Le nom qui s'afficha sur l'écran me surprit. Teddy, de son vrai prénom Théodore, ne m'appelait jamais. Il s'agissait d'un collègue de travail et ami de longue date. Nous nous étions rencontré à l'université lors de ma première année. Il attaqua sa quatrième et dernière année d'étude et en tant que 'sénior' devait parrainé les nouveaux étudiants. Il était tombé sur moi et nous sommes tout de suite devenu amis. Pendant un an, nous avons fait les 400 coups ensembles et lorsqu'en seconde année, j'ai du faire un stage, il m'a tout de suite proposée de le faire dans le cabinet ou il venait d'être embauché quelques mois plus tôt. Il s'agissait d'un prestigieux cabinet de Las Vegas, ou, par la suite, comme lui, j'ai été à mon tour engagée définitivement.

Seulement, lorsque j'ai commencer à bosser la bas, il à changer. Il est devenu lourd, macho, dragueur. Un bon nombre de stagiaires sont passés sous ses draps et naturellement, moi, je n'ai pas céder. A partir de là, il à commencer à faire sans cesse des sous entendus, à me raconter des blagues dégoutantes qui ne font rire que lui et surtout, surtout, un jour il m'a mis la main au fesses. Etant avec Ethen, j'ai tout de suite remis les choses aux clair en lui collant un belle gifle, mais cela ne la pas calmer pour autant.

Néanmoins, cette mésaventure m'avait permis de constater qu'Ethen ne supporter pas mon ami, et qu'il semblait jaloux de sa manière de se comporter avec moi. Personnellement, l'attitude d'Ethen vis à vis de lui ne me gênait pas, je ne me permettait pas de l'insulter lorsqu'il m'en parlait, et quand il avait réagis 'comme un mec' lorsque je lui avait parler des mains baladeuse de mon collègue, je ne l'avais pas copieusement enguirlander. C'était d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles je lui en voulait autant pour hier soir, lui avait le droit de perdre ses moyens lorsque 'on draguait sa copine, mais moi, il fallait que je ferme ma gueule lorsque l'on faisait la même chose avec lui ? Je suis désolée, ce n'est pas comme ça que ça marche.

Aussi, bien décider à le rendre jaloux à mon tour, je prit une voix mielleuse pour m'adresser à mon collègue de travail. Je faisais semblant de rire à ses blagues pas drôles en en rajoutant un maximum, Teddy me racontait dans les moindres détails son voyage au Japon, qu'il avait du effectué dans le cadre de notre travail. Logiquement, j'aurai du partir avec lui, mais j'avais décliner l'offre du directeur, car je ne voulais pas laisser Ethen seul à la maison, pour donner à l'autre idiote le feu vert, non merci. Et puis, Ethen n'aurait pas voulu que je parte. N'empêche, après réflexion, j'aurai du y aller, ça aurait éviter ce désastre d'hier soir.

Malheureusement pour moi, mon petit stratagème ne fonctionna pas. Ethen quitta la pièce. Déçue, je coupais cour à la conversation, puisque de toute manière je le verrais demain. J'avais aussitôt perdu mon ton sucré lorsque mon petit ami était sorti. Après tout, je n'avais pas l'intention de céder à Teddy, je ne l'aimais pas, il ne me plaisait pas. Ethen suffisait à me rendre heureuse ... habituellement bien sûr, car là, j'avais plutôt envie de lui tordre le cou !

J’éteignis mon téléphone et regarda l'heure : 11 H 55. Je me dirigeais dans la cuisine dans le but de faire réchauffer les plats, mais une nouvelle nausées me prit et je lâchais le tout par terre en perdant l’équilibre. Je fus obligé de m’assoir sur le carrelage froid, blanche comme un linge. Nous n'avions plus rien à nous mettre sous la dent ...

Le parquet du bureau était recouvert de bouts de tissus violet. Dawn avait dû la mettre en pièce hier soir. Encore un coup de folie? Je ne voulais pas y penser, j'avais vraiment envie de passer à autre chose, alors je me connectai sur l'ordinateur fixe commun pour y regarder mes mails. Il y en avait un d'Hermione, ma petite protégée.

Alors que je répondais tranquillement à l'e-mail d'Hermione, assis dans le grand fauteuil du bureau, profitant de ce moment de solitude pour me confier à elle et lui expliquer a merde dans laquelle je m'étais foutu, j’ai entendu, alors que j'arrivais au bout de mon mail, un bruit de vaisselle se casser. Ce bruit provenait de la cuisine.
J'abrégeai mon mail et l'envoyai. Je ne pris même pas le temps de me déconnecter de ma session et fonçai dans la cuisine voir ce qu'il s'était passé.

Une vision apocalyptique. Dawn était assise sur le sol, le visage blanchâtre, appuyée au plan de travail. Elle venait de rendre sur le carrelage de la cuisine. De plus, dans sa chute, elle avait dû entraîner la casserole de pâtes et le porc pané qui gisaient au milieu du rendu gastrique.
Je ne pouvais pas la laisser dans cet état, alors je m'avançai vers elle, pris sa main qui tremblait et la remontai jusque moi.
Je la pris dans mes bras et la serrai fort contre moi. Que lui arrivait-elle? S'était-elle rendue malade pour cette histoire? Je n'eux pas le temps de me poser plus de questions. Je la hissai sur mes bras, et la portai jusque dans notre chambre où je l'allongeai délicatement sur le lit.

«Ca va? lui demandai-je tout bas, il faut que j'appelle un médecin?»
Elle me fit non de la tête mais n'ajouta rien. Elle se retourna de façon à me tourner le dos, alors que je m'étais assis à ses côtés.

«Dawn... je... pfff... Si tu as besoin de quoi que ce soit, dis-moi.» lui annonçais-je la voix tremblante.
Je ne savais pas quoi dire, ou comment réagir. C'était clair qu'elle était furieuse à cause de la nuit dernière, la dispute qu'on avait eu, mais je l'étais tout autant de sa réaction qu'elle avait pu avoir à l'égard d'April. Mais maintenant, c'était elle qui avait le plus de raison de m'en vouloir que moi envers elle. Oui, l'infidélité est pire que la jalousie. Bien que Dawn ne le savait pas, je me sentais gêné par rapport à elle et je n'osai plus lui adresser d'autres paroles de plus. Alors, je n'ajoutai rien, me levai et me dirigeai vers la porte qui donnait sur le couloir.
Pourtant, une fois au niveau de cette porte, je me retournai, la regardai une dernière fois et filai dans le bureau et n'ajoutant rien de plus.

Je me reposai dans le grand fauteuil et songeai.
Si j'ai été infidèle à Dawn c'est qu'il y a une raison. Notre couple n'allait pas bien et après la soirée désastreuse que Dawn m'avait faite subir, je devais relâcher cette pression et April me proposait une alternative à tout ça. Oublier, le temps de quelques heures, mon embrouille avec Dawn et ressentir que je plaisais à nouveau, que je n'avais plus de défaut. Ne plus avoir cette pression permanente me disant de faire attention à ci ou ça.
J'ai craqué et si j'ai craqué c'est en parti à cause de Dawn qui me bouffait la vie avec ses crises de jalousie. Je ne pouvais plus être moi-même et limite je me sentais obligé de m'habiller comme un bof pour ne pas plaire aux autres filles. Seulement, même si plaire n'est pas mon objectif premier, j'ai besoin de sentir que je suis désirable, être réconforté dan l'image positive que je dégage. Et avec Dawn et ses crises il m'était de plus en plus difficile de trouver ce sentiment rassurant.
Je mettais la faute sur Dawn car je ne trouvai pas d'autres explications. Elle n'aurait pas réagis comme ça la nuit dernière, je ne lui aurai pas été infidèle.

Je me tournai vers l'ordinateur, cliquai sur ma session pour me déconnecter.

J'étais décidé moi aussi, à ne pas flancher, alors que j'avais commis l'irréparable. Je ne veux pas vivre en me disant que tout ce qu'il se passe en ce moment ce n'est que de ma faute. Nous sommes deux dans l'histoire et Dawn avait aussi sa part de responsabilité.
Oui Ethen, la nuit avec April tu n'es pas le seul à l'avoir rendue possible. Dawn y est pour quelque chose.
Oui, pour moi c'était clair, Dawn m'avait sans le savoir pousser dans l'adultère.

Spoiler:

Spoiler:

Une fois encore, je m'étais sentie mal. Tellement mal que je n'ai pas eut la force de repousser Ethen lorsqu'il m'a porter jusque dans la chambre. Néanmoins, lorsqu'il me déposa sur le lit et s’assit à mes côtés, je me retournais pour ne pas avoir à le regarder. Oui, je lui en voulais de ce qu'il avait dit de moi, oui, je savais qu'il m'en voulait aussi, mais j'ignorais qu'il me tenait responsable de ce qu'il avait fait, j'ignorais tout de ce qu'il avait fait, tout d’où il avait passer la nuit, et sincèrement, je n'avais pas envie de le savoir. Sinon, je m'énerverais, il s'énerverait et des mots de travers ressortiront, comme hier soir, de toute façon, s'il vient une fois encore à me traiter de cinglé, il prends la porte et je retourne au Canada.

Ethen me laissa seule et quitta la chambre. Pendant un long moment, je resta allongée, recroquevillée sur moi même. J'avais froid, et les larmes que j'avais contenu depuis hier soir se mirent soudain à rouler le long de mes joues.

J'ignore combien de temps exactement je suis rester ici, mais lorsque je me suis sentie un peut mieux, je me suis levée et j'ai quitter la pièce à mon tour. Il n'y avait pas un bruit, si l'on ne comptait ma présence, la maison était déserte. J'ai fais le tour des pièces, Ethen était forcément quelque part, mais rien. Les chutes de tissus n'étaient plus dans le bureau, il avait du les jeter, la cuisine était propre, il y avait de la vaisselle propre en train de s’égoutter dans l'évier. Ethen avait donc du se cuisiner un petit quelque chose ...

... et ensuite il était partit. Il avait du profiter de ma semis inconscience pour me quitter. La panique me gagna. D'accord, je lui en voulais, mais je ne voulais pas le perdre, surtout pas comme ça, pas après une dispute idiote. Nerveusement, je fis les 100 pas dans le salon, je tortillais les mèches de mes cheveux et dans un autre temps je me rongeais les ongles, arrachant les petites peau qui les recouvrait, j'avais les doigt en sang.

Soudain, un bruit à l'extérieur se fit entendre, je me rendis alors compte que Pomme, ma petite chienne, n'était pas dans la maison, et je me traitais mentalement d'idiote. Ethen n'était sûrement pas partie, il avait du la sortir. Je l'espérais en tout cas.

C'est dans un piteux état que j'ouvris la porte d'entrée. Ethen était dans le jardinet et muni d'une balle de tennis, jouait avec Pomme. Soulagée de le voir, je fis un pas dans sa direction et m’étala de tout mon long !

Je venais de me prendre les pieds dans une paire de chaussons, je me demande bien ce qu'elle faisais là. Le bruit fit se retourner Ethen, et morte de honte, je me releva bien vite en baissant la tête.

Spoiler:

Une fois ma session éteinte, je tournai le grand fauteuil roulant vers la pièce, et la il y avait toujours ces bouts de tissus au sol. Vestiges d'une soirée ratée et catastrophique. Je me levai, parti dans le placard de l'entrée prendre un ballai et ai rassembler les haillons pour ensuite les jeter dans la poubelle de la cuisine.
Appuyé contre le plan de travail, ma tête se relâcha et ma vision tomba sur les pâtes, le porc pané et les reste de Dawn au sol.
Ok... je vois. Le pris une paire de gant en plastique, du sopalin, de la javel et ai nettoyé le tout. C'est assez ragoutant, mais je suis un type assez maniaque et je ne pouvais pas me permettre de laisser ça au sol.

Une fois le carrelage blanc de la cuisine propre, je jetai les gants dans la poubelle et parti ouvrir le frigo. Il n'y avait pas grand chose, à vrai dire comme d'habitude, notre frigo n'était pas vraiment plein, juste quelques produits et nous avions la fâcheuse habitude de faire les course au jour le jour.
Affamé, je tapai dans les placards, un boite de maïs avec du thon, et un filet d'huile d'olive. En dessert, je me servi d'un yaourt à boire. Oui, pour mon tennis, je m'achète de grandes bouteilles de yaourt à boire, c'est pratique et plus économique.

Bien sûr, je ne pouvais pas laisser ma vaisselle sale, et c'était d'ailleurs inconcevable, alors je pris l'initiative de la laver, à la main, au lieu de mettre le tout dans le lave vaisselle.

Je me posai un instant dans le canapé, alors que dans la maison, le silence regnait. Cela devait bien faire 1h30 que je m'activai, seul, sans penser à rien, et maintenant, le fait de n'avoir plus rien à faire, les mauvais souvenir revenaient me hanter. Non, non!
Je me levai, et tombai sur Pomme qui était assise dans le couloir, me regardant avec ses petits yeux briallant.
Il fallait que je me change les idées, que j'oublie cette soirée et ce qu'il s'était passé.

Je pris un veste dans le placard et piochai dans mes affaire de tennis pour trouver une vieille balle de tennis qui était désormais inutilisable. Ce petit jouet lui plaira, c'est certain.
J'ouvris la porte et l'appelai. La petite jack russel courra vers moi, la queue tortillant dans tous les sens.
Elle devait se douter que nous allions jouer, parce qu'habituellement, c'est Dawn qui se charge de sa promenade pipi et compagnie. J'étais plus là pour jouer avec elle et lui faire des câlin quand il fallait. Ah oui, j'étais aussi commis à la gronder quand celle-ci avait pour lubi de déchirer nos chaussures ou autres...

C'est avec plaisir que je suis sorti de la maison où il y avait bien trop de tension. Dehors était un lieu neutre et le petit chien allait me changer les idées. Je commençai à lancer la balle qui parti à l'autre bout de notre jardin. La petite Pomme courra jusqu'elle pour la saisir dans la gueule, la secouer et finalement, revenir à moi pour me la poser à mes pieds

Alors que j'avais lancé 2-3 fois la balle, la porte de la maison s'ouvra et je vis Dawn s'avancer vers nous. Je ne sais pas comment cela s'est fait, mais elle tomba littéralement à terre. Je lâchai la balle que je tenais et parti la relever.
«Qu'est-ce qu'il t'arrive, tu ne tiens même plus sur tes pieds.» lui dis-je sérieux et inquiet tout en la remontant et la serrant tout contre moi.

Spoiler:

Maladroite, je m'étalai de tout mon long en faisant un pas dans la direction d'Ethen, qui se trouvait dehors avec ma chienne. En fait, je me fichais pas mal de m'être fait mal, ce qui m'importait, c'était qu'il ne soit pas partit à cause de notre dispute et je dois avouer que le soulagement devait se lire sur mon visage. Lorsqu'il s'approcha de moi pour me relever et qu'il me serra dans ses bras, je n'apposa aucunes résistance. Je lui en voulais toujours, c'est vrai, mais, j'avais eut la trouille de ma vie qu'il soit partit sans un mot.

- Je me suis pris les pieds dans ... en fait non, je crois que mon chausson est partit plus vite que mon pied, répondis-je, lorsqu'il me demanda ce qui s'était passé.

Je venais, en effet, de m’apercevoir que je n'avais qu'une pantoufle au pied, et qu'en conséquence, je m'étais bêtement cassé la figure en en perdant une. Cela expliquait pourquoi 'avais cru qu'un chausson traînait sans raison dans notre jardin.

En plus de ça, j'étais toute barbouillé, des huitres de la veille, celles-ci, n'étaient vraiment pas passées, mais tant pis, Ethen s'en moquait de toute façon. Avec ce qui s'était passé, notre dispute de la veille et tout, il se fichait royalement que je soit malade.

- J'ai cru que, commençais-je, nerveusement, que ... que tu était partit. Oh, Ethen, je suis désolée pour hier soir, j'ai été stupide.

J'avais lâché le morceau la première, alors que précisément, je ne tenais pas à le faire. J'attendais qu'Ethen dise quelque chose.

[ACTION ET PAROLES D'ETHEN]

La voisine d'en face nous observait, curieuse, elle avait du regarder par sa fenêtre hier soir et m'avait vu rentrer toute seule. Cette vieille, c'était une véritable commère, elle se mêlait de tout et de rien, y compris lorsque ça ne la regardait pas. Une fois n'est pas coutume, je la priait d'aller se mêler de ses affaires et furieuse, elle rentra chez elle en claquant la porte. Pomme courait après un papillon. Puis, soudain, un éclair zébra le ciel, et nous eûmes tout juste le temps de rentrer en vitesse avant de finir tremper. Le ciel était devenu noir en un rien de temps. A Las Vegas, il ne pleut que rarement, mais lorsque ça arrive, on morfle ! Et comme d'habitude, le courant fut couper dans tout le quartier, on en était quitte à attendre que ça revienne, en espérant que ça ne prenne pas des heures comme la dernière fois. Mais une coupure de courant, c'était peut être le moment idéal pour s'expliquer et se faire pardonner.

Spoiler:

«J'ai cru que ... que tu étais parti. Oh, Ethen, je suis désolée pour hier soir, j'ai été stupide.» me confessa-t-elle.
Ahhhh, enfin, elle avouait avoir tord et elle enleva l'énorme poids qui pesait dans mon esprit. Je la serrai fort contre moi. J'étais heureux qu'elle admette ses tords.
«Je suis content que tu me dises ça et que tu réalises que tu es allée loin.»
C'est vrai, après tout, toute la soirée j'avais encaissé ses gaffes et ses crises de colère et il aurait fallu que ce soit moi qui m'excuse.
Malgrè tout, j'avais moi aussi commis une erreur, mais cette fois, il était hors de question que je lui dise et encore moins que je m'en excuse. Malgré tout, j'étais bien content qu'elle admette qu'elle avait déparée ce soir là.

Je l'embrassai sur le front en lui frottant le dos.
«L'histoire est réglé alors?» Au moment où ma question se termina une large goûte tomba sur le bout de mon nez. Je crus d'abord qu'il s'agissait d'un pigeon qui avait décidé de faire ses besoins sur moi, alors je frottai mon nez pour vérifier. Une autre goûte, plus lourde que la précédente, puis une nouvelle, une autre. Finalement, une averse se mit à nous tomber dessus et nous obligea à rentrer, alors que la vieille mère Spread s'était réfugiée derrière sa fenêtre et continuait de nous observer, l'air vengeur, bien heureuse qu'une averse s'abâte sur nous.
Sans attendre, j'entoura Dawn dans mon gilet, pris Pomme dans l'autre et nous avons couru jusqu'à l'intérieur pour ne pas finir trempés. Un orage venait d'éclater à Las Vegas.

Il y en a que très rarement, mais comme à chaque fois lorsqu'un orage s'abat sur la ville, les disjoncteurs de notre quartier sautent, et nous sommes tous logés à la même enseigne. Bougies et autres lampes de poche sont posés sur les tables, le temps que le courant soit remis en circulation.

On avait tout ce qu'il fallait chez nous. La première fois que les plomb avaient sauté nous n'avions rien et nous avions dû passer la soirée à nous illuminer avec nos téléphones portable.
Je sorti les bougies qui étaient dans la commode du salon, alors que Dawn prenait celle de notre chambre et nous créâmes une petite ambiance romantique, aux vacillements des bougies. L'air qui était habituellement si lourd s'était tout à coup refroidi et je dû mettre le plaid sur mes épaules pour ne pas trembler.
Je proposai à Dawn de me rejoindre sous la couverture blanche.

Elle se joint à moi, et je ne pu m'empêcher de la prendre dans mes bras, la serrer contre mon corps, et fermer les yeux pour penser à elle, fort, fort, fort. Comme si, cette action allait effacer ce que j'avais fait la veille, effacer mon ardoise et être blanc comme neige. Seulement, plutôt que de m'enlever cette mauvaise pensée de mon esprit, cela ne faisait que renforcer l'idée que j'avais de moi, un mauvais garçon, qui trompe sa copine et qui fait tout comme si de rien était.
En temps normal, je blâmai les type qui trompait leur copine, mais, maintenant, je faisais parti de ces lâches et je me rendis compte que rien n'était aussi simple que ça. J'avais fais ça à cause de quelque chose et non par volonté.
Ehhhhh voilà, je recommence à me prendre la tête, alors qu'à côté de moi, une petite femme, toute belle ne demande qu'à être aimé.

Je la regardai et lui souri tout en me disant "mec, t'es vraiment un con de lui avoir fait ça"

Pour ne plus penser à ça, je sais c'est stupide, je pris l'initiative de l'embrasser, mais sans réelle conviction, juste pour me prouver que j'étais toujours un 'bon' copain. Je ne fermai pas les yeux, je ne resentais rien, juste un baiser qui devait me rassurer...

Éclairés par des bougies, nous nous installâmes dans le canapé, blotti l'un contre l'autre, sous une couverture. Lorsqu'il m'embrassa, je sentie tout de suite que quelque chose n'allait pas. C'était comme si il le faisait pour se prouver quelque chose, pour effacer quelque chose. Ça ne me plaisait pas du tout. Soit il me cachait quelque chose, soit mes excuses étaient tombées dans l'oreille d'un sourd et il m'en voulait encore. Néanmoins, je me trompais peut être, je ne fis donc aucuns commentaires, mais je préférai couper cours à ce baiser, car il ne signifiait rien pour lui.

Par chance, le courant revint avant que Ethen n'est pu protesté. Je me leva bien vite pour préparer le repas du soir. Pour ma part, j'avais faim de cochonneries, mais comme Ethen n'approuverait pas d'en manger, je lui préparait un petit quelque chose pour lui et me fis un truc à part pour moi.

Nous mangeâmes en silence, le reste de la soirée se passa sans encombre, puis nous allâmes nous couchés.

Le lendemain matin ...

Hj : bon alors, c'est moche, ultra court, mais là, j'ai aucune bonne idée qui me vient à l'esprit. Si tu veux qu'on arrête de topic et que l'on passe à la suite, pas de soucis :)

> On arrête ce topic et on passe à autre chose. :)

Ok, qui le commence ?