Il y a des jours ou l'on ferait mieux de resté chez soit. Ce soir là, ce dicton s'appliquait très bien à mon cas. Je n'était finalement pas rentré chez moi. Lorsque j'avais appeler dans le but de dire à mon colocataire que je rentrais, j'étais tombé sur le répondeur. Soit il m'en voulait d’avoir préférer sortir plutôt que de rester avec lui _ ce qui, entre nous, était parfaitement légitime de sa part _ soit, il s'était tout simplement endormit. Quoiqu'il en soit, je n'avait pas pu le joindre, j'avais donc prit la décision de resté, même si ce n'était pas ce que j'avais envie de faire.

Je n'avais pas fait grand chose depuis le début de la soirée. J'avais discuter avec deux ou trois personnes, et j'avais aussi mis une gifle magistrale au garçon qui avait eut le culot de me mettre la main aux fesses. Car il avait recommencer ! Cette fois, je m'étais énervée et j'avais réagit violemment. Ce n'était pas dans mes habitudes, en général, je suis une fille très calme, limite pacifiste. Mais là, c'était le pompon et j'en avait eut marre. Je n'étais pas un objet. S'il y a des filles que ça amuse, moi, ce n'est vraiment pas mon truc.

Il m'avait tellement mise hors de moi que du coup, pour me calmer les nerfs, j'avais eut la mauvaise idée d'attraper un verre de vodka. Sauf que je ne bois jamais, déjà, j'aime pas le goût de l'alcool, je trouve que ça shmoute et ensuite, je ne tiens pas du tout à l'alcool. J'ai la tête qui tourne, et une forte envie de pleurer. Sa ne manque pas, quelques minutes après avoir avaler mon verre, je me sent nauséeuse et mes yeux me piquent. Je me dirige donc vers la fontaine à jus de fruit, en bois deux grands verre, puis j'attrape une assiette de petits gâteaux que je m'empresse d’engloutir, grosses goinfre que je suis. Ma nausée se dissipe, je peux donc me relever et c'est là que se pointe, encore une fois, le type bourré que j'ai giflé. Cette fois, il est tellement imbibé qu'il s'oublie, je n'ai pas le temps reculé. Il m'asperge de vomis. Ecoeuré et morte de honte, je déguerpie en vitesse dans les toilettes, histoire d'enlever cette saleté. Je suis dégoûté, pour une fois que je porte une robe, il faut qu'un cinglé s'oublie sur moi !

Quoi de mieux que de sortir boire un coup pour oublier les machines à sous? Haidee ne voyait pas… en fait elle s’était mise en tête d’aller au casino…mais s’était désistée, après s’y être rendue trois fois en moins de cinq jours… il fallait tout de même y aller mollo… Haidee était native de Las Vegas et pourtant elle n’avait jamais mis les pieds dans l’une de ces grosses bâtisse de jeux de hasard, jusqu’à la semaine dernière, maintenant elle ne pouvait plus les quitter et ça l’embêtait franchement. La rouquine se leva donc péniblement de son canapé pour ensuite enfilé son veston en cuir rouge qu’elle zippa d’un geste vif. Ne sachant plus tellement si cette envie prenante était dans sa tête ou bien si c’était le fait qu’elle y pensait légèrement trop, la belle continua de marcher sur la grande rue, tentant de penser à autre chose. Elle passa même deux fois devant de grand casino du coin, s’y arrêtant, se marrant quelques secondes, se disant qu’elle paniquait pour rien. Évidemment il y avait de quoi s’inquiéter tout de même, s’arrêter au beau milieu du trottoir pour se motiver à ne pas franchir le cap, rendu à ce point c’était tout de même dangereux, non? Haidee secoua la tête doucement, jetant un coup d’œil aux alentours. Miracle, un club jonchait la même rue. Interpelée, elle se mit en marche, ne pensant plus à ce qu’elle venait de faire durant les quinze dernières minutes. Elle ouvrit finalement la porte où immédiatement un bruit d’enfer vint résonner à ses oreilles. Se disant qu’elle ne pouvait plus reculer maintenant, la rouquine se fraya un chemin, détachant son manteau de cuire au rythme de ses pas. Puis, alors qu’elle posait son derrière sur un banc du comptoir, quelque chose d’assez épouvantable se produisit sous ses yeux. Un homme – apparemment plus que bourré – venait de vomir littéralement, sur une jeune femme qui semblait vouloir le repousser. Totalement dégoûtée, Haidee se leva d’un bond, suivant jusqu’aux toilette la jeune femme qui venait de recevoir ce merveilleux présent. Y’en a qui devraient pas boire! Franchement c’est atroce! S’exclama la rouquine, ouvrant le robinet pour y passer ses deux mains, certaine d’avoir reçu elle aussi de ce cadeau empoisonné.

Je n'allais jamais en boîte de nuit, enfin, disons plutôt que j'y allais, mais très rarement car je n'aimais pas cela, je ne sais pas danser. J'ai autant de grâce qu'un éléphant en tutu rose, mais avoir un pass VIP à cause de la 'fausse' célébrité de mon père et ne pas en profiter, c'est un comble. De plus, je voulais poster un article sur les soirées en boîte sur mon blog, c'était l'occasion toute trouvée : aller sur les lieux du délit et enquêter, l'air de rien.

Le problème, c'est qu'à peine arrivé, j'avais eut envie de rentré, et avoir abandonner mon colocataire pour une soirée pareil me révoltait. Malheureusement, il ne décrochait pas, m'obligeant pour le coup à rester ici. Je devais donc faire semblant d'en profiter, mais je fut rappeler à ma triste réalité lorsqu'un type complétement éméché ne trouva rien de mieux que de me dégobiller dessus !

Morte de honte, je me suis précipité aux toilettes, vite suivie par une jeune femme qui avait du être témoin de la scène et s'en prendre sur elle également. Je faisais de mon mieux pour nettoyer ma robe et enlever l'odeur immonde, lorsqu'elle fit une remarque concernant les gens qui ne tenait pas à l'alcool.

- Répugnant ! dis-je, avec une grimace de dégout, incapable de dire autre chose.