silas azraël-harvey hopkins

PRÉNOMS: silas azraël-harvey. NOM: hopkins. NATIONALITÉ: américain. LIEU DE NAISSANCE: birmingham. DATE DE NAISSANCE: le 3 juillet 1986. AGE: 26 ans. A LAS VEGAS DEPUIS: 12 ans. MÉTIER OU ETUDE: chargé de communication évènementielle. STATUT: célibataire. SITUATION SOCIALE: moyen. TON JEU PRÉFÉRÉ: la roulette . SI TU ÉTAIS UN FILM: friends with benefits . SI TU ÉTAIS UNE CHANSON: righteous brother - unchained melody . SI TU ÉTAIS UN SMILEY: . SI TU ÉTAIS UN OBJET: une ashton martin . SI TU ÉTAIS UN PLAT: des pâtes au pistou . TON PLUS GRAND RÊVE: être un superhero TA PLUS GRANDE PEUR: perdre un proche . AVATAR: andrew garfield .

∞ devilishhowls/manon.

AGE: 18 yo. RÉGION: paca . VOTRE AVIS SUR LVB: ce forum m'a totalement fais craquer bon accueil, design extra, etc etc . COMMENT AS-TU CONNU LVB: grâce à bazzart. PERSONNAGE INVENTE OU SCÉNARIO: inventé. CRÉDITS: gifs et icones sur tumblr & avatar par milou. AUTRE COMPTE: aucuns. CÉLÉBRITÉ: le plus beau, le plus magnifique, le plus orgasmique de tous, le dieu andrew garfield . CODE DU RÈGLEMENT: Kiki valiiiiiiiide

∞ story of a gambler.

3 juillet 1986 à 1h57 AM - Allongée sur un grand lit blanc, des tuyaux dans les bras et une arrivée d'oxygène sous le nez, la jeune femme tenait pour la première fois son petit garçon dans les bras, sous le regard de toute l'équipe médicale qui avait été présente lors de l'accouchement. Une faible sourire aux lèvres, elle se contentait de regarder ce petit bout d'homme qui était fait de son sang et de sa chair. C'était son premier enfant et elle n'avait même pas atteint l'âge majeur. Elle n'avait que 17 ans à ce moment là et avoir un enfant à cet âge, aussi jeune, présageait malheureusement de nombreuses difficultés dans sa vie. Ses études en prirent en coup puisqu'au lieu de bosser ses cours lorsqu'elle avait un temps de libre, elle était obligée d'aller travailler quelque part pour se faire des sous et pouvoir nourrir et subvenir aux besoins de son fils. Au lieu de sortir et d'aller se détendre avec ses amis après les cours, il fallait qu'elle s'occupe de son fils. Elle était seule à s'occuper de moi. Mais où était donc mon père à ce moment là ? Cet homme que je n'ai jamais connu et que je ne connaitrais probablement jamais. Ma mère était tombée folle amoureuse de cet homme qui ne l'aimait pas. Lors d'une soirée bien arrosée, ils avaient couché ensemble sans se protéger et ma mère était tombée enceinte, par accident. Oui, j'étais un accident. Ni ma mère, ni mon géniteur n'avait eu l'intention d'avoir un enfant aussi jeune. Lorsque mon père avait appris la grossesse de ma mère, il avait décidé de ne pas me reconnaître et il était parti, je ne sais où sans plus jamais donner de nouvelle. Ma mère quant à elle, n'a jamais voulu avorter. Heureusement, sinon je n'aurais jamais été là.. Même si je n'aurais jamais dû être là, elle m'a toujours aimé et ne regrette pas de m'avoir mis au monde même si elle a toujours beaucoup souffert du départ de cet homme que je ne considèrerais jamais comme mon père. Même par curiosité, je ne chercherais jamais à le retrouver ou le connaître, il m'a abandonné à la naissance, moi et ma mère, alors il ne mérite pas qu'on lui montre cette attention. Et puis de toute façon il s'en fiche il n'a jamais cherché à nous revoir.

Pendant que ma mère allait en cours, je restais chez mes grands parents qui s'occupaient de moi. Après que ma mère eu enfin passé son diplôme, elle galéra plusieurs moi pour se trouver du travail. Elle enchaîna les petits boulots, puis fini par se trouver un CDI dans une entreprise avec un poste de secrétaire. Elle pu ainsi se prendre un appart' pour nous deux et être indépendante. J'ai donc grandis dans un petit appart' à Birmingham, ville dans laquelle je suis né. Ma mère étant une femme très débrouillarde et courageuse, elle bossait très dur afin que je ne puisse manquer de rien. Les années passèrent et je fis mon entrée au collège. Même si je n'avais pas toujours le nez dans mes leçons, j'avais beaucoup de facilitées pour apprendre et pour comprendre. Heureusement car j'étais plutôt du genre fainéant et à s'inventer toutes sortes de maladies pour rester chez moi au lieu d'aller en cours. C'était un supplice pour moi d'y aller. Entre les crétins de ma classe qui se foutaient de mes cheveux blonds mal coiffés et des mes fringues ringardes, les profs qui me dérangeaient sans arrêt en me punissant car je ne faisais pratiquement, voir même jamais mes devoirs, et la cantine dégueulasse dans laquelle je devais prendre mon repas tous les midis, autant dire que le collège je l'avais en horreur, vraiment. Et en plus de cela, ma mère s'était dégotté un sale type au travail et ils avaient finis par sortir ensemble et plus tard vivre à la colle, pour mon plus grand bonheur, hum hum.. Bon, ce n'est pas que j'étais jaloux, loin de là quand même; mais j'avais l'impression que cet homme profitait d'elle. Déjà que ma mère ne gagnait pas des masses par moi, il se faisait entretenir. Bon nous n'étions pas pauvres non plus, mais je ne supportais pas que ce type ne mette jamais la main à la pâte et profite de ma mère. Et en plus de cela, je me demandais pourquoi il n'était pratiquement jamais à la maison. Malheureusement, ma mère était naïve, beaucoup trop. Elle ne voyait jamais le mal, jusqu'au jour où elle finit par lui faire face. Ils restèrent ensemble pendant près de trois ans et demi. Cependant, un soir en rentrant des cours, je venais à peine de franchir le pas de la porte de notre appart' que j'entendis des sanglots venant de la cuisine. « Salut Man', je suis rentré. » Aucunes réponses. « Youhou Man' t'es là ? » Je posais alors mon sac devant l'entrée et pénétrai ensuite dans la cuisine où je vis ma mère assise sur une chaise, un mouchoir à la main et son portable dans l'autre. M'approchant jusqu'à elle, je posais une main sur son épaule et lui demandais doucement : « Qu'est-ce qu'il se passe, qu'est-ce que tu as, pourquoi tu pleures ? » Elle relevait alors ses yeux embués de larmes pour me répondre : « Il est partit, il m'a quitté.. » A c'est mots, je compris alors tout de suite ce qu'il en était. « J'suis désolé.. Ça va aller t'inquiètes pas. » Ce dont je m'étais toujours douté s'était avéré être la vérité. Ce conn*ard s'était foutu de ma mère, de nous. En cet instant même, je voyais tellement rouge que s'il avait été en face de moi, je l'aurais probablement tapé tellement fort qu'il aurait fini à l'hôpital sans regrets de ma part. Cela faisait deux fois qu'un homme brisait le cœur de celle qui était la plus chère à mes yeux, ma mère. Ce profiteur avait ruiné ma mère jusqu'au dernier sous, lui avait promis monts et merveilles, mais elle avait fini par apprendre qu'il était déjà marié et qu'il n'avait jamais était sérieux avec elle. Je comprenais désormais pourquoi il n'était pratiquement jamais là. Autant dire que j'avais vraiment la haine à ce moment là.

Plusieurs semaines s'étaient écoulées depuis ce jour-là. Nous étions samedi, en plein déjeuner lorsque je lançais à ma mère, en plein milieu de notre banale conversation : « Et si on partait ? » Ma mère, complètement prise au dépourvu par ma question me demandait en retour : « Hein ? Pourquoi tu veux qu'on parte ? » Je m'empressais alors de lui répondre : « Je veux dire et si on quittait Birmingham ? On peut aller au Etats Unis, je sais pas moi. » Ma mère paraissait étonné que j'aborde ce sujet là, moi qui avait toujours été attaché à ma ville natale. « Mais pourquoi veux-tu qu'on parte Azra' ? Notre vie est ici, je n'ai même pas les moyens de partir aux Etats-Unis.. » Je rajoutais alors avec beaucoup plus d'entrain : « On a beaucoup trop de mauvais souvenirs ici, ça nous ferait du bien je pense de découvrir un nouvel horizon. » La discussion avait continué pendant de nombreuses minutes. Ma mère n'était pas trop favorable à cette idée au départ, puis elle avait fini par être d'accord. Nous avions mis des sous de côté pendant longtemps, puis considérant que nous avions assez économisé, nous quittâmes l'Angleterre pour emménager à Las Vegas, où ma mère trouva assez rapidement du travail. J'avais 14 ans à cette époque là et je continuai mes études. J'avais intégré un nouveau lycée et je n'ai eu aucuns mal à me faire à ce nouvel environnement. Je me suis fais de nouvelles fréquentations, de nouveaux amis. C'était une toute nouvelle vie qui commençait et j'espérais qu'elle allait être bien meilleure. Après avoir décroché mon diplôme du lycée, je poursuivis mes études à la faculté. Je déménageais alors de chez ma mère et je réussis à me trouver un petit studio et un job afin de pouvoir me payer mes études et tout ce dont j'avais besoin. A l'âge de 24 ans, je mis fin à mes études et après plusieurs mois de galère à déposer des cv de partout à droite et à gauche, je réussis à me faire embaucher dans une entreprise en tant que chargé de communication évènementielle, un poste que je n'aurais jamais pensé occupé un jour. J'exerce ce métier depuis deux ans désormais et je ne m'en plein pas puisque j'ai bien besoin de ce travail si je veux pouvoir vivre convenablement.