|
∞ story of a gambler.
Je m’appelle Sarah, Emily, Adriana, Neves, Zhanna. Je suis anglaise, américaine, russe, portugaise, espagnole. J’ai vingt-trois ans, vingt-cinq et encore dix-neuf ans, parfois même vingt. J’ai quarante vie, une bonne centaine de mensonges sur la conscience et un lourd passé derrière moi. En réalité ? Je suis une petite blonde aux yeux verts, au sourire angélique répondant au nom de Brooklynn Oxana Heaven. Mais généralement on m’appelle Brook. Je suis née à Miami, en Floride et, ma vie est bien loin d’être un Paradis. Quoi ? Vous ne me croyez pas ? Je vous promets que c’est la vérité. Mes parents sont Alice et Darren Heaven, mariés quinze ans plus tôt à Las Vegas les amis. Ils m’ont eu quand ils avaient tous deux vingt ans et se sont rencontrés dans une boutique à Miami. Ma mère était vendeuse dans le prêt à porter et mon père guitariste dans un groupe de rock. Autre preuve ? Euh… Regardez mon permis de conduire ou ma carte d’identité et vous verrez. « Pour la troisième fois, comment t’appelles-tu ? » Assise sur une chaise, les bras croisés, un regard noir rempli de haine envers mon interrogateur, je soupirais pour la je ne sais combientième fois de la soirée. Une longue table nous séparait l’un de l’autre et, j’étais ravie ne plus avoir à supporter cette odeur de café mélangé à un chewing-gum datant surement de la veille ! « Pour la troisième fois, Maelys Hansen ! Maintenant, puis-je enfin savoir pourquoi je suis ici s’il vous plait ? » Je me levais et me penchais au-dessus de la table avant d’adopter un sourire narquois. Ce n’était pas la première fois que je me faisais chopée et pourtant, je m’en étais toujours sortie. Aujourd’hui encore, j’en étais certaine, j’étais bien plus maligne que ces pourris. Je savais exactement pourquoi j’étais ici. J’étais une menteuse hors pair et une voleuse, une tricheuse de première classe. « Peut-être en raison de votre petite virée au casino mademoiselle Hansen. Combien avez-vous gagné ce fameux soir ? » De plus belle je sourie en me remémorant cette soirée de la veille. Je ne volais dans les caisses des casinos, je comptais uniquement les cartes. Quelque chose que mon père m’avait appris avant de s’enfuir comme un moins que rien, un don du ciel tout simplement. J’écartais ma chaise et m’avançais un peu plus près de l’inspecteur, uniquement par provocation. [coloindianred]« La chance du débutant, vous connaissez ? Vous n’avez aucune preuve contre moi. Sur ce, plus de vingt-quatre heures d’interrogatoire… Aïe ! Vous avez de la chance que je ne vous colle pas un procès au cul ! »[/color] Je quittais la salle sûre de moi et à la fois énervée de m’être fait une nouvelle fois prise au piège et heureuse de m’être enfin débarrassée de ces flics. « Bande de connards ! » Murmurais-je en sortant du commissariat laissant ainsi la porte principale claquée. Je suis journaliste, mannequin, vendeuse au centre commercial, professeur d’italien au lycée. Je passe mes soirées en boîte de nuit, à regarder un bon film à la télévision ou au cinéma. En réalité ? Je suis une accro aux jeux, une arnaqueuse de haut niveau et passe ma vie dans les casinos. Mon nom de Brooklynn Heaven et j’en suis fière.
Une fois sortie du commissariat, j’essayais tout de même de réfléchir à la situation dans laquelle je m’étais fourrée. Je n’en étais pas à ma première prise et cela commençait à faire beaucoup d’identité sur le dos, si bien que du jour au lendemain, je pouvais être envoyée en taule. Toutes mes pensées, je les entendis de vive voix une fois rentrée à la maison. « A quoi tu joues ? » Vint finalement à me demander mon demi-frère, Garrett, assez énervé qui plus est. Je levais les yeux au ciel en retirant mon manteau, lui prêtant que peu d’attention. En effet, je savais parfaitement ce que je faisais, je n’avais pas besoin de lui ou c’est ce que je laissais paraitre. A mon tour je m’emportais parce que c’était la seule façon de lui parler. On se prenait toujours la tête, on n’arrivait à se comprendre autrement « Oh ça va, ne me fais pas la morale, t’es pas mon père. » Oh non, mon père avait quitté ma mère en apprenant l’existence de Garrett. Mes parents n’étaient pas ensemble à l’époque et pourtant, il avait très mal pris le fait qu’il soit obligé de s’installer à la maison suite à la mort de son père. Je trouvais ça dégueulasse de sa part. Tout enfant a le droit de connaitre ses deux parents, tout enfant doit pouvoir compter sur au moins l’un de ses deux parents. Mon père a merdé, mon père n’a rien voulu savoir à mon propos, il a demandé à ma mère de choisir entre lui et Garrett. Suite à cela, il a pris sa décision, n’a pas voulu entendre parler de sa fille au passage. Bref, une histoire à dormir debout je vous l’accorde. « Bah justement, si ton père ne te la fait pas, moi je compte te la faire. » Il me retint par le bras et me força à le regarder ce que finalement je fis. Quelques secondes plus tard, j’étais déjà en train de fixer le sol à la fois gênée et triste de le décevoir. Je ne savais pas vraiment que faire car dans quelques heures ou au plus tard le lendemain la nuit tombée, je serais en train de refaire la même connerie. C’était plus qu’un jeu, c’était une addiction, un mode de vie, quelque chose dont j’avais besoin, quelque chose qui me permettait de vivre et d’exister. « Je me démerde Garrett ! J’ai pas besoin de toi ! Ni aujourd’hui, ni même demain. Maintenant je te laisse, je vais être en retard pour l’anniversaire de Ginie. » Une fois de plus je m’étais comportée comme une garce, une fois de plus et pourtant, ça ne sera la dernière, j’en suis sûre à 200%. Je montais dans ma chambre me changer, enfilais une robe bleue océan, coiffais mes cheveux pendant une bonne demi-heure puis, quelques heures plus tard, descendais enfin prête. L’anniversaire de Ginie ? Dans un club de striptease, j’aurais dû m’en douter ! Je la connaissais par cœur et pourtant, je voulais penser que cette année, elle avait enfin innové… Et bien non, je m’étais trompée sur toute la ligne. Je me laissais donc trainer dans ce lieu qui me mettait quelque peu mal à l’aise. Je détestais ce genre d’endroit, non pas parce que j’étais lesbienne hein ! Oh je vous arrête tout de suite ! C’était juste psychique, plus fort que moi. La simple idée que ces mecs devaient se désaper, danser pour gagner leur vie… Tout en sachant que moi je me contentais de tricher aux cartes… Peut-être que sans ce don, je serais en train de faire la même chose qui sait. Mon cœur se serra encore plus fort quand je le vis arrivé. J’ignorais son nom, je ne savais rien de lui et pourtant, il était en train de se passer quelque chose. Je n’arrivais à détacher mon regard du sien. Le temps s’était arrêté et plus rien ne comptait. J’aurais pu rester une éternité comme cela sans rien faire d’autre que le fixer de la sorte qui quelqu’un ne m’avait pas sorti de mes pensées. « Brook ! Tu viens ? » Je secouais la tête en souriant, enfin désenvoutée. Ce mec, il m’intriguait, il m’attirait, c’était bizarre et troublant. Depuis ce fameux anniversaire, je passe de temps en temps au club avec mes amies. Elles sont un peu surprises que je les suive sans rien dire mais, elles se taisent, font comme si de rien était. Je m’assois, je fais semblant de les écouter et je me contente de regarder… Bah quoi ? Après tout, c’est ce qu’on fait ici ! Peut-être qu’un jour je trouverais le courage d’aller lui parler.
|
Accueil 
Dim 19 Aoû - 14:01
. SI TU ÉTAIS UN OBJET: Un jeu de cartes ou une bouteille de tequila j'hésite. SI TU ÉTAIS UN PLAT: Des pâtes. TON PLUS GRAND RÊVE: J'ai besoin de rien. TA PLUS GRANDE PEUR: Perdre l'un de mes proches. AVATAR: Dianna Agron.
. COMMENT AS-TU CONNU LVB: Question conne je passe. PERSONNAGE INVENTE OU SCÉNARIO: Personnage de mon petit cerveau. CRÉDITS: Bazzart/Tumblr/fanpop. AUTRE COMPTE: Nop'. CÉLÉBRITÉ: Dianna Agron encore. CODE DU RÈGLEMENT: Validouille par moi mouahahah.