Texas › Tranquillement allongée sur son lit, Aubrey contemplait son plafond recouvert de toutes sortes posters que pouvaient adulés les jeunes de son âge. Sa journée de cours venaient à peine de se finir. Elle n'avait pas chercher à sortir avec les copines, le coeur n'y était pas. Elle avait simplement prit le chemin de chez-elle, puis s'était retrouver ici. Lorsqu'elle est rentrée, sa mère venait à peine de commencer le repas. Son père, lui, surement encore entrain de traîner les bars. Elle ne se posait même plus la question, plusieurs fois elle se dit que si il n'était pas là, ce serait la même chose. Il ne servait à rien au sein de cette maison, même pas à apporter de l'amour. Aubrey se releva les coudes, quand elle entendu de l'agitation en bas. Ce n'était surement pas son père, du moins à cette heure là. Il en suit, sa mère déboula dans sa chambre. « Aubrey ! Prépares-toi un sac, on pars et vite ! Ne descend pas tant que je ne te l'ai pas dit ! » Pas un mot de plus, la jeune fille resta ébahit. Puis s'empressa de faire ce que lui avait demander sa mère. Elle enfouit dans son sac quelques affaires, du moins le plus qu'elle pouvait y mettre, de la toilette, et autres trucs qui lui seraient utiles, ailleurs. Elle ne comprenait pas. En bas, ça criait, ça se bagarrer aussi, surement. Ce n'était pas sa mère et son père mes plutôt plusieurs hommes. Elle avait peur, elle avait envie de descendre et voir ce qui se passait mais sa mère lui avait demander de rester dans sa chambre tant qu'elle ne lui avait rien. Alors, elle s'assit sur son lit et attendu. Pendant une bonne demi-heure, les cris continuèrent de s'échanger, elle pouvait même entendre sa mère pleurer. Aubrey pleurait aussi. Elle n'avait aucune idée de ce qu'il pouvait bien arriver et elle était effrayer. Puis d'un seul coup, plus un seul bruit. Intriguée, elle se leva de son lit, ouvrit lentement la porte. « Maman ? » Aucunes réponses. Elle descendit lentement les marches, il semblait n'y avoir personne. Ni dans le salon, ni dans la cuisine, ni dans le jardin, nul part. Soudain, elle venait de comprendre. Plusieurs fois, elle avait surprit sa mère crier sur son père qu'il arrête avec ses conneries, d'aller voir ces mecs là et qu'il lui devait énormément d'argent. Elle se rappelle même d'une phrase en particulier. " Un jour, ils viendront et te feront la peau ", il n'avait pas dû l'écouter. Elle resta planter au milieu du salon, seule. Ils étaient partis, sans elle. Pendant de longues minutes, elle s'était mise à pleurer toutes les larmes de son corps, ne comprenant pas pourquoi sa mère avait bien pu lui faire ça. Elle remonta dans sa chambre, prit son sac, sortit de la maison. Elle n'avait que seize-ans, elle ne reviendra plus jamais.

Texas › Lorsqu'Aubrey partit de chez-elle, elle ne savait pas ce qu'il l'attendait, où est-ce qu'elle allait bien pouvoir aller, alors que ses parents venaient définitivement de l'abandonner. Elle avait son sac à dos dans la main, et elle marchait, encore et encore. Elle savait une seule chose, elle ne voulait plus revenir dans cette maison. Elle voulait s'en éloigner. Elle continua son chemin, puis instinctivement elle s'arrêta devant une maison, elle la regarda pendant un moment avant de finir par toquer à la porte. « Aubrey, qu'est-ce que tu fais ici. » Elle avait les yeux en larmes. « Mes parents sont partis, vraiment partis. J'ai rien compris, elle m'a dit de faire mon sac et d'attendre jusqu'à temps qu'elle me dise de descendre et puis d'un coup, plus personne. » Elle parlait très vite, pleurait en même temps. Elle paniquait, complètement. « Allez-viens là. » Son meilleur ami, la prit dans ses bras et déposa un baiser au milieu de ses cheveux. Elle ne savait pas pourquoi elle avait été amener jusqu'ici mais elle savait qu'elle pouvait trouver du réconfort au près de lui. « On va trouver une solution, t'inquiète pas je t'abandonnerai pas. » Les semaines passèrent, Aubrey s'était installer avec la famille de son meilleur ami. Ils l'avaient accueillis comme elle ne l'aurait jamais fait. Elle commençait à reprendre goût à la vie, même si elle ne comprenait pas encore ce qu'il lui arrivait. Elle avait finit par comprendre que les hommes qui étaient venus pour son père, lui voulait de l'argent. Son père avait un penchant pour la drogue. Il la dégoûtait encore plus.

Texas › Aubrey resta plus de quatre ans chez son meilleur ami. Il l'aida énormément à se remettre sur pied. Leur complicité fut encore plus souder. Assise tranquillement dans sa chambre, elle réfléchissait longuement. Se posait dix milles questions, sans en avoir les réponses. Elle tournait en rond, Clay, son meilleur ami, n'était pas là, il était partit faire une course ou un truc du genre. Aubrey prit son grand sac, lorsqu'elle était arriver. Elle y mit toutes ses affaires qu'elle pouvait avoir. La scène était la même que il y a six mois. Elle avait encore ce sentiment d'abandon et ça, ça l'a rongeait encore et encore. Elle mit son sac sur le dos, enfila ses chaussures et descendit les marches à toute vitesses. Au moment d'ouvrir la porte d'entré, elle s'ouvrit toute seule. Ou du moins, quelqu'un allait entrer. Clay. « Aubrey, mas, tu fais quoi ? » Il avait vu le sac, il pouvait même le lire sur le visage d'Aubrey. Il fallait qu'elle soit franche, elle n'allait pas tourner au tour du pot. « Je pars Clay, cette vie c'est pas pour moi. Je peux pas rester ici, je vais devenir folle. Allez, laisse moi passez. » Il se mit face à elle. « Non ! Non Aubrey, je ne te laisserai pas partir. T'es devenu complètement folle ma parole. » Elle le dévisagea, avant de le pousser. Il fallait qu'elle tape fort, pour qu'il la laisse partir. « J'ai pas besoin de toi Clay ! Alors lâche moi, j'ai pu cinq ans. » Elle s'éloigna de plus en plus de lui, elle pouvait sentir son regard imposant. Elle tremblait. Au loin, elle put entendre ces quelques mots. « Je t'aime, Aubrey. » Elle n'osa même pas se retourner, peur d'affronter son regard.

Las Vegas › Après son départ, Aubrey prit un bus pour Las Vegas. Elle savait qu'elle pouvait trouver un petit boulot là-bas. Les mots de Clay lui résonnait encore et encore. Elle s'en voulait même parfois de ne pas s'être retourner. Il devait surement lui en vouloir, ce n'était pas plus mal au moins la séparation sera plus facile à avaler. À peine quelques jours après son arrivée à Las Vegas, Aubrey trouva un petit boulot de serveuse dans un grand casino. Elle s'y plaisait. Elle ne connaissait personne et personne ne connaissait son passé. Ce soir là, elle ne travaillait pas. Elle pensait juste traîner dans le bar du casino, ou rester chez elle à se mater un film à l'eau de rose. Malheureusement, un jeune homme lui avait proposer un rendez-vous, du moins boire un verre. Elle avait refuser plusieurs fois, mais elle avait finir par accepter. Elle avait d'ailleurs rendez-vous, dans cinq minutes. Elle s'empressa de mettre ses boucles d'oreilles ainsi que ses talons. Elle s'empressa de rejoindre le casino où ils s'étaient donner rendez-vous pour boire un verre. Au loin, elle l’aperçu. Il lui fit un large sourire. « Et bien, je vois que vous vous êtes surpasser ce soir. C'est pour moi tout ça ? » Montrant du regard, la tenue de la jeune femme. Elle se contenta de rire. La soirée se passa calmement. Elle apprit que c'était un grand avocat, juste de passage à Las Vegas pour une semaine entre copains. C'est un homme très instruit, et amusant. Enfin de soirée, il lui proposa de boire un dernier verre dans sa suite. Sans arrière pensées, elle accepta. Elle n'avait jamais eu la chance de pouvoir entrer dans l'unes de ces suites luxueuses, elle était magnifique. Elle s'avança vers la petite terrasse où elle s'accouda contre le petit balcon. La vue était magnifique. Elle sentit les mains du jeune homme se faufiler sur les hanches de la jeune femme. Elle se retourna brusquement et le regarda effrayer. « Mais, qu'est-ce que vous faites? » Il posa à nouveau ses mains sur ses hanches et commença des baisers dans son cou. « J'ai envie de toi. » La jeune femme essaya de le repousser, mais ce n'était pas ses petits bras frêles qui allaient bien pouvoir repousser un homme de cette carrure. « Mais vous êtes malade, lâchez moi ! » L'homme bien décider à avoir ce qu'il voulait continua ses baisers et ses caresses, enlevant même sa veste. « LACHEZ MOI ! » Elle criait aussi fort qu'elle pouvait espérant que quelqu'un l'entende mais aucunes réponses. Il commença à de-zipper la robe de la jeune femme. Elle essaya tant bien que mal de l'empêcher, mais l'homme persista. Il l'emmena de force jusque dans la suite, finissant par enlever la robe. Elle avait peur, elle pleurait légèrement sachant qu'elle ne pouvait pas s'en aller aussi facilement. Lui aussi, enleva ses vêtements. Elle continua de crier. « NON ! ARRÊTEZ JE VOUS EN PRIE ! » Elle n'avait plus d'espoir pour que quelqu'un vienne à son secoure, quand un inconnu entra dans la pièce. « Hé Toi ! Lâche là. » Il en laissa un coup de poing qui réussit à éloigner l'homme pour qu'Aubrey puisse reprendre ses affaires, et sorte de la pièce. Elle continuait de pleurer. Ce genre de chose ne pouvait que lui arriver. « Tout va bien ? » Elle ne l'avait jamais vu et se contenta de hocher la tête en guise d'approbation. « Je vais vous ramenez chez vous. » Elle accepta. Le chemin se fit très calme. Elle lui lança quelques regards parfois mais rien de plus. Arriver devant chez elle, elle lui dit. « Merci pour tout. » Elle sortit de la voiture et rentra chez elle.