Nathan Stéphane Leclercq

PRÉNOMS: Nathan Stéphane. Je dirais même, Nathan Stéphane Maxence. Mais Nathan c’est bien, parfait même. NOM: Leclercq. NATIONALITÉ: Française. LIEU DE NAISSANCE: Toulouse. DATE DE NAISSANCE: 23 Avril. AGE: 18 ans. A LAS VEGAS DEPUIS: A peine une semaine. MÉTIER OU ETUDE: Pour l’instant, rien. Je n’aime pas travailler. Les notes médiocre que j'ai eu tout le long de ma scolarité le prouve… Mon père m’a toujours dit que je finirai chômeur de toute façon. STATUT: Célibataire. Marié à sa main droite… SITUATION SOCIALE: Aisée. Très aisée même. Pour ne pas dire riche… TON JEU PRÉFÉRÉ: Poker. SI TU ÉTAIS UN FILM: Misery, de Rob Reiner. SI TU ÉTAIS UNE CHANSON: Apocalipticodramatic , de Tryo. SI TU ÉTAIS UN SMILEY: SI TU ÉTAIS UN OBJET: Une caméra. J’observe, je retiens, je n’oublie rien. SI TU ÉTAIS UN PLAT: Assortiments de pâtes, avec sa délicate couche de sauce tomates, le tout saupoudré de parmesan. Ou bien un plat de spaghettis, vous appelé ça comme vous voulez. TON PLUS GRAND RÊVE: Qu’elle me pardonne… TA PLUS GRANDE PEUR: Mourir. Ca peut paraître banal, mais la simple idée de ne plus exister me terrifie… AVATAR: Louis W. Tomlinson.

∞ Pauline.

AGE: 190 ans de corps, 15 d’esprit. RÉGION: Belgique. Ce merveilleux pays des gaufres, des moules-frites, du chocolat et de la bière. Mais aussi du froid. Je parle du climat, car le soleil brille dans le cœur de tout les Belges . VOTRE AVIS SUR LVB: Oufti, j’adore ! Non, sérieux, j’aime tout sur ce forum COMMENT AS-TU CONNU LVB: Ma keupine Hermione . PERSONNAGE INVENTE OU SCÉNARIO: Scénario. CRÉDITS: tumblr. AUTRE COMPTE: Non. CÉLÉBRITÉ: Louis W. Tomlinson. CODE DU RÈGLEMENT: SUCEKIKI VALIIIIIDE

∞ The pieces of my heart are missing you…∞

« Tu m'as trahie... Je te déteste, Nathan ! N'essaye plus jamais de me parler, jamais ! »

Ce ne sont que des mots. Juste quelques mots. Pourtant, ils peuvent faire très mal, presque autant que la gifle phénoménale que je venais de me prendre. La joue pourpre, j’observais mon ancienne meilleure amie s’éloigner, loin, loin de moi… J’ai pourtant cru bien faire. Je voyais bien qu’Hermione était malheureuse, malgré tout ce qu’elle veut bien dire. Lorsqu’elle m’a raconté sa situation avec ses parents, mon sang n’a fait qu’un tour. Mais elle m’a formellement interdit de le dire à qui que ce soit. Après quelques jours d’hésitation, je me suis décidé à tout raconter aux services sociaux. Ce fut plus qu’efficace, ils retirèrent aussi vite que possible le petit ange noir à ses horribles parents, la plaçant dans une famille d’accueil. J’étais heureux, je l’avais aidé sans même qu’elle le sache. Du moins, c’est ce que je pensais jusqu’à aujourd’hui. A présent, j’étais seul, au milieu d’une cour de récréation remplie d’adolescents curieux, me fixant comme si j’étais une bête de foire. Ils ne me connaissent pas. Ils ne nous connaissent pas.

« Hé mec, ça va ? Qu’est ce qu’il se passe avec la fille ? »

Yoan, l’un de mes amis. Il est gentil, mais pénible. Je me retournai doucement vers lui, pour bien l’avoir dans mon champ de vision.

« Ai-je réellement l’air d’aller bien ?»

Bouche bée, le jeune homme me regarda m’en aller. Je m’assis sur un banc, dans un coin reculé de la cours. Je pensais bien faire pourtant… Dès demain, j’irai m’excuser. En espérant que la jeune adolescente de 16 ans accepte de me pardonner…


C’est depuis ce triste jour que je suis devenu ainsi. J’ai essayé de nombreuses fois de m’excuser, sans qu’elle ne daigne m’adresser la parole. Hermione, le soleil de ma vie, celle a qui je disais tout, était partie pour ne plus revenir à moi. Je l’aimais pourtant. D’un amour bien plus fort que celui de l’amitié…
Agenouillé derrière un arbre, je l’observais rentrer chez elle, comme je le faisais depuis plus d’un an maintenant. Oui, je l’espionne. Chaque jour lorsqu’elle rentre dans sa maison, je suis là, quelque part, sans qu’elle le sache. Toutes les fois où elle va faire les magasins, je suis présent, sans qu’elle ne sente ma présence.
Et tu comptes faire quoi maintenant ? Prendre une photo ? Encore ? Ça ne te servirait à rien mon pauvre ami, tu es inutile…
Cette voix. Elle me poursuit dans ma tête depuis que mon obsession pour Hermione a commencé. Elle me rappelle sans cesse mon échec… Mon erreur… Celle de l’avoir laissée partir… Je chuchotais afin qu’Hermione ne m’entende pas, pendant qu’elle insère la clé dans la serrure.

« La ferme ! Je suis occupé… Et tu sais bien que si je suis inutile, tu l’es d’autant plus. »

Je me frappai la tête pour appuyer mes mots. Que cette voix se calme, sinon je vais m’énerver…
Tu sais très bien ce que j’en pense. Elle est rentrée chez elle. Fais vite de même, avant qu’elle ne t’aperçoive par la fenêtre de sa chambre…
Ça me faisait mal de l’avouer, mais elle avait raison. Je me relevais, et pris le chemin de ma maison, passant à travers les bois. Je ne savais pas d’où me venait cette obsession pour Hermione, mais depuis le jour où elle avait décidé de ne plus m’adresser la parole, je me sentais obligé d’épier ses moindres faits et gestes. Ainsi, s’il lui arrivait quelque chose, j’étais le premier averti. Évidemment, c’était bien plus simple avant, lorsqu’elle se confiait d’elle-même, alors qu’à présent je suis obligé de faire tout le travail tout seul. Enfin soit, tant qu’elle ne s’en aperçoit pas, tout va bien. J’arrivai devant la sublime résidence de mes parents. J’ai toujours vécu dans ce monde puant l’argent. Mais je n’ai jamais eu que pour seule compagnie mon frère de trois ans mon cadet, et Maria, la domestique. Mes parents étaient perpétuellement absents, l’un travaillant pour l’ambassade en Angleterre, l’autre presque tout le temps en voyage d’affaires. C’est Maria qui nous a quasiment élevés, je dois tout à cette femme. Mais j’ai également appris à me démerder seul… Malgré mes vêtements et mes affaires de marques, je me suis fait des amis de tout milieu social. Dont Hermy…
Cesse un peu de penser ainsi. Tu es faible et pitoyable…
La rage au ventre, je lui répondis tout en ouvrant la porte donnant sur un immense couloir.

« Mais tu vas te taire oui ? Je fais ce que je veux, et ce n’est sûrement pas toi qui…
- Natoune ? Tu parles encore tout seul ?»

Aurélien. Mon petit frère, qui me toise de haut en bas. Pour un gamin de quatorze ans, je le trouve fort hautain… De plus, il vient de m’appeler Natoune. Je déteste qu’on m’appelle comme ça, et il le sait très bien. Sans même réfléchir, toute ma rage de la journée se déversa sur le pauvre Auré, qui venait de se prendre la plus grosse gifle de sa piètre vie.

« Je t’ai déjà dit des centaines de fois de ne plus m’appeler comme ça ! »

Tremblant, il me regardait d’un air vide, la main droite sur sa joue, la gauche tentant en vain de retenir le sang s’écoulant de son nez. Oh non, qu’est ce que je viens de faire moi…
Tu es vraiment con, tu le sais ça ?
Je m’approchai doucement de mon frère, pendant qu’il reculait, douteux. Je le pris dans mes bras.

« Excuse moi Auré, je sais pas ce qui m’a pris… »

Il ne bougea pas, amorphe. Le sang de son nez coulait sur ma chemise Oxford. Ça va être galère au lavage. Je le lâchai. D’un ton penaud, il m’annonça que je lui faisais peur, que je n’étais plus le même qu’avant. Qu’il ne reconnaissait plus son frère. Cela aurait pu être un beau moment d’excuse, de mots doux et d’amour fraternel, si seulement il n’avait pas terminé sa phrase par ce surnom que je déteste tant. Sans le vouloir, je l’empoignais par le col, le plaquant contre le mur, les pieds à quelques centimètres du sol. Grands Dieux, ce qu’il a grandi ce gamin !

« Allez, dégage sale gosse, avant que je ne m’énerve. »

Et lunatique en plus. Bravo, tu as toutes les caractéristiques pour figuré dans le grand livre des psychopathes reconnus ! A seulement 17 ans, bravo, franchement tu m’épates !
Je retournai dans ma chambre, pendant qu’Aurélien galopait pour tout raconter à Maria. Elle ne me fera rien de toute façon, elle est bien trop gentille pour ça…
Ma chambre, ce havre de paix. Aux quatre murs, étaient accrochées des photos d’Hermione. De toutes les fois où je l’avais épiée. Cela formait en quelque sorte mes trophées… Je les regardais encore, une par une. Comme je le faisais à chaque fois que je rentrais ici. Personne d’autre que moi n’y a jamais pénétré. Et que personne n’essaie de le faire. Je m’allongeais sur mon lit. Je me demande encore combien de temps il va lui falloir, avant de se rendre compte que je lui suis indispensable…


« Ah non, mais ça ne peut pas se passer comme ça ! Elle peut aller ou le voudra, elle ne saura jamais me fuir ! Tout ça pour aller ou ?! En Amérique ! A Las Vegas ! Mais quelle inconscience ! »

Furieux, je tournais en rond dans ma chambre, en me parlant à moi-même. Ou plutôt à la voix. Qui était bien silencieuse d’ailleurs.
Chut ! J’essaie de trouver des solutions pour t’aider figure toi !
Bien. Cherchons alors. Résumons d’abord la situation… Je viens d’apprendre qu’il y a deux jours, Hermione Laurent s’est envolée pour Las Vegas. Pour "refaire sa vie" soi-disant. N’importe quoi. Et moi dans tout ça ? Moi qui observais ses moindres faits et geste, qui la surveillais, la protégeais. Qu’est ce que je deviens si elle n’est plus dans le même pays que moi ? Je suis désespéré.
Bien qu’en réalité, la réponse soit toute simple. Moi aussi, je peux quitter Toulouse pour la ville des jeux d’argent. Après tout, les billets, ici, ce n’est pas ce qui manque. Rien ne m’attache à ce pays, si ce n’est Maria et mon frère. Je me suis coupé de toute vie sociale il y a bien longtemps… Les yeux figés sur une photo d’elle, le plan se fait de plus en plus clair dans ma tête.
C’est de la folie Nathan. De la folie pure…
Ça, ça m’était bien égal. Mon choix était fait. Dès que je le peux, je prends mon billet. Normalement, je serai à Las Vegas dans le courant de la semaine prochaine. Peut-être même j’irai à sa rencontre, et je m’excuserai pour la millième fois. Avec un peu de chance, elle trouvera touchant le fait que j’aie parcouru cette distance uniquement pour elle.
Tu m’écoutes parfois, tête de piaf ? C’est complètement dément ! Tu n’as que 18 ans, tu ne vas quand même pas emménager seul dans un pays auquel tu connais à peine la langue !

« Ce n’est pas à toi de me dicter ma vie. »

Me frappant l’arrière du crâne pour la faire taire, je courus dans le salon, volant jusqu’à mon frère. Ce dernier y était, engloutissant son bol de céréales en regardant Bob l’éponge. Je m’assis à côté de lui, passai mon bras autour de ses épaules et déposai un baiser sur sa tempe. Il faillit s’étouffer sous l’effet de surprise, me regardant d’un air effrayé. Les démonstrations d’affections n’ont jamais été de mise dans la famille, et ce, depuis des générations. Trop heureux de suivre cette tradition, Aurélien et moi ne sommes proches que dans les moments graves. Je comprends donc tout à fait son inquiétude. Je posai ma joue contre sa tête brune, et tentai de prendre le ton le plus léger possible.

« Faut que je te parle Auré. C’est assez urgent. »

Un nœud dans le ventre, je fis mes adieux à mon frère. Je compte revenir un jour, bien sur, mais pas de sitôt. Je ne sais pas ce qu’il adviendra, mais j’espère être à la hauteur au moment où je parlerai enfin à la femme de mes rêves…