Après sa douche, Ethen retourna dans le salon ou j'avais allumée la télévision. Il s'installa auprès de moi, et profitant de l'absence de Laura, posa l'une de ses mains sur ma cuisse, je le laissa faire avant de lui voler un baiser. Puis, après un quart d'attente, on sonna à la porte. Ethen se leva pour aller ouvrir, discuta quelques minutes avec le livreur, puis se rendit ensuite à la cuisine pour tout mettre sur un plateau, je me leva alors à mon tour pour le payer. Bo voulait me poser une question vis à vis de futur stage. Il avait l'intention de le faire dans l'entreprise ou je travaillais et avait de renseignement. Je lui expliqua se donc il avait besoin et promis de le recommander. Il avait commencer ses études deux ans après moi, il en était donc à la moitié de sa formation et ce stage était très important.

Je referma la porte derrière lui, et vis Laura déboulée dans le salon, Pomme sur les talons. La petite chienne aimait beaucoup ma sœur. C'était un cadeau que mon père m'avait fait lorsque j'avais quitter le Canada pour les États-Unis. Il en avait aussi offert un à mon frère, mais Cameron en avait fait une petite terreur.

Quand j’entrai dans le salon, Laura dégustait son riz en regardant la télévision et Ethen posait le plateau sur la table basse. Un sourire se dessina sur mon visage, cela faisait longtemps que je n'avais pas manger, étalée dans le canapé. Avec mon frère, lorsque nous étions à l'université, nous le faisions continuellement et je dois avouer que ça me manquait. Je m'installa à mon tour et déballa mon plat : des samoussas aux légumes accompagnées de pâtes de riz sauté au bœuf, un régal !

Le repas se passa dans une ambiance bonne enfance, nous rigolions aux blagues que débitait le présentateur TV et nous mangions une nourriture succulente.
Ce traiteur chinois, était pour moi, l'un des meilleurs de Vegas, et heureusement pour nous, il n'étais qu'à quelques kilomètre de notre maison.

Une fois le repas fini, je pris tous les plats de la tables et les emportai dans la cuisine pour les jeter dans les poubelles prévues à cet effet. Nous devions être une des rares familles de Vegas à trier nos déchets. Parfois même les éboueurs venaient sonner à notre porte en nous demandant tout sortaient ces sac poubelles de différentes couleurs et ce qu'ils devaient en faire.

Alors que je triais donc les boites qui contenait notre repas, je vis Dawn accompagner Laura dans le bureau.
Il était 20h et la petite avait pour habitude de se coucher dans ces heures là. Bien sûr elle ne dormira pas avant 21h, mais il lui fallait ce temps pour se changer, qu'on lui lise une histoire et qu'on s'occupe d'elle avant le coucher. Tout naturellement, c'est Dawn qui s'occupa d'elle. Cela faisait tellement longtemps qu'elles ne s'étaient pas vu, que Dawn devait se faire une joie immense de s'occuper de sa soeur, qu'elle voyait si peu souvent.

Je profitai de ce moment de solitude pour aller devant la TV et regarder les programmes de ce soirs. Il y avait Never Let Me Go. Ce film est superbe. Je laissai la chaîne où allait être diffusé le film et parti chercher dans les tiroirs du buffet.
J'y trouvai ce que je cherchais et l'installai sur la table basse du salon.
Rapidement, pour ne pas que Dawn me voit, je suis allé dans la cuisine. Je pris deux tasses et y fit couler à l'intérieur de l'eau bouillante, chauffée par la bouilloire.
J'y introduis deux sachets de Thé. Oh, je savais celui que Dawn aimait et ce soir je voulais que tout se passe à merveille.

Je déposai les tasses sur la tables basses et j'entrepri de me refaire une beauté dans le miroir du salon. Un petit coup dans les cheveux, vérification de la dentition. Tout était là pour une soirée en amoureux.
Je vis alors Dawn derrière-moi, les yeux écarquillés en voyant la table basse ornée de petites bougies allumées, celles que j'avais trouvées dans la commode.

«Ca te plait ?» lui demandai-je en éteignant l'ampoule du plafond.

Lorsque j'étais à l'université, mon frère et moi avions l'habitude de ne pas faire à manger, on se contentais d'appeler pour commander à manger, tantôt chinois, tantôt italien ou autre chose. J'aimais la nourriture chinoise mais j'avais tout de même une préférence pour les plats italiens. J'adorais les pâtes que l'on pouvait accommoder avec tout et n'importe quoi. Bon de là à en manger tout les jours, non, pas à ce point là, mais j'aimais ça.

Lorsque le repas fut terminé, j'annonçais à ma soeur qu'il était temps de se mettre au lit. Elle râla un peut, et c'est en traînant les pieds qu'elle me suivit jusqu'au bureau. Pomme fit de même, elle ne quittais plus ma soeur, n'empêche que son panier se trouvait aussi dans cette pièce, ça aide !

Il me fallait une bonne heure pour finir ce que j'avais à faire, alors que cela aurait du prendre plus de temps. Laura, épuisée par la piscine, s'était endormie rapidement, avant la fin de la seconde page du livre que je lui lisais. J'en profitais donc pour me mettre en tenue de nuit, et c'est ça qui m'avait pris un temps fou, à cause de mon poignet estropié ! On m'y reprendra à deux fois à gifler une fille par jalousie.

Lorsque j'arrivais dans le salon, j'eus la surprise de découvrir que Ethen avait allumer des bougies, qu'il avait disposé sur la table basse, en plus de nos tasses de tisane encore fumante. La surprise devait se lire sur mon visage puisqu'il me demanda aussitôt si ça me plaisait.

- Euh ... oui, mais ... Non rien, dis-je, précipitamment.

J'allais demander pourquoi, mais c'était peut être mal vu, Ethen voulait, peut être, tout simplement me faire plaisir et je gâcherais tout en posant une question idiote.

Dawn était arrivé au salon et ses yeux me laissaient penser qu'elle était suprise par tout ce que j'avais orchestré. Je lui ai donc demandé si elle appréciai ma démarche.
Elle me répondit l'air hésitant
«Euh ... oui, mais ... Non rien»

Je senti une énorme pression s'installer dans le salon. Je le voyais bien à sa tête, cette surprise ne lui plaisait pas du tout. Du moins, c'est ce que me laissait croire son visage...

«Quoi ? Tu n'aimes pas ? C'est les bougies c'est ça ? C'est too-much ?»
Contrarié je me suis jeté sur les bougies. J'éteins la flamme qui vacillait tout comme cette soirée. Rien ne se programmait comme je l'avais pensé aujourd’hui. Ce matin puis la piscine et maintenant la soirée que j'avais eu l'idée d'organiser, en amoureux.
Rien n'allait.

Une petite remarque lorsque je fais des efforts me met hors de moi, je suis très susceptible, je l'avoue, mais je n'aime pas que mes efforts soient vains, sans récompense, comme tout homme du sexe masculin... je pense.
Et tel un véritable homme, à la tête de mule, je me dirigeai vers le buffet où j'y rangeai les bougies.

Je m'appuyai à la surface du meuble, les bras bien tendus et je baissai la tête. Je ne dis rien, je ne pensai à rien, juste à cette soirée compromise. Je soufflai, releva ma tête et me retourna vers Dawn.

Fatiguée par les évènements de la journée, je n'avais pas compris que mon petit ami avait souhaité créer une ambiance romantique rien que pour moi et ma réponse l'avait vexée. Je ne pensais pas à mal, j'avais simplement hésiter à demander pourquoi. J'aurais plutôt du me taire, car sans me laisser le temps de m'expliquer, Ethen éteignit les bougies et les rangea brusquement dans le buffet bas du salon. Il resta un moment sans bouger. J'hésitais à dire quelque chose de peur de l'énervé. J'étais vraiment stupide pour le coup. Au bout d'un instant, il se retourna vers moi. Je me risqua à faire un pas vers lui, puis deux, avant de m'arrêter.

- Tu te trompe, c'est juste que je m'y attendais pas, c'est tout. Je suis désolée, je ne voulais pas te vexée, je fais tout de travers aujourd'hui, je suis bonne à rien.

Danwn avança vers moi et me dit, d'une voix douce.
«Tu te trompes, c'est juste que je m'y attendais pas, c'est tout. Je suis désolée, je ne voulais pas te vexer, je fais tout de travers aujourd'hui, je suis bonne à rien.
- Ca va, ne t'en fait pas. Allons regarder le film. lui dis-je en l'embrassant sur la joue.»

Je lui pris la main mais elle l'enleva immédiatement. Quoi, que se passait-il encore ? Je la regardai et je vis qu'elle grimaçait. En faite, j'avais totalement oublié qu'elle avait son bandage et j'avais dû un peu trop serrer ma poignée de main.
Je m'excusai et lui pris son autre main.
Oh, je n'avais vraiment pas envie de lui faire mal, bien au contraire. Je nous installai sur le canapé, confortablement, moi à la droite du canapé, elle blottie contre mon torse.
Je lui caressai ses cheveux d'eben, si doux. J'aimai la sentir contre moi, j'vais l'impression d'être utile et important à ses yeux, même s'il n'y avait pas besoin de ça pour qu'elle m’apprécie, heureusement.

Le film commença et je pris l'initiative de saisir la couverture pour couvrir le corps de Dawn, qui avait allongé ses jambes sur le reste du canapé. Je profitai en même temps de ce moment pour m'emparer de ma tasse de thé qui avait refroidi.

J'espérais que le film allait lui plaire, elle avait des goûts très précis en matière cinématographique.

Le soulagement se dessina sur mes lèvres lorsque Ethen me rassura, je me serait sentie mal sil m'en avait voulu de ma bêtise. Fort heureusement, ce n'était qu'un malentendu de rien du tout. Il me proposa d'aller regarder le film. J'ignorais de quoi il s'agissait, je verrais bien. Mon sourire se transforma en grimace lorsqu'il me prit la main, que je retirais vivement. Sans le faire exprès, Ethen avait saisi mon poignet endolori, il s'excusa et prit mon autre main. Nous nous installâmes confortablement sur le canapé. Comme à mon habitude, je me blottie tout contre lui, alors qu'il caressait mes cheveux. J'avais toujours apprécier ce geste, ça me détendais, et puis, il le faisait à la perfection, ce qui ne gâche rien, bien au contraire. Alors que le film commençait, Ethen étendit une couverture sur moi, je le remercia d'un sourire, puis, pris à mon tour ma tasse pour en boire une longue gorgée, les yeux plongés dans le film.

Lorsqu'il fut terminé, je resta dans la position dans laquelle je me trouvais. J'étais tellement bien, que je ne voulais pas bouger. Le film était vraiment bien, je ne l'avais jamais vu, même au cinéma.

Le film se déroula à merveilles. Dawn toujours contre moi, respirait lentement. Je ne voulais pas d'un simple câlin, à présent je voulais un rapprochement plus physique.
Je baissai ma tête pour commencer à l'embrasser tendrement. Ses lèvres avait un gout de fraise. C'était drôle et j'aimais ça. Ses joues chaudes réchauffèrent les miennes qui prirent vite de couleurs.

Elle se laissa faire et je la sentis se redresser. Je la pris dans mes bras et l'approchai un peu plus de mon corps bouillonnant.
Je pense que Dawn avait compris mes intentions quand sa main valide passa sous mon t-shirt pour caresser mon dos. J'aimais sentir ses mains, elles étaient petites, mais sa peau était si douce, qu'une simple petite caresse de sa part me donnait des frissons intenses.

Notre rapprochement se concrétisait et j'ai à mon tour fait descendre une de ses bretelle de sa nuisette. Ma respiration s’accélérait et je sentais mon coeur s'emballer. C'est l'effet Dawn, et ça dans toutes les conditions, au resto, au ciné, à la maison, même en mode off, comme ce soir.

Je me décalai d'elle et lui annonçai : «Tu ne veux pas aller dans la chambre ça serait plus prudent ?»

Alors que le film se terminait, Ethen m'embrassa, avant même que j'ai eut le temps de le faire moi même. Bah oui, je m'étais retenue pendant toute la durée du film, j'aurais pu tenter une approche avant, mais je ne voulais pas déranger mon copain pendant qu'il regardait la télévision. S'il était comme mon père, il aurait sûrement râler, mais je n'avais jamais tenter de le faire, ne serais-ce que par curiosité.

Après avoir endormis ma sœur, j'étais aller me laver les dents, et j'en avais profiter pour mettre sur mes lèvres un peut de gloss que j'avais acheter ce matin. Celui-ci avait un goût de fraise, mon fruit préféré, mais aussi celui d'Ethen. Ce gloss, ce n'était pas vraiment du maquillage, c'était plus un stick réparateur pour les lèvres. Pour tout vous dire, rares étaient les fois ou je me maquillais, je n'aimais pas cela. Ça abîme la peau et en plus, sans me venter, je n'en ai pas besoin. Je ne suis pas un mannequin, loin de là, mais je n'étais pas moche, et puis, Ethen me préférais au naturel, alors à quoi me défigurer et le faire fuir ? Je n'ai pas envie de le faire fuir, je l'aime. Lorsqu'il m'embrassa, je me laissa faire, la tension qui m'habitait depuis ce matin s'était soudain envoler car je savais que ma sœur dormait profondément et que cette fois, nous ne serions pas interrompu, sauf si le téléphone se mettait à sonner, mais là, ça serait carrément un complot ! Je me redressa et Ethen me prit dans ses bras. Comprenant ou il voulait en venir, et moi aussi d'ailleurs, je glissa ma main gauche sous son t-shirt. Je le sentie frissonner, je devais avoir les bout des doigts gelés, comme d'habitude. Depuis toujours, même en plein été, j'ai les mains et les pieds glacés.

Mon petit ami fit ensuite glisser l'une des bretelles de ma nuisette, avant de me demander s'il ne serait pas plus prudent d'aller dans notre chambre. Je ne pouvais qu'approuver, nous n'étions pas à l’abri de voir Laura se levé pour aller aux toilettes ou pour boire un verre d'eau.

- C'est plus prudent en effet, approuvais-je, en me levant, et sans dire un mot de plus, je pris sa main et l'entraîna silencieusement dans notre chambre. Une fois la porte refermé, je me glissa sur la pointe des pieds pour l'embrasser tendrement. Je t'aime, lui dis-je, à l'oreille. A son grand regret, je ne le lui disait pratiquement jamais, alors que je le pensais. Je n'étais pas timide, c'est juste que dans ma petite enfance, je n'avais pas appris à le dire. Mon frère était pareil, et d'après la psychiatre que j'avais du aller voir à 15 ans, lorsque j'avais du avorter, c'était parce que nous avions perdu notre mère à, à peine 5 ans.

Oh, oh, je sentais que Dawn était très réceptive à mes avances. Elle prit même la décision de m'amener dans la chambre, à l'abri des regards et dans notre cocon.
Notre chambre, un vrai lit d'amour, sans jouer sur les mots. Nous l'avions aménager en coordonnant nos goût et je trouve, que nous étions arrivés à la perfection. Oui, notre cocon ne manquait de rien, selon moi...
Après avoir fermé la porte, Dawn se hissa jusqu'à ma bouche pour continuer à l'embrasser... Ah ! J'aime quand elle prend des initiatives, surtout de ce genre. Elle osa même prononcer ce mot que l'on ne se dit pas assez... «Je t'aime.» 3 mots qui portent rien à eux seuls une puissance si forte qu'en les entendant je ne pu m'empêcher de la serrer contre moi.

J'avais ce défaut, comme Dan et c'est sans doute pour ça que notre couple marchait, de ne pas dire ce je ressentais pour la personne. Oui, juste par pudeur, je disais cette formule que lorsque j'en étais sûr et certain et dans certaines conditions. Je n'aimais pas non plus répondre «Moi aussi.» selon moi, c'est trop facile de juste répondre ces deux mots... ça ne veux rien dire... moi aussi quoi ?
Bref, lorsque Dawn me dévoilait ses sentiments je préférais ne rien répondre, non pas parce que je ne l'aimais pas, bien au contraire, elle était tout pour moi, mais lui montrer physiquement ô combien elle était important dans ma vie.
Cette embrassade dura un court instant et je l'emmenai consciencieusement sur le lit.

Ce lit, je m'en souviendrai toujours, nous l'avons acheté, ici-même à Las Vegas et nous avait coûté une petite fortune. Mais dans la vitrine, nous avions eu comme une révélation, c'est celui-ci qu'il nous fallait. Nous devions l'avoir et sans aucune hésitation nous avons fait chauffer la carte bancaire. Mais ce lit était important, c'était ici que nos plus proches relations allaient avoir lieu... eh oui, les bébé ne naissent pas dans des choux...

Toujours en faisant attention au poignet de Dawn, je l'ai délicatement assise sur le lit. Je quittai se mains pour enlever mon t-shirt. Ma peau s’irisa. Je regardai Dawn qui n'avait d'yeux que pour mon corps. Oui, ça lui arrivait parfois de bloquer, de rester fixe en contemplant la musculature qu'elle avait devant elle, bien qu'elle en avait l'habitude, ça lui venait, comme un spasm qu'elle ne pouvait pas contrôler.
Je profitai alors, de ce moment de petit bug de la part de ma copie, pour, de mes deux mains, baisser de chaque côté de ses épaules ses bretelles noires qui retenait sa robe de nuit... nuisette très sexy...
Je pense que la sensation des bretelles l'a remise sur pied et son regard quitta mon buste pour se poser dans mes yeux.

Qu'allait-elle faire. Dawn avait aussi ce don (oui, elle en a plusieurs) de me surprendre par moment et comme je l'ai déjà dis, mais je me répète, j'aime quand elle prend des décisions.
Cependant, mon éducation en tant que seul fils mâle de la maison, m'avait poussé à adopter un comportement un peu matcho... un peu j'ai dis... C'est à dire que oui, au lit, l'homme dirige et donne le plaisir à la dame... pas le contraire.
Oh, fut un temps ou oui, je ne faisais qu'une partie de cette idée... diriger et pour le reste, le plaisir tait avant tout pour moi. Mais maintenant, peut-être est-ce du au temps qui s'écoule, je ne voyais en aucun cas la femme, enfin MA femme me diriger au lit, hors de question. J'étais là pour elle et c'est tout ce qu'elle avait à ce soucier.
Bien entendu, de temps en temps, une surprise ou une petite prise de décision venant de madame ne me déplaisait pas, j'aimais être surpris, mais je reprenais vite le contrôle de la chose... je suis comme ça... que voulez-vous.

D'autant plus que Dawn, n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, mais ça, ce n'est pas à moi d'en parler.

Je fixai Dawn et passai ma main sur sa joue, qui descendit le long de son coup, puis vint s'installer sur ses épaules et enfin glisser jusqu'à le long de son torse pour arriver sur ses hanches.

Je ne détaillerai pas la scène suivante, mais ce qu'il faut savoir, c'est que cette fois-ci fut très... silencieuse : ne pas réveiller Laura était notre objectif numéro 2 après le 1 qui était avant tout de nous donner du plaisir, et laissez-moi vous dire, que les deux objectifs ont été atteint avec brio... Oh oui, avec brio.

L'objectif numéro 2 nous a tout de même donné du fil à retordre. Nous ne sommes pas des bêtes de jungle, non, mais on va dire que nous exprimons notre amour par la parole... Hum... Enfin, surtout par des cris... oui... Passons non ?

Comme toutes les fois, je m'étais donné à 100% à Dawn et celle-ci me remercia par un baiser dans le cou, comme je les aime. Tous ces efforts m'épuisaient et en général, je tombais de fatigue juste après avoir fait, oui, je vais le dire, l'amour à Dawn.
Ne jouons pas sur ce mot qui décrit totalement la situation dans laquelle nous étions... faire l'AMOUR. Ce mot amour si fort, si intense, si tout... tout à fait nous.

Je me suis alors écroulé sur mon oreiller, la respiration encore forte. Je prononçai mes derniers mots avant de m'endormir, la tête de Dawn sur mon pectoral.

Tout comme moi, Ethen ne disait pas souvent "Je t'aime", comme moi, un geste tendre, une caresse, un regard, avaient mille fois plus valeur à ses yeux que ces trois petits mots, et comme moi, il préférait répondre par un baisé plutôt que par un "moi aussi" qui ne signifiait rien. Je ne m’offusqua donc pas lorsqu'il m'embrassa après ma petite déclaration.

J'étais peut être pudique dans ma façon d'avouer mes sentiments ; après tout, comme Ethen, j'avais garder pour moi le fait que je l'aimais et ce, pendant un certain temps ; mais je n'étais pas pudique dans ma façon de les exprimer. En effet, depuis toujours, j'étais très démonstrative, très câline, j'aimais le toucher, l'embrasser, le tenir par la main. Par exemple, à table, je me rapprochas toujours le plus possible de lui, pour garder un contact physique, et lorsqu'on était au lit, je me collais toujours contre lui. Quand nous étions ensemble, j'avais besoin de contact, je n'aimais pas le savoir loin, alors que nous étions dans la même pièce. Et même s'il y avait du monde, amis ou famille, ça ne me dérangeais pas de l'embrasser devant eux. Ethen ne s'en était jamais pleins, du coup, je ne sais pas si ça le gène ou s'il apprécie mon attitude.

Nous nous sommes donc diriger vers notre chambre, c'était plus prudent. Dans d'autres circonstance, cela ne serait pas gênant, mais nous n'étions pas seuls. Ma soeur était là, et bon, même c'était une petite fille très intelligente, elle n'avait pas à voir ce genre de chose, elle était bien trop petite et je voulais qu'elle garde son innocence aussi longtemps que possible. Je savais qu'elle n'aimerait pas que je pense ça, mais c'était pourtant la vérité !

Lorsque Ethen retira son t-shirt, comme à mon habitude, je me perdis dans mes pensées. Je le regardais, faisant une légère fixation sur son corps. Je le trouvais beau, et je ne me lassa pas de le regarder. Cela dura quelques secondes pendant lesquelles mon petit ami en profita pour faire glisser sur mes épaule les fines bretelles de ma nuisette. Inutile de rentrer les détails, vous êtes parfaitement capable de deviner tout seul ce qui s'est passer ensuite.

Lorsque nous avons terminés, Ethen s'écroula à mes côtés, encore essoufflé. Comme toujours, je me sera contre lui et posa ma tête contre son torse. Je pouvais entendre sa respiration et sentir son odeur. De ma main valide, je sera la sienne et finit par m'endormir.



Le lendemain matin, lorsque j'ouvris les yeux, j'étais toujours appuyée contre lui, il avait les yeux fermés et avait l'air de dormis profondément. Je me mis alors à le regarder sans toutefois le réveiller.

Je n'avais pas envie d'aller travailler le dimanche, et surtout ce matin là plus que les autres. Il était rare que je travaille le dimanche, mes boss essayaient de me laisser mon dimanche et mon lundi de libre, mais ce n'était pas toujours le cas. Comme c'était une période de vacances, il fallait s'attendre à ce que le LVCC soit un peu plus fréquenter qu'à la normale.
C'était justement pendant les vacances que les gens voulaient prendre encore plus de leçon de tennis.
Ce dimanche-ci était grillé, mais comme il était noté dans les terme de mon contrat, le lundi qu'il neige, qu'il vente, qu'il fasse soleil ou qu'est-ce je ne travaille pas ! Un jour de repos dans la semaine, c'était tout ce que j'avais. Même si je n'avais pas des horaires très chargées et que je pouvais si je le voulais en pleine après-midi entre deux leçons rentrer chez moi ou aller boire un café ou un verre ou autre, j'étais exténué et le Lundi je l'attendais avec impatience.

Ne parlons pas de lundi, alors que nous sommes dimanche et comme je vous l'ai dis, ce dimanche, je travaille...
Ma nuit avait été reposante et mon réveil n'eut même pas la peine de sonner puisque je m'étais éveillé moi-même. J'avais ouvert mes yeux et j'avais vu que Dawn dormait encore appuyée sur mon torse. J'ai alors refermé les yeux quand je vis qu'elle allait ouvrir les siens.
Je le connaissais par coeur, elle avait levé sa tête pour me regarder dormir. Ah, la romantique cette Dawn.
Je riais intérieurement et je finis par dire à voix mi chuchotée
«Tu es encore en train de me regarder dormir.»

J'ai ouvert les yeux et me suis jeté sur elle. Allongée sur le dos, et moi dessus, et lui attrapai ses deux mains que je mis au dessus de sa tête. Elle était bloquée, ma prisonnière. Je me suis alors baissé pour l'embrasser et lui dire bonjour quand, tout à coup, je reçu un coup dans la tête.
Une masse tomba à côté de moi, sur la couette. C'était un lapin en peluche.

Je me suis donc retourné interloqué et ai découvert Laura, devant l'entrée de la chambre, croisant les bras.
«Laisse la tranquille !» me cria-t-elle sur un ton énervé.

Très surpris de son intonation, je me suis enlevé de Dawn et l'ai regardé dans les yeux. Sa petite soeur venait d'employer un ton très virulent à mon égard et je ne pouvais pas laissé passer ça.
Je suis très à cheval sur l'éducation des enfants. Même si je n'en ai pas, j'ai une idée sur comment les élever, puisque que moi-même j'ai suivi les ordres de mes parents. Ma mère médecin, mon père pdg de sa boîte, ma soeur et moi avons eu une enfance très encadré et je leur en suis très reconnaissant.

Bref, j'attendais que Dawn dise quelque chose, mais osera-t-elle gronder sa soeur et lui expliquer les choses, sachant que ce n'est pas à elle de faire son éducation et que par dessus tout elle s'énerve que très rarement ?

Je ne me sentais pas spécialement romantique, mais c'est vrai que j'adorais le regarder dormir. Sauf que là, Ethen faisait semblant, il m'avait bien eut ! Je n'eus toutefois pas le temps de protester, ne serais que pour rire, puisqu'il se glissa sur moi, attrapant gentiment mes deux bras pour ne pas que je puisse me défendre. Je me mis alors à rire comme une enfant, attendant qu'il m'embrasse, mais quand il se baissa pour le faire, il fut interrompu par un lapin rose en peluche. Parfaitement réveillée, quoique toujours vêtue de son pyjama, ma petite soeur venait d'ouvrir la porte et n'avait pas l'air d'apprécier qu'Ethen m'ai attrapé de la sorte. Peut être avait-elle cru qu'il voulait me faire du mal, ce qui était loin d'être le cas. Furieuse, elle lui demanda de me laisser tranquille.

Ethen se dégagea, et me regarda. Je compris à ses yeux qu'il n'avait pas apprécier, mais je n'étais pas la mère de Laura et lui, n'avait aucun droit sur ma soeur. Néanmoins, je me suis redressé, en gardant le drap sur moi, ma nuisette gisait sur le sol, beaucoup trop loin que je puisse la récupérer discrètement. Je l'ai entouré autour de moi, en veillant à laisser la couverture pour recouvrir Ethen, et je me suis lever. Poussant doucement ma soeur pour quelle sorte, je suis aller dans sa "chambre" pour lui faire comprendre, sans m'énerver, qu'elle ne devait pas dans la chambre que je partageais avec Ethen sans accord de notre part.

- Pourquoi ? avait-elle demander, en croisant ses deux bras sur son ventre.
- Parce que c'est comme ça, lui répondis-je, sans entrer dans les détails, parfois, les grandes personnes ont besoin d'être seules.
- Comme papa et maman ?
- Oui.
- Mais pourquoi Ethen il t'a attrapé les bras ? Il voulait te faire mal ?
- Mais non ! C'était pour rire, répondis-je, en tentant de ne pas éclater de rire, suite à l'imagination de ma soeur.
- Et pourquoi t'es pas en pyjama ?
- Euh ... parce que j'avais chaud, dis-je, me sentant gênée. Maintenant, vas dans le salon regarder des dessins animés, je te prépare ton petit déjeuner.

Laura quitta la pièce, elle aurait bien voulu en savoir plus, mais mon regard l'en avait dissuader. Je fis demi tour et retourna dans ma chambre ou Ethen achevait de remettre son pyjama. Il souriait, sans doute avait-il tout entendu de ma conversation avec Laura.

Un peu prise au dépourvue, Dawn se leva, tout en gardant un draps sur elle et accompagna Laura hors de la chambre.

Je savais que je pouvais compter sur elle.
Je profitai de ce moment de répit pour m'étirer et m'avancer sur le bord du lit. Assis de mon côté, je pris mon pantalon de pyjama que j'enfilai

Dawn quelque minutes après son départ avec Laura revint dans la chambre, enroulée dans notre draps blanc. Elle était encore vêtue, elle n'avait pas encore accroché le draps à une poignet de porte, ou même marché sur celui-ci et qu'il tombe... Je dis ça parce que avec Dan j'en ai vu des vertes et des pas mûres. Elle a le chic pour se mettre dans de sals draps -excusez l'expression-
J'ai alors souri en la voyant revenir, tout en tenant son draps présent miraculeusement.

«Toujours vêtue ? C'est un miracle.»
Je me levai et la dépassai en lui donnant une petite tape sur les fesses. Elle déteste ça mais je trouve ça drôle. Je me retourna, l'empressa de lui donner, tout de même un furtif bisous, et quittai la chambre pour aller déjeuner. «Je te laisse t'habiller, pour ça tu n'as pas besoin de moi ma chérie.»

Pomme se jeta sur mes jambes, en aboyant et en remuant la queue gaiement.
«Bonjour petite Pomme, bien dormi?» Bien évidemment elle ne m'a pas répondu, mais j'aime parler aux animaux... après tout, ils sont vivants comme nous et ont besoin de relations sociales.
Puis une fois dans la cuisine, je remarquai que Laura était déjà partie s'installer sur le canapé et avait allumé la télévision. «Bonjour Laura !» criai-je non rancunier.

De petits se sont alors fait entendre dans le couloir menant à la cuisine et sa frimousse passa la porte.
«Bonjour Ethen. me dit-elle, les yeux regardant le sol.
- Je te prépare ton petit déjeuner?
- Non, Dawn va le faire.
- D'accord...
- Bon je vais regarder les dessins animés. »

Bon, je pense que la petite n'était pas dans son assiette. Ou, je n'en sais rien, mais ce n'est ps ça qui allait m'empêcher de boire mon bon café.

Ethen me taquina lorsque je débarqua dans notre chambre, toujours vêtue de mon draps. Comme il me le fit remarqué, c'était un miracle que celui-ci soit toujours sur moi. Pour une fois, ma maudite maladresse ne m'avais pas fait de mauvaise blague. Je n'avais pas coincé le draps dans une poignet de porte, ni même marcher dessus. Et même si Ethen sortit de la pièce en me tapant gentiment sur les fesses, cela ne m'empêcha pas d'éclater de rire. Ce matin, j'étais de bonne humeur, et ce n'est pas la mauvaise tête de ma sœur, qui semblait en avoir après mon mec, qui me ferait changer d'avis.

J’enfilai ma nuisette, qui était toujours par terre, ainsi qu'une robe de chambre par dessus, ma paire de ballerines qui me servait de pantoufle et rejoignis mon petit ami dans la cuisine, afin de faire le petit déjeuner de ma sœur. Par jeu, je pinça la fesse droite d'Ethen, avant de lui plaquer un bisou sur la joue, juste au moment ou Laura débarquait dans la cuisine. A sa tête, je compris, qu'elle était en colère, mais bizarrement, sa colère ne concernait que Ethen. Pour une raison que j'ignore, Laura semblait lui en vouloir. Cela ne pouvait pas être à cause de ce qui s'était passer toute à l'heure dans la chambre, ou alors, j'étais stupide. Elle resta dans mes jambes tout le temps que je pris à lui préparer son bol de chocolat, et lorsque j'eus terminé, elle grimpa sur mes genoux. Ce matin, elle ne voulait pas déjeuner en regardant la télévision, elle voulait rester avec moi. Elle coupa la parole d'Ethen lorsque celui voulu s'adresser à moi, et je finis par comprendre ce qui clochait. Laura le tenait responsable de ce qui s'était passer hier, à la piscine. Le pauvre, il n'y était pour rien, c'était moi qui m'était fait mal, sauf que ma sœur avait parfaitement enregistrer ce que j'avais dit : reste avec elle, je vais me débrouiller. Comme on sait, Ethen ne m'avait pas écouter, et avait écourter la sortie pour rentrer me soigner la main, et Laura ne l'avait pas encaisser, même si, hier soir, elle ne semblait pas fâcher. A mon humble avis, elle devait s'imaginer qu'il lui volait sa grande sœur et elle le lui faisait payer en boudant.

J'espérais qu'Ethen comprendrait et qu'il ne lui en tiendrait pas rigueur, après tout, ce n'était qu'une enfant.

Alors que mon café finissait de se verser dans ma tasse, Dawn arriva dans la cuisine et me pinça immédiatement les fesses. Ah, elle était d'humeur taquine et c'était un meilleur matin qu'hier. Je sortis mon café de la machine et elle m'embrassa sur la joue. Ah j'aime quand nous sommes tactiles ainsi.

Laura débarqua dans la cuisine, l'air toujours fâché après moi. Elle s'agrippa à la jambe de sa soeur et ne la lâcha pas du matin.
Je pu même regarder la tv dans la cuisine. Elle disait rien... enfin si, elle chuchotait à l'oreille de sa soeur. Pour lui dire quoi, je n'en ai pas la moindre idée et je m'en fichais un peu à vrai dire.
J'avais ma matiné au calme et c'est tout ce qu'il comptait, surtout un dimanche matin.

Je buvais mon café et la petite quitta Dawn pour aller aux toilettes. J'en ai alors profiter pour lui demander ce qu'il n'allait pas avec Laura. Ma petite amie me répondit que Laura m'en voulait surement à cause d'hier, pour la piscine.
C'est vrai que pour un enfant ça doit être difficile à comprendre et à admettre amis après tout, ce n'est pas comme ça qu'on grandit ? On fait face aux refus et à la vérité de la vie ?

Je savais que son boudin n'allait pas durer longtemps. Tout à l'heure quand j'allais rentrer elle sera déjà en train de me sauter dans les bras, je ne me faisait pas de souci de ce côté, alors, c'est l'esprit rassuré que je suis allé dans dans la chambre me mettre en tenu pour aller travailler.
Je criai à Dawn depuis la salle d'eau, où je me lavais les dents ce qu'elles comptaient faire toutes les deux. Dawn me répondit et je pensais que ce n'était pas un mauvais programme et que Laura allait adorer.

Une fois en tenue, je filai dans le couloir pour prendre mon sac de sport que j'avais ranger dans le placard de l'entrée.
Ma journée allait être longue et éprouvante, et il me tardait déjà de rentrer à la maison ce soir.

Pendant ma journée de travail, j'eus le temps de téléphoner à Dawn pour savoir comment tout se passait et elles avaient déjà fini ce que Dawn avait prévu pour Laura. Alors elles étaient allée manger une glace près d'un square.
Las Vegas pendant les vacances était insupportable, il n'y avais que des bouchons, et pleins de touristes.

Ce fut d'ailleurs le thème de la conversation que j'eu avec April qui était elle aussi de service ce dimanche.

Spoiler:

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Si la journée allait être longue pour Ethen, qui était contraint d'aller bosser alors que nous étions dimanche, elle serait longue aussi pour moi. Certes, ma sœur était présente, mais passer la journée avec un enfant de sept ans, ce n'est pas comme passer la journée avec mon petit ami. Et à peine partie, il me manquait déjà. Ce qui me chiffonnait le plus, c'était que je savais que sa collègue, April, était présente. Cette fille avait le don de m'énerver, elle en pinçait pour Ethen et elle se fichait pas mal qu'il soit en couple, et évidement, d'après lui, je me faisais des films pour rien, sauf que je savais que j'avais raison. Avant d'être avec lui, je n'étais pas jalouse et ça me prenait la tête de l'être devenu, ça me faisait le sentiment d'être pénible, heureusement, je n'étais pas jalouse au point de le faire suer à l'appeler 15 fois par jour, je savais me retenir. Disons que quand j'avais un gros doute sur telle ou telle personne, je n'hésitais pas à le lui dire. D'ailleurs, au fond de lui, il devait l'être un peut aussi, puisque je lui avait parler d'un collègue de bureau qui aurait bien aimé obtenir un rendez-vous avec moi, mais que j'avais vertement remis à sa place, quand, après un énième refus, il avait oser me mettre la main au fesses. A ce jour, il avait quitter le service, dieu merci, mais je me rappelle avoir vu le visage d'Ethen passer par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel.

Ce dimanche, j'ai emmener Laura faire du poney, la ballade à duré un bon moment, j'en ai profiter pour bouquiner un peut. Enfin, vers 16 heures, Laura avait terminée et elle revint en courant vers moi, un énorme sourire sur le visage et les joues toutes rouges. Nous sommes allées ensuite dans un square pour manger une glace. J'avais l'intention de l'emmener chez un glacier, près du port, mais vu le monde qu'il y avait la terre aurait eut le temps de tourner trois fois sur elle même avant que l'on puisse déguster notre glace.

Dans le parc, Laura en profita pour courir et à son grand regret elle tomba et se fit mal au genou. N'ayant ps de trousse de secours, un tord, je sais bien, je fut obligée de lui annoncé que nous devions rentré avant que ça ne s'infecte. Résultat, lorsque Ethen revint de sa journée de travail, Laura était dans sa chambre et elle refusait de me parler. Chacun son tour !

Ma journée avait été longue et dure. Le dimanche, lu club est déjà bien rempli, mais là, nous étions en période scolaire, alors je ne vous raconte pas le nombre de petits et de familles qui avaient décidé de venir à la piscine du club, ou faire le parcours de golf, ou encore expérimenté le tennis.
Cette après-midi, j'ai été approché par 3 mères de famille, non pas pour me draguer, mais pour me demander si je donnais des cours à des enfants. Bien sûr je le faisais, mais ce n'est pas moi qui décide de qui sont mes élèves. Je les ai donc amené à se renseigner auprès d'April qui elle, les mettra en contact avec mes boss. Evidemment tout ça était très positif, plus il y avait de voeux d'inscriptions, plus il y allait avoir de cours, et plus j'allais être payé. Seulement, je sais que Dawn commencait à en avoir ras la casquette de mon boulot, mais je ne pouvais pas faire autre chose pour l'instant. Ca fait trop peu de temps que je suis arrivé dans le club pour qu'il me donne une promotion.
Oui, la dure loi de la vie en société, mais je savais que je n'allais pas rester à ce poste indéfiniment... il fallait juste attendre que mon temps dans cette entreprise augmente et qu'un autre étudiant me remplace.

D'ici là, j'étais tout de même heureux du boulot que j'avais, quand je voyais ma soeur, galérer à son petit boulot pour vivre. D'ailleurs, il m'arrivait de lui donner un peu d'argent en fin de mois quand les dépenses de Danw et moi-même n'avaient pas été très élevées.

Bref, en fin de journée, comme toujours, je parti me changer dans les vestiaires, y pris une douche et enfilai un short en jean et une chemise blanche, une tenue assez décontracte. Je pris mon sac de sport et rejoins le comptoir d'April qui rangeait des classeurs.
«Ah Ethen, laisse moi 2 minutes, j'ai presque fini. Ne voulant pas laisser la conversation vide j’enchaînai
- Tu as prévu un truc ce week-end ?
- Non, pourquoi, tu m'invites quelque part ?
- Non, non, c'était juste par curiosité.
- Non, parce que dans ce cas, j'aurai pas hésité à dire oui.
- Je dois filer April, je peux juste avoir la feuille à signer, comme ça je file vite fait.
- Hey, mon canard, prend ton temps, on est dimanche.
- Je sais bien, mais Dawn m'attend.
- Tu n'as que ce nom à la bouche. Tiens, la voilà ta fiche.»

Alors que je signais et datais la fiche de présence, April s'avança vers moi, posa sa main à côté de la mienne et me dit
«Faudrait que tu décroches un peu Ethen...»

Je ne comprenais pas vraiment sa phrase. Je ne voulais pas la comprendre en faite. Je refermai le classeur qui contenait la fiche et lui glissai jusqu'à sa main posée.

«Eh voila, bon maintenant, je file. Bisous April, à Mardi.»

Elle me fit signe de la main, et je parti, excité en direction de la sortie pour prendre place dans ma voiture. J'aimais ce moment, parce que lorsque j'étais assis face à mon volant, je savais qu'il me restait plus que 15 minutes pour être chez moi et retrouver Dawn.

Les 15 minutes filèrent et au temps prévu ma voiture était garée dans l'allée du garage.
J'entrai dans la maison, pas un bruit, sauf la voix du présentateur TV de l'émission de Dawn. D'ailleurs, elle était assise sur le canapé, en train de grignoter.
Je ne voyais pas Laura.

Je déposai mes affaires dans le placard de l'entrée et regagnai à mon tour le salon et tout en m'asseyant aux côtés de Dawn, sans la déranger je lui ai demandée :
«Coucou ma chérie, je suis rentré. Ca va? C'est bien calme ici, où est Laura?»
Elle mâchait son petit encas, était captivé par la TV.

Lorsque Laura et moi sommes rentrées à la maison, j'ai toute de suite désinfecté et soigner sa plaie. Ma sœur à même eut droit à un pansement rigolo avec un motif Disney que j'avais acheter il y a un moment, la première fois qu'elle était venue à la maison en fait. Jusqu'à présent, ils n'avaient pas servis. Une fois ceci fait, Laura alla dans le bureau qui lui servait de chambre, Pomme la suivant de près. Je compris qu'elle m'en voulait d'être rentré, mais en bonne grande sœur, je ne pouvais pas la laisse comme ça, plus tard, elle comprendrait.

Je profitais qu'elle ne soit pas dans mes jambes pour faire à manger pour le soir. J'avais préparé des carottes râpés pour l'entrée, du poisson et de la purée faite maison pour le plat principale et une mousse au chocolat pour le dessert. J'étais contente de moi à dire vrai, car le résultat était loin d'être rater, et comme je ne suis pas une bonne cuisinière, ça constitue un sacré exploit pour moi.

Quand j'eus terminé avec ça, je tentais d'aller voir ma sœur, mais celle-ci ne voulait pas que je reste, comme je savais que son boudin ne durerait pas longtemps, j'allais m’installer devant la télévision. C'était l'heure de mon émission favorite, un talk show avec Oprah Winfrey. J'étais tellement prise par l'émission que je n'entendis pas Ethen arrivé, ce n'est que lorsqu'il alla s'assoir auprès de moi et me parla que je me rendis compte de sa présence. La télévision n'avait plus lieu d'être, tellement j'étais contente de le voir.

- Salut, dis-je, en déposant un baiser sur ses lèvres, avant de m’étirer. Comment c'est passer ta journée ? ajoutais-je, avant d'indiquer que Laura était dans le bureau en train de jouer avec Pomme. Je ne précisais pas qu'elle m'en voulais d'être rentré.

Finalement, au cours de la soirée, Laura est sortie de son bureau pour nous rejoindre dans le salon, alors qu'on regardait la TV.
Comme Dawn avait déjà fait à manger, nous sommes passés à table 30 minutes plus tard. un vrai délice. Dawn ne fait pas souvent à manger, et en général, ce sont des plats très simples, mais ce repas-ci était divin. Vraiment, et pour une petite fille, manger du poisson était exceptionnel. Oui, Laura aimait ça !

Le Lendemain, je ne travaillais pas et ce jour de repos est passé à la vitesse de la lumière, sans m'en rendre compte la journée était déjà fini alors que j'avais l'impression de me réveiller.

Ne parlons pas de la semaine qui arrivait ! Oh, non, elle est passée encore plus vite que ma journée de repos, je n'ai même pas eu le temps de me reposer, ou de souffler.
Entre le LVCC où l'abondance ne cessait de croître à cause des vacances et à la maison, la petite Laura de laquelle il fallait s'occuper, ce fut une semaine très éprouvante, même si Dawn était là pour s'en occuper, avoir une petite fille à la maison n'est pas de tout repos.
J'ai même dû l'emmener au LVCC un jour, parce que Dawn avait un Rdv très important.
Oh, ce ne fut pas de tout repos, il fallait que je la surveille tout en donnant mes cours. Même si cela n'avait pas du tout plus à Dawn, j'ai dû la confier quelques instants à April, le temps d'un cour avec le PDG d'une grande boîte. Il ne voulait pas d’enfant sur le cour, je n'avais pas d'autres choix...

La semaine qui a suivi fut la même, toujours autant de cours, toujours Laura à la maison, et ajouté à ça, ma mère tomba très malade de fut envoyée à l'hôpital. Je ne peux pas vous dire comme cette semaine fut très éprouvante.

Samedi, les parents de Dawn sont venus récupérer sa petite soeur et la maison avait récupéré son calme habituel. D'ailleurs se calme était étrange, nous n'entions plus les cris, les rires, les pleurs de Laura et sa présence laissait un grand vide là dedans.
Cependant je n'en étais pas moins content.

Le dimanche, j'avais cours de tennis, comme c'était le dernier jour des vacances, Dawn avait pu enfin dormir tranquillement sans être réveillée par Laura qui se levait très tôt. Et elle avait enfin une journée pour elle toute seule.

Le Lundi, je n'avais cette chance, même si c'était mon jour de repos, j'ai dû rejoindre ma soeur Eden à l'hôpital pour voir maman. C'était une dure épreuve après la semaine fatigante que j'avais eue. J'en pouvais plus et me dire que je devais enchaîner mes cours le mardi me fatiguait déjà, et pourtant, je devais enchaîner... tout ça, sans rien dire, et garder la tête haute.