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 It's all about to end at last.

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Andrea Saint-James

Andrea Saint-James
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MessageSujet: It's all about to end at last.   It's all about to end at last. EmptyLun 3 Sep - 23:30

Starbucks, ou la version la moins ignoble du café américain. Andrea, par sa moitié française, avait depuis quelques années, ce goût très européen pour le café. Ce breuvage, sur le continent américain, n'avait guère de saveurs, alors le jeune homme ne le buvait que mélangé avec un tas d'autres substances : à Starbucks, avec du caramel; dans un bar, avec du whiskey. Seulement, vu que c'était le début de l'apres midi, il n'était peut être pas encore l'heure pour un irish coffee. Le blondinet se décida alors à aller se chercher un starbucks, puisque par hasard, il passait devant en voiture. A l'intérieur de la boutique, la climatisation était mise. Heureusement. Cette fin d'été insupportable par la chaleur séche qui régnait à l'extérieur. Andrea n'avait jamais vraiment apprécié ce climat, et il devait bien avouer qu'il n'était pas du tout à Las Vegas pour cela. En fait, il aurait aimé bouger la ville sur une cote, peu importe atlantique ou pacifique, tant qu'elle était soumise aux embrunts du vent. Il regrettait aussi la neige qui en hiver rendait d'un blanc magnifique et immaculé Chicago. Ca rendait la ville du crime un peu plus sympathique, presque angélique. A Las Vegas, la fausse neige recouvrirait les casino d'ici deux mois, une fois qu'Halloween et Thanksgiving seraient passés. Seulement, Andrea ne voulait pas penser à cela, pas pour l'instant. Les fêtes n'étaient plus ses moments préférés de l'année, et il préférait alors se noyer dans le travail à ce moment là. Le travail ou l'alcool, à voir. Mais pour l'instant, seul prendre un café comptait. Entrant dans la boutique où l'odeur des grains de cafés vint lui chatouiller l'odorat. Il aimait Starbucks rien que pour cela, cette odeur si agréable qui lui manquait le matin. Car même s'il se faisait monter le petit déjeuner dans sa suite tous les matins, ses employés n'avaient pas encore compris comment on faisait un vrai breuvage à base de caféine. Andrea se mit dans la file d'attente, et commença à observer autour de lui.

A sa gauche se trouvait une famille typiquement américaine. Un pére, une mére, et leur deux enfant : une fille et un garçons. L'ainé devait avoir maximum douze ans, et une question s'imposa à l'esprit du riche héritier : pourquoi venir en famille ici. Ils étaient clairement des touristes. Caché derrière ses rayban noires, il s'efforçait d'essayer de comprendre plutot que de juger, mais en vain. Même si son propre père n'était pas exemplaire, jamais il aurait eut l'idée d'améner ses enfants dans une ville de débauche telle que Las Vegas. Intérieurement, Andrea soupira. Apres tout, ce n'était pas sa famille, il n'avait rien à voir avec eux. Eux avec leurs mines réjouies, leurs shorts et chemises à moitié boutonnées, eux avec leur crème solaire étalée sur les bras, eux avec leur sujets de conversation totalement inutiles. Ils semblaient être l'anti-thêse du franco-américain qui portait une chemise blanche rentrée dans un jean foncé, le visage glacial et les lunettes toujours déposées sur son nez. Sans famille. Il se força à détourner son regard d'eux, pour commander un caramel macchiato, soulevant presque par politesse ses lunettes. La serveuse dut le prendre comme un début de flirt vu que le regard et le sourire qu'elle lui rendit. Dans un geste presque habituel, il lui laissa comme pourboire la monnaie qu'elle aurait du lui rendre, ce qui ne fit qu'aggrandir le sourire de la jeune femme qui dévoila alors des canines jaunies par la nicotine. En tout cas, c'était ce qu'Andrea supposait. Lui aussi était accroc à la cigarette, mais son dentiste hors de prix faisait des miracles au moins. Attrapant son gobelet, il remarqua que la jeune femme y avait inscrit son numéro de téléphone, et son prénom. Steffy, 555-761. Génial. Il n'y avait que très peu de chance que le blond la rappelle...

Alors qu'il allait repartir à sa voiture, son regard fut attiré par une silhouette sur le coté. La jeune femme. Celle dont il ignorait tout mais à laquelle il fallait qu'il parle. Il ne savait même pas comment l'aborder dans la mesure où il avait tué de sang froid deux types devant elle. Il n'avait pas su reconnaître dans son regard ce que cette lueur avait voulu dire, mais il savait qu'il fallait absolument qu'elle garde le silence ou il était bon pour la prison pendant longtemps. Seulement, de l'autre coté, elle l'avait comme obsédée, et sans savoir pourquoi, il s'était convaincu qu'il devait lui faire comprendre qu'il n'était pas une menace pour elle. Tout cela était compliqué, et ce n'était pas un caramel macchiato qui allait l'aider à régler ce probleme. Allant vers elle, il se décida à se lancer : «  Tu vas vraiment croire que je suis un malade qui te poursuit, mais je t'assure que je ne le suis pas. Bien qu'un malade dirait cela en fait... Oublie ca, je ne voulais, et ne veux toujours pas t'effayer. Oublie tout cela... » C'était la plus nulle entrée en matière qu'il aurait pu faire, lui le type sur de lui et déterminé d'habitude. Elle était celle qui avait le pouvoir pour une fois, et il en était bien conscient.
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K. Dawn-Joan Williams

K. Dawn-Joan Williams
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MessageSujet: Re: It's all about to end at last.   It's all about to end at last. EmptyMar 4 Sep - 11:36


Cet après-midi-ci, Dawn était d'humeur à faire quelques dépenses pour sa garde robe. Il faut dire que ça faisait un bon moment qu'elle n'avait pas visité les rues de Las Vegas en plein jour. Effectivement, mine de rien, son boulot lui prenait pas mal de temps. Elle travaillait la nuit, et dormait la journée. Comme à peu près la moitié des habitants de cette ville d'ailleurs. Cependant, ce jour-ci, la blonde se sentait beaucoup plus d'attaque à faire les magasins que d'habitude. Autant en profiter. Las Vegas, n'étant certainement pas la ville de la mode, avait tout de même de nombreux magasins de marques qui avaient le don d'attirer la jeune femme. Cette dernière n'était pas riche - loin de là - mais il était tout de même important d'acheter des vêtements qui en valait la peine. Après tout, son métier se basait essentiellement sur l'apparence, alors aucun faux pas n'était accordé. Entrant dans le premier magasin de vêtement à peu près potable qu'elle vit, la jeune blonde prit bien son temps en inspectant chaque article. A force de fouiner, elle trouva une belle robe noire aux bretelles tressées, qui lui arrivait jusqu'au genou. Une robe à ne pas manquer; surtout qu'à Las Vegas, ce n'était pas simple de trouver une belle robe qui ne faisait pas vulgaire. Elle l'essaya et grâce au ciel, cette robe lui allait à merveille. Elle aurait bien voulu un avis de la part de sa meilleure amie pour être sûre d'elle, mais malheureusement, cette dernière était bien trop occupée à vendre des robes de mariés à de jeunes inconscients. Elle se contenta alors de sa propre opinion et acheta cette robe, qui avait quand même l'inconvénient de coûter cent trente dollars. Pas donné, effectivement. Paraitrait-il que la beauté n'était pas donnée. Mais peu importe. La blonde continua alors ses achats, allant de la lingerie à un nouveau parfum. Une vraie bonne façon de gaspiller tout l'argent qu'elle avait pu se faire le mois dernier au travail. Cependant, avec un métier comme le sien, elle pouvait se le permettre. Strip-teaseuse était peut-être un métier dégradant comme beaucoup le pensait, mais il rapportait un tas d'argent. Et Dawn adorait ça.

Encore partante pour dépenser une bonne centaine de dollars, la jeune blonde changea de rue commerciale pour accéder à encore plus de magasins de marque. Elle entra dans le premier bâtiment à sa droite pour se trouver de magnifiques chaussures assorties à sa robe. Si avec ça elle ne faisait pas tomber les hommes à la renverse, elle ne comprenait plus rien. Un sac en plus en main, elle commença cette fois-ci à faire le tri dans les magasins dans lesquels elle entrait. Presque cinq cent dollars de dépensés, il fallait qu'elle fasse attention pour ne pas s'emporter et claquer tout son argent dans une connerie. Elle s'accordait alors encore un achat avant de rentrer chez elle. Mais apparemment, cet achat allait devoir attendre. Alors qu'elle marchait tranquillement dans la rue, Dawn fut accostée par un homme qu'elle reconnaitrait au milieu de cent autres. Celui qui l'avait sauvé. Celui qui avait tué deux hommes d'une balle dans la tête devant elle. « Tu vas vraiment croire que je suis un malade qui te poursuit, mais je t'assure que je ne le suis pas. Bien qu'un malade dirait cela en fait... Oublie ca, je ne voulais, et ne veux toujours pas t’effrayer. Oublie tout cela... » Dawn en avait peur, c'était une certitude. Cet homme l’effrayait et son discours n'y arrangeait rien. Pourtant, elle ne partit pas. Elle le regardait, sans un mot, tentant de comprendre pourquoi il s'obstinait à lui parler. Peut-être était-ce dû au fait qu'elle pouvait le dénoncer à la police quand elle le voulait. Peut-être était-ce parce qu'il ne supportait pas qu'une personne ne lui tienne tête. Peut-être était-ce les deux. Dans tous les cas, la jeune blonde n'était pas prête à se laisser amadouer si vite. En vivant à Las Vegas, elle avait appris à se méfier des gens. Plus particulièrement aux tueurs en série. « Si tu n'es pas un malade, peux-tu alors m'expliquer pourquoi tu te trouves devant moi? » lança-t-elle, d'un ton désinvolte. « Pourquoi est-ce que tu t'obstines à me parler alors que tu sais pertinemment que j'en ai aucune envie? Pourquoi est-ce que mon avis t'importe-t-il à ce point? » Dawn ne manquait jamais de répartie. Et une chose était sûre, c'est que le jeune homme n'avait pas fini d'en baver avec elle.
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Andrea Saint-James

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MessageSujet: Re: It's all about to end at last.   It's all about to end at last. EmptyMar 4 Sep - 13:14

Serial Killer? Non, pas vraiment. Pour être un tueur en série, il faut être un psychopathe, quelqu'un avec des problèmes mentaux sévères qui ne voit qu'à travers le prisme de sa propre logique. Or, Andrea ne se considérait pas comme cela. L'était il? Bonne question. La frontière est mince entre la santé mentale et la psychiatrie; et le lendemain de son premier meurtre, le jeune homme s'était posé la question. Comment pouvait on tuer de la sorte, de sang froid. Comment pouvait on retirer la vie à quelqu'un d'une manière aussi impersonnelle? Certes, ce n'était pas moral, mais il avait perdu cette partie de sa conscience quand on lui avait annoncé que l'enquête sur le meurtre de sa mère était fermée faute de preuve. La police ne servait à rien, et les délinquants se faisaient toujours plus nombreux dans les rues. Les meutres s'exposaient dans les pages faits divers des journaux du pays, alors pourquoi lui n'aurait il pas le droit de faire sa propre justice? C'est vrai, c'était peut être limite comme mode de raisonnement, mais c'était ce en quoi Andrea croyait. Que parfois, tout le monde pouvait faire quelque chose pour le bien commun, pour une meilleure vie de la société. Pourtant, il n'était pas fier de ses meurtres. Il les avait tous pris sur le fait, et tous méritaient de mourir pour ce qu'ils avaient fait. Seulement, même s'il n'était pas fier, il ne regrettait rien. Bien au contraire. Seulement, il avait toujours réussi à faire cela sans témoin, sauf cette fois là. Dans cette ruelle. Cette fille. Et depuis, il ne savait pas vraiment comment réagir face à cela. Andrea savait parfaitement que si elle le voulait, elle pourrait aller le balancer à la police et vu le système américain, empocher une belle somme d'argent. Ou encore, elle pourrait le faire chanter. Apres tout, elle était strip-teaseuse et en général ces demoiselles faisaient ce métier pour les billets verts qui allaient avec...

Son but n'était pas de l'effrayer, bien au contraire. Il n'était pas un type effrayant, bien au contraire. Ceux qui connaissait Andrea savaient à quel point il n'était pas quelqu'un de violent d'habitude. Mais cette jeune femme dont il ignorait tout l'avait rencontré dans le pire moment de sa vie. Dans le moment où le reflex avait repris la main sur la logique et la raison. En temps normal, il n'était rien de plus qu'un gosse de riche légérement blasé, aimant se noyer dans le travail ou la fête pour oublier la platitude de sa vie. Il faisait la fête; mais rarement à Las Vegas vu les interets qu'il avait dans cette ville. Si on voyait un patron d'hotel se souler à mort sur le strip, cela ferait surement un très mauvais effet. Bien qu'il pourrait y avoir pire : ce même patron étant arrêté pour avoir tué deux types dans une ruelle sombre. « Pourquoi est-ce que tu t'obstines à me parler alors que tu sais pertinemment que j'en ai aucune envie? Pourquoi est-ce que mon avis t'importe-t-il à ce point? » Bonne question. Parce qu'elle était une inconnue qui en savait plus sur lui que tous ceux qui le connaissait? Parce que c'était elle qui était maitresse de la situation si elle le voulait? Andrea ne savait pas vraiment pourquoi il tenait à tout prix à lui parler, et c'était maintenant qu'il était en face d'elle qu'il se posait finalement la question. Idiot n'est ce pas? Le visage du blond n'était pas spécialement souriant, et ses pomettes étaient rendues saillantes par le fait qu'il se mordait l'intérieur des joues. Cependant, on pouvait lire dans son regard le fait qu'il n'était pas le monstre qu'il pensait qu'elle se représentait intérieurement. « Je ne sais pas vraiment. Je pense que je voulais juste mettre les choses au clair. A savoir que je ne suis pas un monstre, tu m'as juste connu dans un moment étrange de ma vie. Et si tu veux de l'argent pour garder le silence, je suis prêt à t'en donner. »

Tout avait un prix, toute personne aussi. Il ne savait pas vraiment pourquoi il avait sorti cela de but en blanc, alors qu'il ne savait même pas comment elle allait répondre à cette proposition. Sans s'en rendre compte, il se pliait dans ce moule des requins de Las Vegas. Il allait vraiment devenir le genre de personne qu'il haissait s'il continuait de la sorte. Seulement, la jeune femme le déroutait comme personne d'autre n'aurait pu le faire. Faire douter le franco-américain n'était pas facile, mais elle avait réussit sans même le savoir, surement inconsciente de son pouvoir.
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K. Dawn-Joan Williams

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MessageSujet: Re: It's all about to end at last.   It's all about to end at last. EmptyMar 4 Sep - 14:33


Malgré le fait que Dawn ne portait pas le blond dans son cœur, elle n'avait jamais eu l'intention de le dénoncer. Il avait tué deux hommes devant elle, d'accord. Mais il l'avait tout de même sauvé. Elle s'accordait alors le droit de le détester et de le renvoyer bouler quand elle en avait l'occasion, mais en contrepartie, elle le sauvait d'un séjour en prison. Des fois, elle se demandait si c'était la bonne chose à faire, étant donné qu'il pouvait être un dangereux psychopathe, mais elle lui devait au moins ça. S'il n'avait pas été là, elle croupirait probablement chez elle en suppliant les dieux d'effacer une telle expérience que la vie lui a infligé. Cependant, elle n'était pas prête à lui montrer la moindre gratitude. Malgré tout, elle avait peur de lui. Une peur qui lui prenait au ventre à chaque fois qu'il lui parlait. Il ne semblait pas pourtant si mauvais que ça en apparence, mais comme on dit, il faut se méfier des apparences. Elle avait fait confiance à trop de personnes sans vraiment les connaitre, et elle avait été trop souvent déçue. Qui plus est, dans ce cas-ci, elle avait une très bonne raison de ne pas lui accorder sa confiance. C'était assez énervant d'ailleurs de ne pas savoir à quoi s'en tenir avec cet homme, parce qu'elle ne savait pas si elle devait prendre ses jambes à son cou ou rester pour l'affronter. Elle avait peur qu'en jouant trop la peste comme elle aimait le faire, il l'amène un soir dans le coin d'une ruelle et lui explose le crâne comme il l'avait si bien fait avec ses deux agresseurs. Il faut dire que son style de jeune patron totalement arrogant n'aidait pas Dawn à se faire de bonnes idées sur lui.

Si le but du jeune homme n'était pas d'effrayer Dawn comme il le disait si bien, pourquoi la poursuivait-elle à chaque fois qu'il la voyait? Tout ce qu'elle voulait, c'était la paix. Elle ne voulait plus repenser à cette malheureuse soirée qui lui faisait faire des cauchemars régulièrement. Voir des hommes se faire tuer de sang froid n'avait pas été de tout repos pour la blonde. Du sang. Partout. Des crânes explosés. Des gémissement de peine avant l'inévitable mort. Non, Dawn n'arrivait pas à oublier cette terrible nuit. Mais cet homme était toujours là pour la lui rappeler. Comme s'il ne voulait pas qu'elle s'en détache. Comme si ça l'amusait de remuer le couteau. Alors effectivement, elle s'en moquait complètement de ses états d'âmes. Elle en avait rien à faire qu'il soit contrarié parce qu'elle ne le croyait pas, si jamais ce qu'il disait n'était pas des mensonges. Elle voulait juste être tranquille. Pouvoir passer son après-midi sans penser à cette scène sanglante et à cet homme qui l'effrayait plus qu'autre chose. Ne pouvait-il pas comprendre ça? Apparemment non, parce qu'il revenait toujours à la charge. « Je ne sais pas vraiment. Je pense que je voulais juste mettre les choses au clair. A savoir que je ne suis pas un monstre, tu m'as juste connu dans un moment étrange de ma vie. Et si tu veux de l'argent pour garder le silence, je suis prêt à t'en donner. » Etait-il réellement sérieux? Se rendait compte qu'en disant une chose pareille, il risquait à sa vie? Oui bon, Dawn n'avait rien d'une meurtrière, mais avec de telles suppositions elle était parfois prête à étrangler. Elle se demandait tout de même s'il réalisait à quel point il était incorrect en proposant une chose pareille. Non, probablement non. Après tout, il avait sûrement l'habitude de balancer l'argent par les fenêtres dans le seul but de contrôler les faits et gestes des gens. « C'est ça que tu fais d'habitude? Tu paies les gens pour qu'ils se la ferment? Je ne suis pas à acheter, mets toi ça bien dans la tête. Je m'en fous de ton argent, c'est pas ça qui va changer le passé, ni ce que j'ai vu. » lâcha-t-elle d'une manière quelque peu agressive. « C'est pas non plus ton argent qui va me dire si oui ou non tu es un dangereux psychopathe. D'ailleurs, je sais même pas si j'ai envie d'une réponse à cette question. » S'il l'était, elle était foutue, parce qu'il savait où elle travaillait. Et s'il ne l'était pas, elle allait se torturer encore plus l'esprit avec des millions de questions. Non, franchement, elle avait aucune envie de connaitre la vérité.
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Andrea Saint-James

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MessageSujet: Re: It's all about to end at last.   It's all about to end at last. EmptyMar 4 Sep - 17:55

De la résistance, de la rebellion. Cette fille commençait vraiment à interesser le blond. Andrea n'était pas vraiment l'archétype prétentieux et narquois du fils pourri gâté. Il ne se balladait pas dans les rues avec des vêtements hors de prix, dénigrant le reste du monde. Certes, il pouvait paraître froid et hautain à premiere vue, uniquement parce il lui fallait du temps pour se sentir à l'aise avec les gens. Andrea n'était pas vraiment du genre à faire confiance à une personne des lors qu'il l'a rencontrait et encore moins à s'immiscer dans sa vie. Alors pourquoi le faisait il de la sorte avec la blonde se trouvant en face de lui. Peut être parce qu'il lui avait sauvé la vie en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, et qu'en même temps, il lui avait imposé mentalement des images qu'elle ne pourrait jamais oublier. La majorité des personnes qui rencontraient le franco-américain ne s'opposaient pas aussi frontalement à lui comme venait de le faire la jeune femme dont il ignorait même le prenom. Surement à cause de l'aura d'argent qu'il dégageait, ou alors parce qu'ils allaient être amenés à travailler pour lui. Bref, personne ne lui parlait en général de cette manière, et plus que cela, personne ne l'avait jamais vu tuer quelqu'un. Andrea était intrigué, et sans même penser à sa réponse, il répondit «  J'ai été habitué à penser que toute personne avait son prix. Et qu'on pouvait tout acheter, surtout le silence. ». C'était plus une pensée qu'une parole qu'il aurait dut dire à haute voix, mais c'était fait, tant pis. Il s'étonnait qu'on puisse encore l'étonner, lui le type blasé qui avait l'impression d'avoir tout vu en étant confronté à ce que la vie pouvait vous offrir de pire. Lui qui ne réussissait même plus à s'étonner lui même, étant capable de tuer quelqu'un de sang froid, sans ne rien ressentir d'autre que l'idée de vengeance. Or, lorsqu'il avait tué ces deux gars dans la ruelle devant les yeux bleus de la demoiselle, ce n'était pas la vengeance qu'il avait ressentit, mais quelque chose d'autre. Quelque chose comme le fait de faire le bien à travers le mal. Quelque chose d'inexplicable.

Andrea n'était pas vraiment un coureur de jupon, mais il avait néanmoins pas mal de succès avec la gente féminine. Il pouvait avoir presque n'importe qu'elle fille qu'il souhaitait, mais il n'en jouait pas plus que cela. N'étant pas très doué en relations longues, il collectionnait tout de même assez régulièrement les relations d'un soir qui avaient le privilège de voir la vue de Vegas depuis l'appartement terrasse, et d’éprouver la douceur des draps de satin noir du jeune homme. Combien de fois avait il couché avec des filles des clubs de la ville, étant ainsi sur de ne pas s'attacher. Celles ci en général, lui lançaient des oeillades des plus explicites, et n'avait pas dans le regard cette lueur de peur, d'indécision, et pourtant de courage à la fois. Ou de folie? Il ne connaissait pas grand monde qui aurait refuser une somme d'argent. Las Vegas était bien connue pour être la ville du pêché, et s'il y avait une ville dirigée par les billets verts, c'était bien celle là. Avec de l'argent, vous etiez accueilli ici aussi bien que le président de n'importe quel pays : toutes les portes vous étaient ouvertes, et la moindre de vos demandes, satisfaite. L'argent vous permettait de ne plus travailler, de chérir vos proches, de laisser libre court à toutes vos fantaisie. Et elle refusait cela. Pourquoi? Etait ce donc bien Andrea le fou comparé à elle? Lui avait été elévé dans et par l'argent, il savait parfaitement ce qu'il apportait, mais n'avait aucune idée de ce que c'était de vivre sans. Et pour tout avouer, il ne voulait pas particuliérement savoir. Il tira juste en conclusion qu'elle était aussi étrange que lui, mais dans un autre genre. Un genre bien moins dangereux. «  Même si tu voulais une réponse, je pense pas être la personne adéquate pour te l'apporter. Je suis pas un psy ou une connerie comme cela... » Ses sourcils se froncèrent légérement, comme si lui aussi se posait la question. Etait il détraqué? Ce manque de resentiment était il mauvais? Il n'en savait absolument rien.
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K. Dawn-Joan Williams

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MessageSujet: Re: It's all about to end at last.   It's all about to end at last. EmptyMar 4 Sep - 19:44


Depuis son enfance, Dawn avait toujours su tenir tête aux gens avec lesquels elle n'était pas en accord. Jamais elle n'avait été effrayée de dire ce qu'elle pensait, que ça blesse ou non. Pourtant, son but n'était pas de faire du mal. Seulement de dire ce qu'elle pensait - sans mâcher ses mots, certes -. Elle n'avait jamais fait partie de ses gens qui se rabaissent devant la supériorité d'une personne. Non, Dawn se moquait bien du statut. Elle disait franco ce qu'elle pensait, au risque d'en subir les conséquences par la suite. Dans ce cas-ci, elle n'avait pas tellement à craindre les conséquences immédiates. Jamais cet homme n'oserait la tuer ou lui faire du mal devant autant de gens, et elle n'avait pas à avoir peur d'être virée, car il n'était pas son patron. Elle avait donc toute la liberté de lui en envoyer plein la figure, malgré qu'elle ignorait tout de même s'il était capable de lui faire exploser la cervelle une fois la nuit tombée. Oui, même si là il restait bien calme, il ne fallait pas oublier cette triste possibilité, et c'était en partie pour ça que Dawn en était aussi effrayée. Jamais elle n'avait été aussi apeurée par une personne, même si elle faisait des efforts considérables pour garder la face devant lui. En même temps, ça aurait été un peu étrange qu'elle n'ait pas peur de lui, après l'avoir vu tuer deux hommes sans aucun remord. Et comment elle savait qu'il ne regrettait pas? C'était son regard. Il le trahissait. Quand il parlait du soir où ils s'étaient rencontrés, son regard ne reflétait aucune émotion. Et c'était en partie ce regard qui faisait douter Dawn sur l'état mental de cet homme. Si on ne regrette pas un meurtre que nous avons nous même commis, ne sommes nous pas de dangereux psychopathes? A méditer.

Dawn ayant mis les points sur les "i" du jeune homme dont elle ignorait toujours le prénom, elle ne s'attendait pas à ce qu'il s'enfonce dans son raisonnement. Mais contrairement à elle, il était extrêmement calme. Imperturbable. « Le silence ne s'achète pas. Tu peux toujours essayer; mais au final, la vérité finit toujours par refaire surface. » Elle ne le menaçait pas. Elle ne disait pas qu'elle allait le dénoncer. Elle exposait juste sa théorie, comme lui l'avait fait. La jeune femme voulait en finir, mais elle était toujours vexée que l'homme lui ait proposé de l'argent contre son silence. Elle était vexée qu'il ait pu s'imaginer une seule seconde qu'elle aurait accepté. D'accord, elle aimait l'argent. Comme tout le monde. Mais gagner de l'argent de cette façon? Très peu pour elle. Surtout si c'était pour couvrir les atrocités d'un détraqué. « Même si tu voulais une réponse, je pense pas être la personne adéquate pour te l'apporter. Je suis pas un psy ou une connerie comme cela... » Ok, Dawn s'était attendue à toute sorte de réponse, mais pas celle-là. Pour la calmer, ça l'avait calmé. Elle pensait qu'il allait se défendre en inventant n'importe quel mensonge pour que tout tourne à son avantage, mais non. Tout ce qu'il avait réussit à lui faire comprendre, c'est que lui-même ignorait s'il était un fou furieux. Même si cette réponse pouvait sembler inquiétante, Dawn, elle, la prenait autrement. S'il se posait la question, c'est qu'il ne devait pas être aussi tordu qu'il en avait l'air. Peut-être était-ce le Dexter de Las Vegas, même s'il ne travaillait pas avec la police. Enfin, elle ne savait pas. Tout était un peu trouble en ce qui le concernait. Que croire? Que faire? Elle n'en avait strictement aucune idée. « Donc.. tu ne vas pas me tuer au détour d'une ruelle si tu n'es pas sûr d'être un psychopathe, pas vrai? » Dawn et ses questions bizarres. Il n'y avait pas besoin de chercher à comprendre sa logique. Il n'y en avait pas. D'ailleurs, une question encore plus glauque lui trottait dans la tête, et sans réaliser qu'il y avait des oreilles tout autour d'eux, elle demanda de la façon la plus normale: « Est-ce que tu as pris du plaisir à tuer ces gens? » Dawn pouvait le traiter d'anormal autant qu'elle le voulait, pour le coup elle ne valait pas mieux que lui.
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Andrea Saint-James

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MessageSujet: Re: It's all about to end at last.   It's all about to end at last. EmptyMar 4 Sep - 20:37

« Le silence ne s'achète pas. Tu peux toujours essayer; mais au final, la vérité finit toujours par refaire surface. » Ce n'était pas vrai, la vérité ne faisait pas toujours surface malheureusement. Jamais la vérité sur la mort de sa mére n'avait explosé, jamais le ou les types n'avaient été arrêté. Pendant des mois et des mois, le jeune homme avait rêvé de ce qu'il aurait fait subir à ces personnes si jamais elles étaient retrouvées, mais malheureusement jamais il n'avait pu mettre cela en pratique. En fait, mieux valait qu'ils ne soient jamais retrouvés ou bien Andrea deviendrait véritablement un psychopathe. Le comble de l'histoire était que des faits similaires arrivaient tous les jours à Las Vegas. Les gens semblaient se faire tuer ici un peu plus facilement qu'ailleurs : les motifs étant bien plus nombreux. Jeux, argent, drogues, et prosituées, tout semblait fait ici pour vous attirer dans le fond, et pour vous faire prendre des risques à la limite du dangereux. Andrea savait parfaitement que ceux qui perdaient un membre de leur famille ne réagissaient pas de la sorte, lui seul avait véritablement touché le fond apres la mort de sa mére. Lui seul avait changé du tout au tout. Ce qui ne vous tue pas ne fait que vous rendre plus bizarre. «  Est ce une menace? » Andrea garda son ton froid, calme, posé. Il ne s'énervait pas, ne montait pas en pression. Ceci était devenu une véritable qualité, quelque chose de même destabilisant lorsqu'en pleine discussion de business, alors que tout le monde s'echauffait et que la sueur commençait à perler sur les fronts, Andrea restait maitre de lui même à la perfection. Un vrai joueur de poker qui n'avait même pas besoin de lunettes, un homme capable de tromper un detecteur de mensonges.

Les lèvres d'Andrea se retroussèrent en un sourire franc dévoilant des dents parfaitement blanche et alignées. Quand il souriait, on lui aurait donné le bon dieu sans confession. Qui aurait pu croire que derrière ce physique de prince charmant made in Disney, on pouvait trouver un criminel sans sentiment lorsqu'il appuyait sur une gachette. Le sourire ne lui était pas venu pour rien, il avait été déclenché par une phrase de la jeune femme. La tuerait il au coin d'une rue, lorsque la nuit serait tombée et que les habitants seraient regroupés dans le confort de leurs maisons? Il n'arrivait pas à s'imaginer faisant cela, et il ne voyait pas pourquoi il aurait fait cela. «  Non, non pas de risque que je fasse cela, sinon je les aurais laissé faire. Je ne leur aurai jamais fait cela si je ne les avais pas surprise te faisant... ça... ». Les mots avaient dut mal à sortir. C'était la premiére fois qu'il osait dire cela à haute voix, à en parler à quelqu'un. A une fille qu'il ne connaissait pas, surement désarmé par son naturel. Ou alors au fait qu'elle ne semblait pas ressembler aux autres clones de Las Vegas d'un coté très étrange. Il se moquait d'être en pleine rue. Personne ne prêterai attention à leur conversation dans la mesure où toutes ces personnes étaient exclusivement interessées par leur petite personne. C'était le propre du genre humain, ne penser qu'à soit en permanence, et tacher de trouver des distraction de toute nature pour échapper à l'ennui. La vie des autres, si elle n'était pas reliée à la leur, ne les interessait pas le moins du monde. La Deuxième question de la jeune femme força Andrea à réfléchir un peu plus, un dixieme de seconde, se mordant imperceptiblement la lévre inférieure. «  Ni plaisir, ni peine. J'ai agi comme par instinct. Un instinct inhumain peut être... ». Il était totalement honnête avec elle, si elle prenait peur, il ne la retiendrait pas.

Voulant changer un peu cette morosité ambiante qui commençait à s'installer, Andrea se permit un genre de familiarité. « Puisque vous connaissez mon probleme le plus personnel, je peux savoir votre prénom? »
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K. Dawn-Joan Williams

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MessageSujet: Re: It's all about to end at last.   It's all about to end at last. EmptyMar 4 Sep - 22:13


« Est ce une menace? » S'il la connaissait un minimum, il aurait tout de suite compris que non. Parce que Dawn ne faisait pas de menaces. Elle agissait directement. Alors si elle voulait que ses meurtres se savent, il y a longtemps déjà qu'elle serait allée le dénoncer à la police. Seulement, elle estimait que même s'il l'effrayait, elle lui devait au moins ça. Pour l'avoir éloigné de ses deux agresseurs. Pour avoir empêché une nuit encore plus terrible que celle qu'elle avait passé en réalité. Parce qu'il était vrai que Dawn couchait avec n'importe qui et qu'elle prenait beaucoup de plaisir à faire des strip-teases, mais ça ne voulait en aucun cas dire qu'elle laisserait deux pervers abuser d'elle volontiers. Elle avait tout de même un minimum d'estime pour elle malgré la façon dont elle menait sa vie depuis maintenant deux ans. « Pas à ce que je sache. » Elle le défiait du regard, testant ses réactions et ses expressions à chacune de ses paroles. Peut-être cherchait-elle une once de méchanceté dans ses yeux qui agirait comme feu vert pour prendre ses jambes à son cou. Mais rien. Il était l'homme le plus impassible qu'elle avait rencontré. Il semblait calme à toute épreuve. Lui arrivait-il jamais d'être triste? Joyeux? Contrarié? Si oui, c'était vraiment un très bon acteur. Parce que du peu qu'elle l'avait vu, Dawn n'avait jamais perçu autre chose qu'un visage serein chez le jeune homme. Quand il avait tué ses hommes, mais aussi quand il avait essayé de s'expliquer devant la boite de strip-tease où la blonde travaillait. Comme s'il s'était entrainé devant sa glace pour garder cette expression à toutes épreuves.

Il fallait l'avouer, le sourire du pseudo-psychopathe était plutôt charmeur. S'il n'avait pas tué deux hommes devant Dawn, cette dernière aurait sûrement voulu l'inviter à boire un verre. Cependant, il avait vraiment assassiné deux hommes devant ses yeux. Et ça serait effectivement très étrange de sympathiser avec un meurtrier. « Non, non pas de risque que je fasse cela, sinon je les aurais laissé faire. Je ne leur aurai jamais fait cela si je ne les avais pas surpris te faisant... ça... » Bon, Dawn aurait peut-être mieux fait de se taire pour le coup, parce que parler de son presque-viol avec un presque-fou n'était pas vraiment une partie de plaisir. Et comme elle n'avait aucune envie de s'étaler sur le sujet, elle se contenta de faire un léger signe de tête, comme pour dire qu'elle le croyait. Attention, elle se méfiait toujours. Après tout, les méchants n'étaient pas les plus connus pour le mensonge et la ruse? Dawn se contentait juste d'y croire pour le moment. Elle repenserait à ça plus tard, et peut-être que les évidences sortiront plus facilement une fois seule, sans personne pour l'influencer. Pas que Dawn soit facilement influençable, mais il était possible que parfois, elle croit des gens plus vite que prévu, parce que ces gens ont la réponse qui lui convient le plus. Et en l’occurrence, l'homme avait les réponses qui rassurait le plus la jeune blonde. Donc oui, elle avait besoin d'y repenser une fois toute seule. Afin d'éviter de se faire embarquer dans de sales histoires, encore une fois. « Ni plaisir, ni peine. J'ai agi comme par instinct. Un instinct inhumain peut être... » Au moins, il était honnête. Il marquait de bons points en essayant pas de lui mentir, parce que Dawn ne jurait que par l'honnêteté. Si elle sentait que quelqu'un lui mentait, c'était foutu. « Effectivement, c'est assez inhumain. » Elle aussi était plutôt honnête. « Comment est-ce possible de tuer deux hommes sans même le regretter? Je ne comprends pas, désolée. » Son ton n'était plus accusateur. Elle tentait juste de comprendre ce qui lui passait par la tête. Plus elle lui parlait, et plus elle réalisait qu'il était dangereux. Certes, mais pas dangereux pour elle. Elle le comprenait maintenant: il ne lui voulait aucun mal. Sinon, ça aurait été fait depuis des lustres déjà. « Puisque vous connaissez mon probleme le plus personnel, je peux savoir votre prénom? » Blondie afficha un léger sourire, avant de le ravaler pour ne pas paraitre trop familière. Du moins, pas tout de suite. Elle se contentait alors de garder la même expression que lui, même si ses yeux la trahissait bien vite. Il est vrai qu'elle n'avait pas confiance en lui, mais le désir de le connaitre ne semblait plus chose impossible. « Je ne pense pas que ce soit ton problème le plus personnel. Il y en a certainement d'autres. Pleins d'autres. » lança-t-elle, l'air de rien, avant de continuer: « Mais peu importe. Je m'appelle Dawn. Et ce sera Dawn tout court, mon nom de famille nous est pas indispensable. Et toi? Je parierai sur Charles. » Oui, Dawn avait remarqué le petit accent français du jeune homme, qui n'était d'ailleurs pas du tout désagréable à l'oreille si vous voyez ce que je veux dire.
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Andrea Saint-James

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MessageSujet: Re: It's all about to end at last.   It's all about to end at last. EmptyMar 4 Sep - 23:55

Il avait été un jour, un jeune homme normal. Une personne souriante lorsqu'il était heureux, qui s'emportait lorsqu'on le mettait en colère, laissant voir sa tristesse lorsque les mauvais moments s'accumulaient. Mais à présent, il était impassible. Il ne se laissait aller que lorsqu'il était seul, chez lui, contemplant une immensité qui pourrait l'avaler sans probleme. Tous les jours, des gens disparaissaient dans la ville, ou encore dans le désert. Ne sachant pas trop pourquoi, il était persuadé qu'un jour ce serait son tour. Il avait su que des personnes avaient disparues, sans jamais réapparaitre, c'était le risque de Las Vegas. Seulement, Andrea ne touchait pas vraiment aux objets de vices qui lui étaient proposés. La drogue ne l'interessait pas, il se noyait dans l'alcool sans oublier comment on faisait pour rester en surface, et il ne fréquentait que rarement les clubs de strip-tease. Enfin, en tant que directeur de casino, il mettait un point d'honneur à ne pas jouer, à ne pas redonner aux autres l'argent qu'il se faisait. Pour un jeune homme de vingt cinq ans soumis à la tentation tous les jours, il avait un grand contrôle de lui même pour ne pas tomber dans tout cela. Il faisait bien pire. Depuis cinq ans, il avait tué onze personnes. Il se rappelait de leurs expressions, leurs voix, leur regard alors que la gachette avait dejà été enclenchée et que la balle était deja partie du canon. Il se souvenait de tout cela mais ne regrettait rien, il avait débarassé la terre de vermine de la pire espece. C'était comme ci cela ne l'atteignait pas, comme si c'était un autre Andrea qui faisait cela, et qu'il était seulement spectateur, personne externe avec l'interdiction de le juger. Chaque personne résident à Vegas se laissait un peu contaminer par celle ci, ou alors elle y venait pour cela : car tout à chacun détenait une part d'ombre, plus ou moins cachée. Des coureurs de jupons aux héroïnomanes, des joueurs maladifs aux tueurs en série. Et cette part d'ombre ressortait parfois un peu trop. Puisque ce n'était pas une menace qu'elle venait de lui adresser le jeune homme ne releva pas, continuant leur pseudo et très étrange conversation.

Comment est ce possible de tuer deux personnes sans rien ressentir? Hum, bonne question. Excellente question même. Au debut, il se la posait sans cesse, revoyant la scéne, essayant de comprendre. Et puis, le temps avait passé, et il avait fait d'autres victimes. Sa conscience qui n'avait deja pas parlé bien fort au début, s'était tut. Il ne cherchait plus à comprendre, il agissait, mécaniquement, laissant tout sentiment en dehors de cela. Ce qui était tout à fait étrange était qu'Andrea était, d'un autre coté, un jeune homme tout à fait charmant, très centré sur la famille, et un patron doué. Doué pour les affaires comme pour le relationnel en général. Il n'était pas vraiment comme tous ces autres directeurs de casinos qui faisaient les unes des magazines et journaux en s'exposant à des brunchs en tout genre, en multipliant les apparitions, en la jouant célébrités alors qu'ils n'étaient rien d'autre que des hommes d'affaires. Ce n'était pas le genre du jeune franco-américain qui n'avait jamais compris l'intéret de telles manoeuvres. Disons qu'il avait d'autre priorité, et s'il se faisait arrêter, il en aurait encore d'autres. «  Je ne peux pas t'expliquer, je ne comprends pas vraiment non plus. Peut être que de vivre certaines choses te changent plus que ce qu'on veut bien te faire croire. » Non Andrea ne se cherchait pas du tout d'excuse, c'est juste que c'était l'explication la plus claire à ses yeux, et qu'il ne souhaitait pas vraiment mentir à la jeune blonde se trouvant en face de lui.
Elle était particuliérement jolie, il devait se l'admettre. Comme cela en pleine rue, il n'aurait pas dit qu'elle était strip-teaseuse alors qu'en général, cela se voyait assez facilement chez ce genre de fille. Il pouvait remarquer les efforts qu'elle faisait pour rester impassible mais ses yeux la trahissait. Ils avaient trahit sa peur un peu plus tot, maintenant ils trahissaient le fait qu'elle se détendait un peu. Tout le monde avait son histoire à Vegas, et là Andrea se demandait ce qu'était la sienne? Fille d'un foyer divorcé qui avait voulu devenir danseuse? Il s'arrêta de chercher quand elle reprit. Elle avait raison, il avait d'autres problemes mais le moment ne se prêtait pas du tout à la confession de ceux ci, et de toute manière il n'avait pas envie de lui en faire part. Cela était privé, une sphère que le franco-américain s'attachait à parfaitement respecter. Néanmoins, un nouveau sourire lui échappa. «  Charles... quel cliché. Tu as une bonne oreille pour les accents, je pensais que mon anglais était parfait. Quelle deception. » Il était vrai qu'il avait bien plus pratiqué le français pendant une longue période de sa vie, délaissant l'anglais et ne le reprenant que plus tard ce qui se faisait entendre dans certaines intonations. «  Je m'appelle Andrea, je ne suis pas quelqu'un d'hyper fréquentable parfois et je ne sais pas pourquoi, tu as l'air d'avoir déjà moins peur de moi. »
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MessageSujet: Re: It's all about to end at last.   It's all about to end at last. EmptyMer 5 Sep - 13:12


Il était vrai qu'ils y avaient des choses capables de changer un homme. Dawn ne savait pas ce qui avait pu pousser cet homme à tuer des gens de sang froid, mais elle savait que ce qu'il disait était juste. Des événements pouvaient changer les gens. Elle en était la preuve même. Elle qui n'aurait jamais pu entretenir autant de relations avec tant d'hommes deux ans auparavant, était à présent une strip-teaseuse des plus prisées de Las Vegas et couchait avec qui le voulait. Elle ne se prenait pas pour une trainée, mais parfois elle se rendait compte de l'incroyable changement de comportement qu'elle avait subi. Si sa mère savait dans quoi sa fille travaillait et ce qu'elle faisait pour passer le temps, elle pèterait probablement un bon câble. Savoir que sa fille montrait son corps à des inconnus dans le seul but de payer ses frais d'hospitalisation la rendrait complètement folle. C'était d'ailleurs sur la seule chose que Dawn mentait à sa mère, son travail. Elle détestait lui cacher des choses, mais elle ne voulait pas qu'elle s'inquiète pour elle. Elle allait bien. Certes, elle n'avait pas la vie dont elle avait rêvé. Mais finalement, le métier de strip-teaseuse n'était pas si désagréable que ça. Il fallait juste savoir comment choisir les clients et savoir comment mettre des limites avec eux. Et si les limites ne fonctionnait pas, elle avait toujours un tueur en série pour exploser le crâne de ses agresseurs... Humour mis à part, elle sentait très bien que ce métier était assez dangereux avec tous les fous qu'il y avait à Las Vegas. Mais il n'avait jamais été aussi bien payé que dans cette ville alors elle n'avait aucune raison de déménager. Tant pis si elle risquait à sa vie. « J'entends bien. Seulement, je ne vois pas ce qui pourrait pousser une personne à en tuer d'autres. Parce que tuer, c'est vraiment.. quelque chose quoi. » Dawn et ses remarques inutiles. Elle cherchait seulement à comprendre. Parce que d'accord, appuyer sur une gâchette c'était simple comme bonjour. Mais selon elle, tuer des gens devrait rendre fou. Mais pas lui. Lui, il faisait ça sans remord. Aussi simplement que s'il faisait ses courses.

Apparemment, Dawn ne semblait plus aussi effrayée qu'avant. Elle lui avait donné son prénom, sans même craindre qu'il s'en serve pour la traquer. Elle semblait se détendre face à lui d'une façon un peu trop rapide d'ailleurs. Mais ça, c'était tout Dawn. Elle pouvait changer d'avis comme de chemise. Elle avait compris qu'il ne lui était pas dangereux, alors elle n'était plus sur la défensive. En fait, maintenant qu'elle parlait réellement avec lui, cet homme l'intriguait. Il tuait des hommes. De sang-froid. Mais elle ne fuyait pas. Elle voulait juste comprendre pourquoi. Pourquoi un homme qui semblait tout avoir pour lui tuait. Enfin.. une chose disait à Dawn qu'elle n'aurait certainement pas la réponse maintenant. Sûrement jamais d'ailleurs. « Ton accent ne s'entend pas vraiment, c'est juste sur quelques mots que c'est évident. » lâcha-t-elle avant d'enchainer. « Tu es déjà allé à Paris? » Le plus grand fantasme des filles américaines? Aller à Paris, pour claquer tout leur argent dans des fringues. Mais il n'y avait pas que Paris qui intriguait les américaines - enfin surtout Dawn pour le coup - il y avait aussi les français. La jeune blonde avait toujours adoré cette langue, et surtout l'accent qu'avaient les hommes quand ils parlaient en anglais. Il faut dire, la jeune Williams n'avait jamais été trop dure côté garçons. « C'est peut-être juste une impression que tu as. » Il est vrai qu'elle avait moins peur de lui. Ce jeune Andrea semblait très observateur. Trop peut-être. « Est-ce que tu penses que ça vaut vraiment le coup que je reste à te parler si tu n'es pas si fréquentable que ça? » Elle le cherchait, c'était évident. Elle voulait juste savoir ce qu'il avait à lui répondre, une fois de plus. « Et est-ce que tu trouves ça bizarre que je souhaite rester ici plutôt que de m'enfuir? » Au moins, elle était franche. Elle n'avait plus de raison de le fuir, du moins, pour le moment. Elle voulait juste en apprendre sur lui.
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Andrea Saint-James

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MessageSujet: Re: It's all about to end at last.   It's all about to end at last. EmptyMer 5 Sep - 18:01

Paris. Il y avait quelques années, le jeune franco-américain y avait été envoyé pour faire une année scolaire hors de ses chers Etats-Unis. Certes, sa double nationalité devait le rendre à moitié français, et à moitéi américain, mais au moment de quitter Chicago, il avait eut le coeur serré. Il n'était pas aussi attiré par l'Europe que la totalité du reste du monde, mais une fois arrivé en France, il allait changer d'avis. Paris lui ouvrit ses bras, et Andrea en profita comme jamais. Il venait d'avoir dix huit ans, et c'était l'age qu'il fallait pour boire en Europe. Ainsi donc, il ne se gêna pas. De plus, il avait tout ce qu'il fallait pour se plaire à Paris, l'argent et le physique. Le contraire de ce qui marchait en Amérique, d'avoir un accent français, marchait en France. Avoir un léger accent américain couplé avec un français presque parfait suffisait à mettre dans le lit d'Andrea n'importe quelle fille. Il gouta rapidement à tous les exces de la vie parisienne. Aux fêtes qui ne se finissait pas avant que le soleil ne se soit levé sur la Seine, à l'alcool qu'on ne croyait que réservé aux peintres du début du vingtieme siècle, aux drogues qui rendent la nuit bien plus brillante que le jour. Andrea avait passé ses meilleurs moments à Paris, mais savait qu'à présent, il serait difficile pour lui de retourner vivre cette vie d'insouciance la bas. Cependant, il devait bien avouer qu'il adorait la vie à la française, et qu'il aurait bien ramener ce concept à Las Vegas. Mais la vie du pêché avait déjà son propre train de vie, et essayer de le changer n'était qu'une perte de temps. Tout comme essayer de comprendre ce qui se passait dans la tête du blond. Impossible. Lui même ne se comprenait pas, enfin, il n'essayait même plus de réfléchir. Tout ce qui l'inquiétait à présent était la conséquence de son acte passé, bien qu'il commençait à se douter que ce n'était pas Dawn qui irait le balancer. Il n'essaya pas de lui expliquer comment son esprit tordu réussissait à occulter de telles attrocités, il se contenta d'un signe négligé de la tête lui indiquant qu'il n'en savait rien.

En voyant Andrea, qui aurait pu parier qu'il était autre chose qu'un gosse de riche qui avait été mis dans un bon poste par son pére? Personne. Personne ne pouvait se targuer de connaître des choses sur lui. Etant d'un naturel ultra secret, il faisait jouer les apparences mieux que personne. En fait, ce rôle d'enfant pourri gaté lui allait comme un gant, il ne cessait de l'user, encore et toujours. Et tout le monde mordait à l'hameçon. Dawn était la seule qui avait entraperçu un peu de sa véritable identité, qui avait discuté avec le vrai Andrea. «  Oui – en français-, j'y suis déjà allé. J'ai ai passé une année scolaire. » La famille français du jeune homme habitait Paris. Et celle ci lui avait bien servit. Alors qu'il avait prit le rythme de vie parisien et qu'il n'allait plus en cours très souvent, c'était eux et leur influence qui lui avaient permis de faire valider tout de même son année. Comme quoi, on achète vraiment tout. «  Mais explique quelque chose : pourquoi tout le monde semble vouloir aller à Paris? Pourquoi ce fantasme global? » Il plissa légérement les yeux de curiosité, quittant de nouveau son attitude des plus neutre. Comme si ces deux personnes qui s'étaient rencontrés dans les plus étranges et gores des circonstances, pouvant se mettre à parler de balivernes de la sorte.[color:a471=#lightred] « C'est peut-être juste une impression que tu as. » Elle semblait chercher le meurtrier, vouloir aller plus loin dans le peu de connaissance qu'elle avait de lui. Bizarrement, elle semblait aussi interessée par lui que lui par elle; la peur s'était transformé en autre chose de plus curieux. «  Je fais confiance à mon instinct. Toi aussi on dirait. » L'instinct était la chose sur laquelle chaque décision d'Andrea se fondait. Lorsqu'il employait des gens, lorsqu'il se faisait de nouveaux amis, lorsqu'il décidait de ne pas faire confiance à quelqu'un. Tout était basé sur l'appréciation qu'il avait de la personne. Et là, il devait s'avouer que la jeune femme avait du répondant, si bien qu'un sourire en coin vint s'installer sur les lèvres du blond. «  J'ai dit que je n'étais parfois pas très fréquentable. Je n'ai pas précisé pour où, quand, et qui.» Il ne lui ferait pas de mal, il ne l'avait pas sauvée pour rien. Instictivement, il l'avait jugé comme sans probleme, et même si depuis il avait appris son métier, il ne changeait pas d'avis. Certes, la majorité de ces filles à Las Vegas n'avait que très peu de moeurs, mais dans la mesure où elle ne le dénoncerait pas, il n'allait pas commencer à la juger.

La dernière réplique de la jeune femme toucha Andrea. Pour la premiére fois, c'était elle qui le surprenait. Elle souhaitait rester, ne pas fuir, alors que n'importe quelle personne aurait surement pris ses jambes à son cou, souhaitant rester à jamais loin du franco-américain. Mais pas à elle. «  Oui je trouve cela bizarre. Mais pas dans le mauvais sens du terme. Toi aussi tu ne dois pas être tout à fait normale. Et c'est tant mieux. ». Finissant sa phrase, il planta ses prunelles bleues dans celle de la jeune femme. Intriguant.
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MessageSujet: Re: It's all about to end at last.   It's all about to end at last. EmptyMer 5 Sep - 21:42


Dawn avait toujours adoré la France. En effet, elle n'avait jamais été autre part qu'aux États-Unis, et rester dans le même coin donnait beaucoup d'idée de voyage. Si Dawn avait les moyens de se payer un beau voyage, elle choisirait la France, sans hésiter. C'était peut-être faux - même sûrement - mais elle avait l'impression que les gens là-bas étaient beaucoup plus différents qu'aux Etats-Unis. Plus fêtards. Plus terre-à-terre. Plus ouverts. Et puis, la France .. Rien que le nom lui donnait envie. Ça inspirait la mode, la classe, l'amour. Effectivement, même si Dawn était une célibataire endurcie, elle se surprenait à penser à l'amour rien qu'en pensant à ce magnifique pays. C'est vrai que c'était assez bizarre le fantasme qu'avait les américaines pour la France, mais c'était inexplicable. Alors autant vous dire qu'Andrea gagnait des points en lui annonçant qu'il avait passé une année scolaire à Paris. Enfin, ne vous méprenez pas. Ce n'était pas parce qu'il n'était pas dangereux pour elle qu'elle allait se mettre à le draguer. Elle se méfiait toujours de lui. Et puis, il ne fallait pas oublier que c'était un meurtrier. Ce qui était problématique, c'est que plus Dawn parlait avec Andrea, plus elle oubliait qu'il avait tué des hommes devant ses yeux. « Paris semble être une ville.. tellement magnifique. Il y a Vegas qui représente toutes les perversions. Et Paris, qui représente tellement de belles choses. Tout semble bien plus simple là-bas. » lâcha-t-elle, toujours sur le ton de la franchise. Si Dawn pouvait quitter Vegas, elle le ferait sûrement. Elle adorait cette ville, mais elle était bien trop dangereuse.

« Je fais confiance à mon instinct. Toi aussi on dirait. » Dawn ne put s'empêcher d'esquisser un léger sourire. Il était vrai qu'elle agissait en fonction de ses intuitions, et non en fonction de la logique. Si elle agissait en fonction de la logique, Andrea serait déjà derrière des barreaux depuis un bon bout de temps. Mais non, la jeune blonde aimait faire les choses comme ça lui plaisait. Elle était assez autonome. Elle n'avait besoin de personne pour lui dire quoi faire. Ses choix, elle les faisait au risque de se tromper. Mais ne dit-on pas que l'on apprend de nos erreurs? « Il semblerait que tu sois assez observateur, je me trompe? » Il était perspicace, et ça c'était un problème pour Dawn. Elle n'aimait pas qu'on devine des choses sur elle sans qu'elle ne les ait dévoilé. Oui, encore une de ses bizarreries, mais que voulez-vous, c'était une fille. Dawn écouta très attentivement le jeune homme répondre à sa question. Sa réponse la fit sourire une fois de plus, bien que ce ne soit pas marrant du tout. En fait, c'était assez glauque. Il n'était pas fréquentable et dangereux, mais pas avec tout le monde. D'accord, sympa le privilège, mais qu'arrivait-il aux autres personnes? Elles étaient tuées au moindre faux pas? « Je pense que ça ne te ferait pas de mal d'essayer d'être fréquentable de temps en temps. » Ce qu'elle disait n'avait aucun intérêt et ne l'aiderait sûrement pas à changer de comportement. Mais ça c'était du tout Dawn. Elle parlait, même s'il n'y avait aucun but. « Il n'y a aucun intérêt à être "normal". Je pense que c'est beaucoup plus excitant de provoquer le danger. » Le danger dont elle parlait, c'était lui. Mais ça, il devait très certainement s'en douter, après tout, il s'imaginait bien que la confiance ne se faisait pas en un claquement de doigt. Ou en une liasse de dollars. « Bon. Je vais te laisser à tes occupations.. Andrea. Je dois reprendre les miennes. » Avec un dernier regard en coin, elle quitta les lieux en entrant dans un énième magasin de vêtement. Cette rencontre avait été très étrange. Mais bizarrement, ça n'avait pas été désagréable.
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