C'est un quatorze février qu'une jeune femme et son époux se trouvaient dans une salle d'accouchement vers les coups de dix-sept heures. L'accouchement venait d'être déclenché... Des cris perçaient la salle d'accouchement et le médecin disait «
Poussez madame... Courage ». La femme prenait son souffle, respirait profondément tout en tenant la main de son époux. Si ça continue comme cela, le pauvre n'aura plus de main gauche. Le temps passait et ce n'est que vers les coups de dix-huit heures quinze qu'on a pu apercevoir la tête du bébé. «
Je vois la tête... Plus que quelques efforts ». La jeune femme n'en pouvait plus et pourtant c'était loin d'être terminé. C'est à dix-huit heures trente exactement que leur premier enfant venait d'arriver dans ce monde. De suite, une sage-femme a pris la petite fille pour vérifier que tout allait bien. Son époux essuya avec une serviette le visage de sa tendre épouse et par la suite, la sage-femme venait de les rejoindre, leur apportant leurs deux merveilleuses filles. Le sourire aux lèvres, elle prend dans ses bras sa chère petite fille quand à son mari, il prenait la petite dernière. Tout d'un coup, l'heureuse mère prononça «
Mes chéries... Bienvenue parmi-nous Maëra et Prünne ».
On sait tous que la première fois qu'on montre notre sociabilité c'est lorsque l'on rentre en maternelle. Cela peut paraître étrange, mais contrairement à certaine personne je me souviens parfaitement de ce premier jour où mes parents m'ont accompagnés à l'école maternelle. Au départ, je n'étais vraiment pas très enthousiaste de savoir que j'allais quitter ma mère avec qui j'ai passé mes trois dernières années. Je n'étais pas prête à m'en séparer et c'est pour cela que je marchais à reculons, je ne voulais pas avancer. Malheureusement, il faut bien faire ces premiers pas dans la vie et ne pas lui tourner le dos sinon on risque de le regretter toute notre vie. Lorsque nous sommes arrivés devant l'école, mon coeur battait la chamade, mais encore plus lorsque l'on a franchi la porte d'entre de la classe où se trouvait une jeune femme vraiment très belle qui avait un grand sourire. Elle m'avait l'air très gentille, mais ce n'est pas pour autant que j'ai lâché la main de ma mère. «
Maman... Je ne veux pas, je veux rentrer... » Voilà ce que j'ai dis à ma mère. Cette dernière s'est mise a genoux pour être à mon niveau et ne m'a rien dit. Elle m'a embrassé la joue avant de se relever et de retirer sa main de la mienne pour reculer vers la sortie. Les larmes montaient en moi, je me sentais seule et ma mère me laisser là, avec des enfants que je ne connaissais pas, une femme qui pour moi était une totale inconnue... Cependant, ma soeur, elle était déjà en train de jouer avec les autres enfants. Entraînant mon paternel avec elle, quand à moi, j'avais peur d'entrer, de me montrer aux autres.
La jolie brunette âgée de seulement trois ans n'a plus jamais revu ses parents à la sortie de l'école. Suite à un terrible accident, un incendie, elle fût assommé. Seulement, elle a été enlevé et laissé pour morte aux yeux de tout le monde vu que son corps n'a pas été retrouvé. À son réveil, elle ne se souvenait de rien et c'est dans une nouvelle famille qu'elle a fait son entré après s'être rétabli. Elle a donc vécu en Amérique et plus précisément à Las Vegas dans cette famille qui ne sont pas ses parents et d'où elle ignore la véritable histoire. Maënra sait qu'elle a été adopté, mais au yeux de la loi, ses parents ont été tué lors d'un incendie et la version raconte que la petite fille a été retrouvé bloqué dans l'appartement en feu alors que cette version est purement inventé par elle-même n'ayant que de brève flash.
Dès qu'on arrive au monde, on pense qu'on aura le temps de prendre le temps pour grandir, mais on sait tous que la vie tourne vite et qu'on grandit encore et encore. Ma vie est vraiment banale et je ne regrette rien. Il y a peu de temps maintenant je suis rentrée au lycée et vous voyez, la vie me réserve sûrement plein de choses, j'ai grandi, j'ai mûri et cela tout mon entourage a pu s'en rendre compte. Dans la vie, il faut savoir grandir et quitter le stade de son enfance, le laissé au passé et avancer de l'avant. Au lycée, on croit toujours qu'il y a des clans, on essaye tous de s'intégrer, de devenir quelqu'un aux yeux des autres, mais si on commençait par devenir quelqu'un à nos yeux pour commencer ? Je me souviens de cette journée de rentrer au lycée. J'étais arrivé en bus avec Presley et il y avait tellement de monde. Le lycée doit être nos plus belles années à ce qu'on m'a dit, mais est-ce vrai ? Cela, seule notre parcours et ce qu'on décidera de faire durant ces trois ans va le déterminer. Nous sommes entrées dans le lycée et c'était vraiment fou. Des jeunes de partout, des casiers tout autour de nous et un peu plus loin, une grande table avec tellement d'activité. Le lycée est une période importante et à peine ai-je franchi les portes de cette grande école que je m'y suis senti comme chez moi. Avec les filles ont s'est inscrite chez les cheerleaders et je ne regrette pas ce choix. Je ne cherchais pas à être populaire, juste à être moi-même et ces trois années m'ont appris qu'il ne faut pas se créer une personnalité, mais plutôt à assumer nos responsabilités et surtout qui on est.