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∞ story of a gambler.
∆ ONCE UPON A TIME A WONDERFUL REDHEAD FELL FROM HEAVEN: HERE’S HER STORY. ∆
Il faut que je vous raconte mon histoire ? Génial, vous allez voir, elle est intéressante et mouvementé (c’est normal, c’est l’histoire de MA vie en même temps). Alors, commençons… Je m’appelle Breanna Chelsea Beckley-Hale, j’ai vingt et un ans. Je n’ai pas toujours eut une vie facile si vous voulez tout savoir… Je sais, aujourd’hui c’est difficile à croire mais pourtant, c’est bien vrai. C’est parti ! Sortez les mouchoirs (ou pas).
Mon père venait de toucher un héritage peu important mais tout de même assez conséquent, ma mère avait une bonne situation grâce à son boulot, on vivait dans une grande maison et tout ça. Six mois après ma naissance, mon père et ma mère ont divorcés, car mon père avait totalement pété un boulon à cause de l’héritage qu’il avait touché qu’il traitait ma mère comme une moins que rien, chose inacceptable. Du coup, ma mère s’est retrouvée seule, avec un petit bébé tout mignon sur les bras. Déprimée par ce divorce, elle a un peu disjonctée, et j’ai passé trois mois chez ma grand-mère, qui me servait de nounou. Ma mère, Madeleine était vraiment malheureuse, elle avait commencé à boire un peu trop souvent… Pas au point de devenir une épave, mais quand même au point de changer de comportement, de devenir vraiment dépendante à l’alcool, chose peu convenable quand on a un enfant, surtout un petit bout. Ma grand-mère, qui me gardait de peur que ma mère ne fasse des bêtises, lui avait remonté les bretelles, afin qu’elle se ressaisisse ! Après tout, pleurer et se détruire la vie pour un homme qui n’en valait pas la peine, ça ne servait à rien, pas vrai ?! Ouais fin vous en savez rien vous. Passons… Avec l’aide de ma grand-mère, ma mère s’en est sortie. Il faut dire que ma grand-mère Dana l’avait secouée pile au bon moment, juste avant qu’elle ne devienne trop accro.
Ayant perdu son boulot à cause de ses soucis d’alcool, ma mère est devenue serveuse dans un bar, grâce à une amie de longue date qui en était la propriétaire. Elle ne gagnait malheureusement pas beaucoup d’argent, alors la jolie maison dans laquelle ma mère et mon père avait vécu tout ce temps avait été vendue. C’est ma grand-mère qui nous a accueillies dans sa maison chaleureuse hors de la ville le temps que notre situation financière s’améliore. J’ai vécu chez Dana, avec ma mère pendant cinq ans : eh oui, finalement, ma mère avait perdu plusieurs de ses petits jobs, et nous étions dépendantes de Dana désormais. Je savais déjà, malgré mon jeune âge, que la vie était dure et je comprenais tout ce qui se passait autour de moi ; c’est pourquoi à l’école, et même en dehors, j’étais une petite fille renfermée, solitaire et peu bavarde. Je ne me sentais pas à l’aise et je savais que j’étais inférieure aux autres parce que je n’avais pas de papa, pas de maison à moi, pas un tas de jouets, et je n’avais pas une mère parfaite, qui recevait un tas de gens, qui cuisinait des repas succulents et qui raconte des histoires… Non, on peut dire que ma mère n’en est pas une bonne, il faut dire les choses comme elles sont.
Après le départ de mon père, ma mère a eut beaucoup d’aventures sans lendemains. Elle changeait souvent de copains ; la maison de ma grand-mère était limite comme une maison close… Ah mais si si ! Toujours un type différent très régulièrement… C’est d’ailleurs ça qui à fait baisser ma mère dans mon estime, il n’y a pas de quoi se vanter d’avoir une mère nymphomane. Suite au décès de ma grand-mère alors que je n’avais que sept ans… Le testament devait être en faveur de ma mère, mais Dana avait menti… Tout revenait au frère de ma mère, un abruti complet, que je n’avais jamais vu, et que selon elle, je n’allais jamais rencontrer de ma vie. Ma mère, après l’enterrement, s’est retrouvée de nouveau en difficulté et m’a envoyée vivre chez ma tante, dans le Michigan.
Près de l’hôtel où ma mère résidait, un tournage avait lieux. Audacieuse et ayant besoin d’argent, ma mère a rencontré le réalisateur du clip pour lui proposer son CV. Quelques jours plus tard, elle rencontre en privé ce fameux réalisateur pour parler d’un job, Adam Thompson tombe sous son charme et ils couchent ensemble. Un mois plus tard, comme des adolescents inconscients, ils se marient. Ma mère s’en sortait du coup ; argent, plus de travail, repos, voyages, dépenses… Voyant que la vie était belle, ma mère a décidé de me faire revenir. C’était dur pour moi de quitter la famille de ma tante quand même… Une fois revenue, en cours, j’étais une élève brillante, avec de grandes facilités. Le fait de savoir que tout allait pour le mieux me permettait d’être sereine, et voir ma mère heureuse avec un homme sympathique ça me faisait énormément de bien. On avait enfin le droit au bonheur… Mais j’avais parlé trop vite. Un après, mon beau-père Adam est tombé malade suite à une overdose ; ce qu’on dit à propos du showbiz est bien vrai, quasiment tout le monde abuse de la drogue et de l’alcool un jour ou l’autre. Il n’a pas pu continuer a travailler, ronger par sa maladie et ma mère s’est retrouvée bien conne quand elle a constaté qu’elle avait un peu trop flambé dernièrement. J’avais l’impression qu’elle n’était mariée à Adam que pour son argent et je pense que j’avais raison. Après sa mort, ma mère n’avait plus beaucoup d’argent, et ne travaillant plus, on se retrouvait de nouveau en galère. Je ne me suis pas gênée, et je lui ai posé la question. Elle m’avait avouée qu’elle avait de forts sentiments pour Adam mais qu’elle n’était pas amoureuse de lui… Elle voulait seulement que je revienne a la maison et que je puisse avoir une belle vie. Elle avait dit ça sans scrupules ni rien, je n’avais même pas eut besoin de la forcer pour qu’elle avoue… Personnellement, j’avais trouvé ça assez dégueulasse de dire ça, alors qu’Adam était décédé suite à une maladie et que LUI avait travaillé dur pour avoir un compte en banque correct. J’ai dit tout ce que je pensais à ma mère, et ma réflexion l’avait tout bonnement choquée : ouais quand on est jeune on ne peut pas avoir un cerveau et être mature, selon elle… Et plus le temps passe, plus je me dis que si mon père est partit, ce n’était pas parce que c’était un véritable enfoiré mais parce que ma mère n’était pas une femme exemplaire.
Quelques mois plus tard donc : retour à la case départ. Cependant, ma mère eut la chance de rencontrer des contacts de son défunt mari, qui lui ont, par pitié, proposé des boulots à droite et à gauche. Ma mère a très vite trouvé un emploi et petit à petit, après avoir travaillé très dur, très longtemps (pour une fois dans sa vie elle s’était bougée le derrière), est devenue une des plus grandes rédactrices de Vogue, oui oui, je parle bien de VOGUE les amis. Et c’est là que la vie est devenue particulièrement agréable. Niveau financier, tout était correct, notre maison était simple mais chaleureuse, ma mère épanouie, moi, j’étais une excellente élève, très appréciée et très heureuse. J’étais toujours à la pointe de la mode, ma mère m’emmenait souvent sur son lieu de travail… Nos relations s’amélioraient, et on commençait vraiment à vivre toutes les deux. En plus, il n’y avait pas d’homme à la maison, du coup, on profitait vraiment. Mais le contact qui a permit à ma mère de trouver cet emploi, Jackson Hale, était son compagnon depuis quelques semaines mais elle n’avait pas osé me le dire de peur que je ne me fasse une mauvaise image d’elle. Je pensais que ce type était un abruti friqué que ma mère aimait uniquement pour son physique avantageux comme je pouvais le constater sur une photo qu’elle m’avait montré mais en réalité, elle avait réellement eut un coup de cœur pour Jackson et il se trouve qu’il n’était pas plus riche que nous. Ancien militaire, Jackson est un homme en fauteuil roulant qui ne peut travailler car peu de personnes acceptent d’engager des handicapés. C’est ma mère qui ramenait l’argent à la maison, et j’étais bien heureuse qu’elle se démène autant à nous rendre heureux Jackson et moi. Jackson et moi, c’est « l’amour fou », si on peut dire ça comme ça. Je l’adore, il m’adore, on passe du bon temps… On est sur la même longueur d’onde et j’espérais que cette fois-ci, ce serait le bon, et qu’il allait rester en bonne santé pour qu’on profite un maximum de cette vie parfaite.
A mes dix-sept ans, un évènement extraordinaire s’est produit. Ma mère s’était mariée avec Jackson ; me voilà Chelsea Beckley-Hale, et je ne suis pas peu fière de mon nom de famille. Avec le temps, j’ai vraiment apprit à apprécier Jackson. Notre lien est devenu très fort et ma mère a été très touchée de voir que nous nous aimions autant. Ah, mais à propos : what about my father ? Mon vrai père… Bah lui, il a disparu de la surface de la terre, ma mère et moi n’avions aucunes nouvelles et on se portait très bien sans lui. Bref. Au lycée, tout se passait bien pour moi. J’étais la fille que tout le monde adorait, celle qui faisait marrer tout le monde… J’étais populaire sans pour autant être une grosse garce prétentieuse. En classe, je bavardais beaucoup, mais mes professeurs adoraient mon dynamisme et ma motivation ; je rapportais toujours de très bons résultats. J’avais un petit copain magnifique, un gars que tout le monde voulait connaître… Mais il était bien plus prétentieux que moi ; étant un gosse de riche, et étant très séduisant, il avait développé une forme aiguë de narcissisme et était très précieux. Mais avec moi, c’était tout simplement un amour alors bon. Tout allait bien pour moi mais Jackson allait tout bouleverser, pour rendre ma vie simplement PARFAITE. Un jour, pour le fun, Jackson a joué au loto. Cool, tout le monde y joue un jour, mais ne gagne rien, je sais, je pensais la même chose. Et il se trouve que… Jackson a remporté la cagnotte qui s’élevait à 23 575 324 dollars. JACKPOT !!! La galère était enfin terminée, et nos beaux jours étaient assurés.
La belle vie venait de commencer : magnifique villa, une sublime voiture de sport pour moi, un tas de fringues tendances, des vacances inoubliables dans les plus beaux endroits du monde, hébergée dans des palaces pendant les vacances et tout ça… C’était tout simplement la belle vie. On dit que l’argent ne fait pas le bonheur, mais c’est faux ; quand on peut dormir sur ses deux oreilles sans avoir à se soucier des factures, à se demander si la carte passera après avoir fait les courses et si on pourra payer des études à ses enfants, croyez moi, on vie différemment : on profite. A propos de mes études : je travaillais très bien, afin de pouvoir étudier la médecine, dans le but de devenir chirurgienne. Ma mère et Jackson étaient très fiers en constatant ma brillante ambition… Seulement, à force de regarder un tas de séries, l’adolescente a voulu réaliser un nouveau rêve : devenir actrice et se mettre dans la peau de ses jeunes filles qui cartonnent dans ses séries stylées que tout le monde adore. Ma mère a franchement désapprouvé mon rêve, parce qu’elle me disait que très peu de gens réussissent à réaliser ce rêve parce que trop de monde souhaite faire la même chose, et des fois que quelqu’un de plus talentueux que toi te passe devant, tu te retrouve sans diplôme et tu rame toute ta vie. Et ça, hors de question pour ma mère, qui ne voulait pas que je vive une traversée du désert comme elle lorsqu’elle était plus jeune. J’ai donc continué de bien travailler, mais j’ai réussi à convaincre Jackson de me payer des cours pour que je perfectionne mon jeu d’actrice, histoire d’avoir plus de chances pendant mes castings. J’en ai passé un tas de castings d’ailleurs, j’ai même fais un super book pour me faire remarquer et tout ça… Puis c’est seulement à l’âge de dix-neuf ans qu’un casting à changé ma vie… Il y a deux ans, j’ai été prise pour jouer dans une série fantastique qui cartonne. Mon rôle est très important et cette série est très appréciée.
Célébrité, argent, vie de rêve… Après toutes les galères que ma mère et moi avons connues, je profite enfin d’une vie parfaite que tout le monde envie. Je suis très sensible en ce qui concerne les associations qui aident familles en difficultés. J’ai connu ça, les difficultés financières, donc je veux vraiment participer et redonner le sourire à ceux qui en ont besoin… Surtout que lorsque des familles ont des enfants qui ne peuvent pas faire ce qu’ils désirent parce qu’ils n’ont pas d’argent, je reviens des années en arrière, je me vois à leur place et j’ai vraiment envie de les aider. Je suis également la marraine d’une association qui réalise les rêves des enfants malades. Malgré mon succès et ma richesse soudaine, je suis restée la même, même si je suis reconnue dans la rue. Je suis très ouverte, très amicale, même si je me méfie des profiteurs. Je suis simple, n’oubliant pas toutes les galères que j’ai connues.
Depuis bientôt trois mois, je suis à Vegas. J’ai voulu changer d’air et découvrir Sin City, c’est quand même pas rien ! Je suis ici pour profiter mais également pour tourner un film choral avec plusieurs acteurs… Je n’ai pas encore eut le temps de m’éclater à fond mais cela ne saurait tarder…
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