Comme chaque matin, avant d'aller travailler, je m'arrête au Starbuck pour prendre un café au lait, que je bois ensuite dans mon bureau. Comme chaque matin, l'endroit est bondé. Heureusement que je n'ai pas d’horaires fixes et que je peut aller au bureau quand je veux, rentrer chez moi quand je veux et même bosser chez moi si je veux, sinon, je serais contrainte d'annulé cette petite habitude. A moins de venir une demi heure à l'avance, mais sans façon. Enfin bon, là n'est pas le problème, d'ailleurs, il n'y a aucuns problèmes.

Ce matin, donc, alors que je fais la queue depuis cinq minutes, je crois reconnaitre la personne qu'il y a devant moi : Celían. J'ai fait sa connaissance au Country Club, alors que je me rendais à une soirée avec mon petit ami, qui travail là bas. Celían, était présent car il devait faire un article pour son boulot, il est journaliste. Nous avons un peut discuter, puis, quelques semaines plus tard, je l'ai recroisé dans le cadre d'une affaire sur laquelle je bossais et dont il était un témoin clé. Nous avons finit par sympathiser et depuis, il n'est pas rare que je le croise au Starbuck ou lorsque je vais déjeuner.

Sans plus d'hésitation, je fais une légère pression sur son bras, pour lui indiquer ma présence, surpris, il se retourne.

- Salut ! dis-je, avec un sourire.

Nous étions vendredi, et comme chaque vendredi les vestiges de ma longue semaine de travail commençaient à se faire sentir. Pendant deux semaines, j'avais travailler à la maison, car Laura, ma petite sœur âgée de sept ans était venue passer ses deux semaines de vacance chez moi. Maintenant qu'elle était repartie, il fallait que je me remette dans l'ambiance, et je dois avouer que ça avait été difficile.

La file d'attente avant de pouvoir commander mon café était longue ce matin, trop longue, je commençais sérieusement à en avoir marre d'attendre, j'avais bien envie de faire demi tour, mais j'avais besoin de ce café, sinon, je ne tiendrais pas le coup, trop fatiguée. Je reconnu soudain la silhouette du jeune homme juste devant moi, et le salua aussitôt. Sans mon café, je le suivis à une table ou je posa mes fesses, une serveuse finira bien par me prendre ma commande.

- Je vaaaaaaaaaais bien et toi ? dis-je, en baillant, désolée.