Taylor Harper Valentyne Jones

21 ans américaine étudiante en mannequinat célibataiiiire

C'est ma liiiiife

"Mademoiselle, je pense que le traumatisme que vous avez vécu fait que vous n'êtes plus ce que vous étiez avant."
Monsieur le psy, vous croyez que je sais pas ce que vous êtes en train de me dire? Vous croyez que je suis arrogante, mesquine, sadique, garce et tout ce qui suis parce que j'avais juste envie de changer, comme ça? Franchement vous servez à rien.
"Attendez, laissez moi parler ..."
Nan, c'est moi qui commence. On est là pour parler de ma vie, oui ou merde?
"Mais, je..."
D'accord, alors voilà. Je m'appelle Taylor Harper Valentyne -nom de ma grand mère- Jones. J'ai pas trop de surnom, vous pouvez m'appeler Taylor, Harper ou Valentyne je m'en fou. Tout a commencé un beau jour d'été, le jour où ma mère a rencontré mon père. C'était au lycée, le plus réputé de tout Seatte, la rentrée des secondes plus précisément. Ma mère et mon père étaient dans la même classe, et l'un à la suite de l'autre dans l'ordre alphabétique, ce qui veut dire qu'ils étaient à coté dans la plupart des cours. Et, dès le premier regard, ce fut le coup de foudre. Y'avais, vous savez, la petite étincelle dans leur yeux qui faisait qu'ils allaient forcement finir ensemble. Et c'est ce qui arriva. Le soir même de la rentrée, une première fois commune, magique, mais malheureusement -pour eux- sans protection. Après cette nuit de folie, ils étaient fous amoureux l'un de l'autre. Vous savez, l'amour fou, l'amour que tous les gens qu'on croise dans la rue disent "oh ils sont chous", ou encore "oh qu'ils sont mignons". C'était comme ça, ils s'aimaient. Le problème c'est que, à peu près 1 mois plus tard, ma mère découvrit qu'elle était enceinte -de moi ben sur-. Mais quand elle l'annonça à mon père, ce fut un choc. Il décida de stopper leur histoire. Après la rupture, ma mère sombra dans.. le chocolat et la glace au caramel. Et non, ma mère n'est pas et ne sera jamais une addict de la drogue! Bref, ou j'en était déjà... Ah oui! Elle pleurait toutes les nuits et passait ses journées à ça. Malheureusement, le deux janvier mille neuf cent quatre-vingt un, je suis née. Un petit -heu GROS- bébé qui n'a pas pleuré à la petite tappe du médecin, mais qui a quand même finit par crier. Finalement, à la sortie de la maternité, mon père était là. Et ouais, il avait pas résisté à ma petite bouille d'ange, mais surtout à la beauté de ma mère. J'était donc aux petits soins pendant toute mon enfance. J'étais aussi une élève sage, bien élevée, et j'avais un très bon bulletin. J'étais aussi la "chouchoute", mais j'étais très timide. Je n'avais pas d'amis, j'étais très solitaire. Et là, monsieur, vous devez vous dire que c'est pas du tout moi, hein?
"Oui mais, heu..."
Donc je continue. Un jour, pour l'anniversaire d'une de mes rares amies, on était partis en boite de nuit. Mes parents avaient accepté parce que j'avais de super notes. Bref, tout le monde s'éclatait, sauf moi. J'ai donc décidé de sortir. J'étais sur mon portable, quand soudain, un homme vint me parler. "-Hey, beauté. Ca te dit de venir avec moi?Je préférais garder la tête sur mon portable et ne rien dire. Allez quoi! Viens, on va bien s'amuser!Il pris ma main. Je me débattais tant que je pouvais, puis lui donna une claque.Alors tu veux jouer à ça, beauté. Tu vas voir ce que tu vas voir!Après m'avoir violée, il me laissa là, dénudée. Je n'avais jamais eu aussi mal. J'ai mit énormément de temps à oublier, énormément de temps à comprendre que je devais changer. Que je devais plus me laisser faire. Et c'est ce que j'ai fait. Maintenant, je suis tout l'inverse de ce que j'était avant. Et je ne veux plus jamais revenir en arrière. Plus jamais. Voilà, c'était le résumé de ma vie.
Je m'avançais vers lui, pris sa tête entre mes deux mains, et l'embrassa langoureusement, tout en enlevant mon T-shirt.
"Mademoiselle, excusez moi, que faites vous? S'il vous plait..."
Je lui fit signe de se taire en mettant mon doigt devant sa bouche, et je pense que la suite, vous la connaissez.