Le soleil brillait dans le ciel depuis maintenant une semaine, on pourrait dire qu’une canicule se dessinait sur le Nevada depuis quelques jours et à chaque fois que la chaleur était aussi étouffante, Karen se dirigeait vers un endroit frais. Dans sa jolie petite maison de banlieue, la brunette avait une piscine, mais ce n’était pas la seule occasion de se baigner. Elle avait envie de la plage, l’eau chaude et les gens tout autour. En étant de congé, elle voulait profiter de cet instant de calme serein pour passer une agréable journée. Il n’y avait aucun cas désespéré comprenant du sang et des organes brisés en ce moment, alors pourquoi ne pas s’éclater un peu. Elle roula à bord de sa petite voiture rouge jusqu’à la plage et lorsqu’elle se stationna, la chirurgienne jeta un bref coup d’œil à la plage pour trouver la meilleure place. Elle agrippa son sac à dos et sa serviette et marcha paisiblement sur le sable chaud. La jolie Hurringhton tentait de ne pas se faire remarquer. Elle savait que beaucoup de gens la connaissait et le calme était la seule chose qu’elle avait besoin. Karen s’installa donc près d’un arbre, elle jeta sa couverture sur le sol et retira son t-shirt. Elle avait un joli bikini rouge en dessous, paraissant timide face aux regards des hommes autour, le joli médecin décida de s’assoir, mais en posant un pied dans le sable, son pied toucha une roche légèrement pointée qui lui ouvrit le pied. Un grand cri perçant sortit de la bouche de la jeune femme qui sautilla quelques pas avant de tomber dans un creux et de roula le long d’une petite colline et tomba face aux pieds d’une jeune femme rousse. Les yeux de la brune montèrent vers le ciel où elle pouvait voir le visage de la jeune inconnue. Elle rougit et dit. « Bonjour.. ! » S'exclama t-elle avec découragement.

Ce qui pouvait faire chaud! Bon d’accord, ce n’était pas aussi pesant qu’à New York, cependant pour la belle rouquine, un peu de fraicheur ne ferait pas de mal, étant prise sans air climatisée ni ventilateur pour le moment. Haidee avait donc abandonné l’idée de défaire ses nombreux cartons pour ainsi enfiler une paire de short en jeans et un chandail blanc. Même étant pratiquement nue, elle pouvait sentir la sueur perler sur son corps blême, ce qui ne présageait rien de bon; mieux valait prendre un vrai congé et sortir un peu, au moins faire une petite marche au bord de la plage pour souffler un brin. La rousse se mit donc en marche, effectuant des flips et des flops avec les gougounes qu’elle avait enfilées jusqu’à ce qu’elle gagne enfin le sable chaud. Une fois à destination, elle se pencha et retira les deux bouts de plastiques qui lui servaient de chaussures puis commença sa petite promenade, souliers en mains, touchant par moment l’eau ici et là avec ses pieds nus. Ce que ça pouvait lui faire un bien fou! New York n’était pas la place rêvé pour les baigneurs professionnels et Lee se félicitait d’avoir choisi cette magnifique ville lumière. D’accord, elle n’avait pas encore mis les pieds dans un casino puis n’avait encore adressé la parole à personne, mais cela était une question de temps, elle le sentait au plus profond d’elle-même.

Haidee continuait donc sa route tranquillement, jetant quelques regards ici et là aux gens qui profitaient du beau temps entre amis, jusqu’à ce qu’elle manque de perdre pied. Au dernier moment, elle se remit sur pieds, redressant son équilibre à une allure presque hallucinante; elle était saine et sauve, heureusement…pas comme cette brunette qui lui mangeait pratiquement les orteils. Huu…bonjour, avoir su j’aurai traîné mon appareil! Dit-elle quelque peu déconcertée par les événements.

Karen Hurringhton se retrouvait dans une facheuse situation. Elle espérait seulement qu’il n’y aille pas de paparazi de proche pour prendre la brunette en clichée. Elle détestait qu’on vienne se mêler de sa vie comme ça. Oui, autrefois, elle avait été la fille d’un des hommes les plus riches de Las Vegas et oui, ensuite, ils avaient tous perdu parce que son père était un escroc, alors pourquoi l’épiaient-ils toujours. Aujourd’hui, Karen n’était qu’une chirurgienne comme on voyait partout, un être humain sans spécialité hors du commun. Elle voulait qu’on lui fiche la paix avec tout ça. Dès qu’elle releva le regard vers l’inconnu devant elle, Hurringhton se sentit des plus mal à l’aise, mais quand la femme ouvrit la bouche et lui parla de son appareil photo, elle se sentit aussitôt complètement hors d’elle et choquée par la situation. Karen se redressa avec maladresse et réussit à se relever, elle retira le sable de son corps humide et serra les dents. « Pas une autre paparazzi, j’en ai marre de tout ça ! Je suis tout de même pas Paris Hilton, où une de ses blondes godasses dans ce genre ! J’ai une vie moi, je suis une femme normale qui a des besoins et des envies, alors foutez moi la paix avec ça. » Aussitôt terminée, elle avala sa salive de travers et fixa la rouquine sans rien dire. « Désolé, j’ai vraiment été grossière ! Je suis si idiote parfois, j’ai même peur de me regarder dans le miroir quand je me lève la nuit et qu’il fait noir ! » Karen fronça les sourcils, ce qu’elle disait n’avait pas vraiment de sens, elle se trouvait présentement réellement idiote face à cette inconnue devant elle.

Les yeux de la rouquine s’arrondirent Presque aussitôt. Elle avait simplement voulu rigoler un peu en lançant cette phrase des plus banales et voilà qu’elle s’en prenait plein la tête, sans même comprendre pourquoi. Apparemment c’était une célébrité ou quelque chose dans le genre…si les paparazzis lui courraient après…Elle leva les sourcils puis les rebaissa aussi rapidement, effectuant un simple mouvement d’yeux pour démontrer son étonnement. D’accord…disons simplement que je n’ai aucune idée de qui vous êtes et que je ne suis pas une paparazzi… Elle reposa son regard sur les gens qui marchaient autour d’elle, dire qu’elle ne faisait que profiter de la petite fraiche du bord de l’eau pour se détendre un peu avec tous les cartons qui lui restait encore à déballer à la maison… Seulement avoir su que t’étais une de ces célébrité… Dit-elle juste avant de se faire couper la paroles par les dires désolés de la jeune femme quelque peu désinvolte. Apparemment elle avait peur de son propre reflet dans la glace durant la nuit, Haidee ne put se résoudre à garder cela pour elle et explosa de rire. Il devait bien y avoir une raison pour qu’elle lui dise ce genre d’information de toute manière, ce ne devait certainement pas être un immense secret si elle le balançait comme ça, à qui veut bien l’entendre, pourquoi se retenir?! Vraiment? Répéta la jeune rouquine tout en portant sa main à sa bouche, ne voulant pas rire de nouveau, si réellement l’information était des plus sérieuses.

Karen Hurringhton se retrouvait face à une situation plutôt gênante. Après avoir carrément envoyé promener l’inconnue face à elle, celle-ci lui avoua ne pas être un paparazzi. Il fallait croire que Karen avait le don de s’embarquer dans divers situations étranges. Elle n’arrivait pas à agir normalement depuis l’arrestation de son père. On l’avait trop souvent traquée dans le passé par des journalistes qu’elle n’arrivait pas à en rencontrer un qui avait une autre pensée que de lui donner la une du journal du lendemain. Karen se rappelait bien d’avoir passé à deux doigts de devenir ami avec un journaliste timide et sympathique qui lui avait finalement totalement jouée dans le dos. Elle se gratta alors l’arrière de la tête, est-ce qu’elle devait réellement la croire ou pas ? « Pas une paparazzi, je peux vous fouiller pour voir ? Parce que j’ai un peu de mal à croire, on me l’a fait souvent ce coup là. » Elle fronça les sourcils, en attente d’une preuve. Elle regardait la rouquine qui semblait plus persuasive que les autres, disait-elle vrai, peut-être bien. Elle racla sa gorge et croisa les bras. « Tu ne me connais vraiment pas.. pas que j’ai la grosse tête, loin de là. Je suis une Hurringhton, la fille de Brad Hurringhton… je suis pas une starlette ou une chanteuse pop, juste une médecin qui veut la paix ! » Elle se laissa tomber dans le sable, découragée par la situation. Évidemment, sa petite révélation avait bien fait rire la journaliste. Elle soupira et dit. « Je suis juste épuisée de me voir en photo… c’est tout ! Alors vous faites de la photographie amateur ou.. ? »

Visiblement la rouquine ne lisait pas assez les journaux et ne regardait pas assez les nouvelles car plus la brunette lui lançait son nom entier à la figure et moins cela lui rappelait quelque chose… d’accord, elle n’avait aucune attirante pour les actualités, mais si vraiment son père était aussi important, peut-être qu’elle devait la connaitre un peu, ce devait simplement être sur le moment, où alors ça ne lui disait réellement rien parce qu’elle ne le connaissait vraiment pas… enfin bref, le rouquine fronça les sourcils tentant de comprendre tout ce charabia, en vint. Elle se recula d’un pas au même moment que la jeune femme se laissait tomber au sol, complètement découragée, après lui avoir demandé des preuves. Apparemment cette dernière était quelque peu cinglée et franchement ça commençait à effrayer Haidee; si la rouquine était bien folle par moment, mais ça c’était tout un autre genre. Écoutes, si vraiment t’es tannée de te faire suivre par les paparazzis, faudrait peut-être que tu te calmes, crier ton nom tout entier t’aidera pas j’crois bien! Avoua sincèrement la rouquine tout en s’installant dans le sable, aux côtés de la jeune brunette visiblement en manque de vie sociale, autre que via le monde des médias. Évidemment Haidee n’était pas le genre de femme à se prendre la tête pour quelqu’un d’autre, mais vraiment cette nana semblait des plus troublées… Je travaillais pour le Time, à New York…j’suis une nouvelle arrivante, pas encore de boulot mais je suis loin d’être une amateur! Dit-elle sérieusement, tout en déposant ses sandales à quelques centimètres de ses jambes. N’empêche que j’te connais toujours pas… j’espère au moins n’avoir jamais rien photographié quoi que ce soit sur toi, sinon j’ai l’impression que tu vas finir par tuer quelqu’un! Pouffa ensuite la jeune rousse, tentant de se rappeler si elle l’avait déjà vu à quelque part.

Karen Hurringhton observait la jeune femme avec un petit sourire. Elle voyait bien que ce n’était pas un imposteur ou bien une folle de paparazzi qui souhaitait seulement lui jouer dans le dos. La brunette était toujours dans le sable, en maillot de bain deux pièces, à discuter avec cette femme. Elle savait qu’elle était étrange et cette dernière semblait réellement le croire. Lorsqu’elle haussa le ton, Karen se mordilla la lèvre et leva la main en l’air en hurlant. « Haha ! Je t’ai eu, ça veut dire que tu connais bien mon nom ! C’est ça… » Et elle constata que cette femme semblait des plus sincères et perdus face à tout ça. Elle racla sa gorge et baissa les yeux pour éviter son regard. « ou peut-être pas finalement.. je m’excuse, je veux dire pour tout ça, je suis bête et sur les nerfs en ce moment. Je pense qu’on pourrait recommencer à zéro. Je m’appelle Karen Hurringhton, je suis chirurgienne et originaire de Vegas et vous ? Mise à part que vous êtes native de New York et que vous avez fait de la photographie, est-ce que vous avez un prénom ? » Demanda-t-elle directement, mais en même temps avec une pointe de malaise. Au moins, la jeune rousse semblait avoir du talent et de l’ambition, c’était bien dans le métier. Elle ne la connaissait pas et espérait que ça pourrait rester ainsi. Elle souriait timidement face à la rousse en attendant une réponse de sa part.

Inévitablement la brunette questionna de nouveau la rouquine à propos de son nom alors qu’elle mentionnait le New York Time dans ses emplois passés. Elle comprit ensuite qu’elle ne voulait pas l’embobiner et se tut finalement, proposant de remettre les pendules à l’heure en partant de zéro. Bien sûr que j’ai un nom, je n’suis pas aussi populaire et connue que toi, ce que j’aimerai par contre mais oui, j’ai bien un nom moi aussi. Dit-elle en riant, jetant son regard émeraude sur la jeune femme complètement sur les nerfs avec cette histoire de photo. Haidee Savannah Se contenta d’avouer la rousse tout en souriant. Forcément vous faites les choses en grands; chirurgienne, Las Vegas… ça vous réussit en tout cas. Continua de raconter la jeune femme envers son interlocutrice qui semblait se calmer, jetant un coup d’œil ici et là sur son corps recouvert d’un mignon maillot de bain deux morceaux. Haidee elle, ne portait que très rarement des costumes de bain, elle préférait de loin se baigner en short en en chandail lousse; elle se foutait bien des autres, seulement se voir aussi peu vêtu la rendait mal à l’aise…peut-être savait-elle qu’on la regarderait comme elle avait tendance à le faire au autres…enfin, elle releva les yeux et les pointa sur les vagues de la plage bondée de gens tous aussi bronzés les uns que les autres. En tout cas, on n’peut pas dire que je sois de la région avec mon teint de fantôme! S’exclama la rouquine, touchant son bras pour démontrer son extrême pâleur. Mes cheveux ont beaux être les plus merveilleux du monde, ma peau elle…bah elle gâche tout ! Rigola ensuite Haidee, portant de nouveau son regard sur sa première rencontre depuis son arrivée.

La chirurgienne était toujours dans le même état. Elle se retrouvait assise dans le sable chaud de fin de l’été, observant de haut la jeune rouquine qui passait son temps à lui répondre avec beaucoup de tact. On ne pouvait pas dire que ça déplaisait à Karen, elle appréciait même plutôt cela. La brune tacha de bien l’écouter, de sourire et d’y répondre avec une pointe de sympathie. Bien que leur rencontre n’avait pas été des plus douces, celle-ci croyait qu’elle pourrait se rattraper avec elle. « C’est un joli nom Haidee et je suis certaine qu’un jour, vous pourrez parcourir Vegas et m’attaquer avec votre appareil photo comme tous les autres. Sinon, ne pensez pas que je suis une célébrité ici, je suis seulement la fille d’un homme célèbre pour son argent et son casino. Enfin, il l’était, maintenant il pourrit en prison… » Elle baissa la tête tristement face à son histoire, elle n’en était certainement pas très fière, alors pourquoi ne pas être sincère pour une fois. La chirurgienne afficha un petit sourire lorsque Haidee lui avoua être surprise par son métier. L’humour de la rousse sur son teint l’amusa beaucoup. Karen éclata de rire et posa une main sur son visage par la suite, se laissant tomber sur le dos, après tout, elle était assise sur une colline, ce n’était pas bien grave. « Ouais, on voit que vous n’avez pas le teint du coin, mais vous êtes très jolie, j’adore vos cheveux, le roux, j’ai toujours trouvé ça jolie ! » Elle s’arrêta et se lança pour répliquer. « Dites, je peux vous payer un truc à manger ou à boire pour me faire pardonner ? »

Le soleil plombait réellement fort en cette longue journée de semaine; le vent était présent au bord de l’eau, mais pas assez pour rafraichir la jolie rousse qui souriait depuis un bon moment. Elle ne s’attendait franchement pas à se faire rentrer dedans au beau milieu de la plage, encore moins de tomber directement sur quelqu’un de connue par le monde des médias, – ce qui ne lui déplaisait pas – il fallait dire qu’elle s’emmerdait longuement dans son appartement pratiquement vide. Seuls les boites lui tenaient compagnie depuis son arrivée et puis sortir n’était pas dans ses plans, heureusement que la jolie Haidee avait cru bon de prendre l’air pour une fois, jamais elle n’aurait fait la connaissance de personne dans le cas contraire!

La rouquine marqua une pause avant de retourner sa tête vers son interlocutrice qui venait de se laisser tomber dans le sable. Apparemment elle n’avait pas peur de se salir, ni même d’avoir du sable dans les cheveux; un second sourire émergea de son visage avant qu’elle ne fasse de même. « C’est un joli nom Haidee et je suis certaine qu’un jour, vous pourrez parcourir Vegas et m’attaquer avec votre appareil photo comme tous les autres. Sinon, ne pensez pas que je suis une célébrité ici, je suis seulement la fille d’un homme célèbre pour son argent et son casino. Enfin, il l’était, maintenant il pourrit en prison… » Merci, mais t’en fais pas pour moi, j’crois pas être en mesure de me rabaisser au niveau des paparazzis pour payer mon loyer; je suis photographe depuis tellement longtemps que je ne me souviens même pas avoir fait autre chose! Dit-elle franchement à sa nouvelle connaissance qui à la fin de ses paroles semblait quelque peu…déçu ou bien triste, bien qu’Haidee soupçonnait un vague mélange des deux. La plupart des riches gens d’affaires finissent comme ça tu sais…seulement toi y’a fallu que ça devienne public. Continua d’expliquer la rouquine pour tenter de lui redonner le sourire. Simplement elle n’avait pas tellement envie de continuer sur cette lancée, la brunette semblait bien plus sereine lorsque d’autres sujets de conversations étaient sur le tapis et éviter un peu de malaise n’était pas à proscrire pour la douce qui venait à peine d’arriver.

Un peu plus enjouée, l’interlocutrice avoua aimer ses cheveux et surtout avoir un faible pour la couleur, ce qui fit rire Lee, n’étant pas habitué de recevoir ce genre de compliment sur ses cheveux. Bah merci, certes le roux c’est bien, mais le brun c’est mieux, non? Répliqua enfin la belle tout en riant; elle préférait de loin la couleur de sa nouvelle copine. Puis, suite à une petite minute de silence, alors que toutes les deux devaient très probablement regarder les nuages dans le ciel d’un bleu turquoise, Karen proposa de se racheter en lui payant quelque chose à manger, offre très raisonnable selon Savannah qui se releva presqu’aussitôt. J’attendais que ça! Dit-elle tout en souriant. L’air climatisée est comprise dans le prix? Rigola ensuite la jeune femme tout en levant les sourcils.

La relation entre Karen Hurringhton et cette jeune inconnue semblait un peu mieux qu’il y avait quelques minutes. Elle appréciait sa compagnie et Haidee semblait des plus amusantes. Elle avait un franc parlé qui plaisait beaucoup à la chirurgienne et malgré ce qu’elle avait jugé au départ, la photographe n’était pas ce qu’elle semblait être vraiment, ce qui était un point positif. La brunette était maintenant sur ses deux pieds à écouter les commentaires que portait la jeune rousse face à la situation, ce qui lui décrocha un léger sourire. « Et bien, si tu évites de devenir aussi barge que ceux-là, c’est un plaisir pour moi ! alors et tu as totalement raison, l’argent fait faire des choses idiotes.. ma mère se retrouve sans la fortune de mon père qu’elle avait toujours obtenu et doit vivre dans un petit appartement contrairement au luxe qu’elle s’était habituée … je ne plains pas le style de vie qui n’était qu’une chance, mais elle est vraiment malheureuse, surtout sans mari… enfin, je vais arrêter de parler de ma vie. » Dit-elle avec un petit sourire. Ce n’était pas un sujet qu’elle abordait souvent, alors cela la rendit plutôt mal à l’aise. Hurringhton se gratta l’oreille timidement et repoussa ses cheveux derrière celles-ci. Elle sourit et se mit à marcher vers la colline qu’elle avait trébuchée quelques temps plus tôt. « Ouais, je suis certaine que c’est plus frais là-bas qu’ici.. Alors allons-y ! » Conclut-elle en marchant jusqu’au petit restaurant avec Haidee.

TERMINÉ