Andrea Elijah Saint-James

PRÉNOMS: Andrea Elijah NOM: Saint-James NATIONALITÉ: Franco-Americain LIEU DE NAISSANCE: Paris DATE DE NAISSANCE: 12 janvier 1987 AGE: vingt-cinq ans A LAS VEGAS DEPUIS: cinq ans. MÉTIER OU ETUDE: Directeur d'un hotel du Strip. STATUT: Célibataire SITUATION SOCIALE: Aisé TON JEU PRÉFÉRÉ: Poker SI TU ÉTAIS UN FILM: American Psycho SI TU ÉTAIS UNE CHANSON: Draw your swords – Angus & Julia Stone SI TU ÉTAIS UN SMILEY: SI TU ÉTAIS UN OBJET: Un carnet SI TU ÉTAIS UN PLAT: Une assiette de pancakes TON PLUS GRAND RÊVE: Trouver une machine pour remonter dans le temps et sauver sa mére. TA PLUS GRANDE PEUR: Se reveiller un matin et que les chips gout barbecue n'existent plus? Finir comme sa mère. AVATAR: Max irons

∞ Blondie/Marine.

AGE: 19 ans. RÉGION: Ile de France. VOTRE AVIS SUR LVB: Double WHAOUUUUU. Je cherchais depuis quelques jours le forum et le personnage de mes rêves, je pense que vous m'avez comblée. COMMENT AS-TU CONNU LVB: Sur Bazzart. PERSONNAGE INVENTE OU SCÉNARIO: Scénario de Dawn ( je peux te construire une statue? ) CRÉDITS: Coming soon. AUTRE COMPTE: Nop. CÉLÉBRITÉ: Max Irons CODE DU RÈGLEMENT: Danette a validé

∞ story of a gambler.

Histoire à écrire avec minimum 20 lignes. Les yeux d'Andrea s'ouvrirent instantanément, blessés à travers même ses paupiéres par la lumiére du jour. Il essaya instantanément de se souvenir de son rêve, mais c'était encore et toujours le même. Chicago, une nuit de décembre, quand on l'avait appelé à la morgue pour identifier le cadavre de sa mére. Etrangement, il faisait encore et toujours ce cauchemard en français alors que la scéne s'était passé aux Etats-Unis, que le policier gêné lui avait pourtant parlé en anglais. À bien y réfléchir, celui faisait environ cinq ans qu'il n'avait pas rêvé en anglais, son cerveau se rattachant encore et toujours à sa française de mére de cette maniére surement. Andrea attrapa le paquet de cigarettes posé sur sa table de nuit. L'ouvrant négligemment, il s'apperçu qu'il était vide et l'envoya valdinguer à l'autre bout de la piéce, soufflant en même temps. «  Encore une belle journée... ». La morosité allait et venait chez le jeune blondinet, tout cela parce qu'il ne croyait plus en grand chose.

En 2007, au début du mois de janvier, on avait retrouvé le cadavre de sa mére dans un parc de Chicago. La famille Saint-James y vivait depuis le naissance d'Andrea malgré la réputation sulfureuse de la ville. Jamais rien ne leur était arrivé depuis qu'ils y avaient enménagés, et pourtant, ce matin là, la douloureuse marche vers la morgue qu'avait du faire le jeune blond avait rompu la belle série. Will Saint-James était à Las Vegas ce jour là, en visite dans l'hotel qu'il avait acheté et ajouté à sa chaine prestigieuse quelques mois plus tot. On avait expliqué à Andrea qu'on avait retrouvé le sac à main de sa mére entiérement vide; et lui même avait remarqué qu'il lui manquait son alliance et une chaine dont elle ne se séparait jamais. Sur celle ci reposait un pendentif en forme d'oiseau aux ailes ouvertes qu'il avait observé de nombreuses fois. Le visage de la défunte était d'un blanc nacré; paisible, elle semblait dormir. Mais pour plagier un celebre poéte français, elle avait deux trous rouges au côté droit.

Depuis, sa vie avait changée. Son pére s'était rapproché de lui, mais il avait bien remarqué que son fils n'était plus que l'ombre de lui même. Voulant bien faire, et voulant également l'éloigner de Chicago, il lui offrit la direction de l'hotel de Las Vegas. Il avait confiance en l'équipe se trouvant la bas, et vu qu'Andrea avait étudié le management, il trouva l'idée parfaite. Mais le blond avait changé. Dans ses yeux bleus qui semblaient pouvoir voir votre âme se voyait la morosité, et surtout l'envie de revanche. Au noir, il acheta un revolver, ne cherchant même pas à savoir d'où il venait, n'ayant en tête que l'idée de venger ces moments familiaux volés. Mais jamais il ne retrouva ceux qui avaient commis cet acte odieux. Cependant, cette idée de revanche resta encore et encore gravé dans le marbre de l'esprit d'Andrea qui se mit à prendre des cours de tir. Il s'y découvrit d'ailleurs un talent certain pour viser, un talent dont il se servit ensuite. Un soir, alors qu'il se rendait dans l'appartement vide qu'un ami lui avait prêté le temps de son voyage, il surprit un cambrioleur. Avant que l'instant soit terminé, le blondinet avait planté entre les yeux de l'individu un trou duquel s'écoulait à présent un liquide rouge. Sa respiration ne s'était ni ralentie, ni accélérée, pas plus que les battements de son coeur. Ses mains étaient restées chaude, aucune larme n'était venue embrumer son regard azur. Il n'avait rien ressentit, sinon le fait que c'était mérité. Que cette ville, ce pays, cette planéte, abritaient trop de créatures mauvaises pour se permettre d'avoir des remords.

Il était parti pour Las Vegas le lendemain, et n'avait jamais entendu de nouveau parler de ce type dont il avait mit fin aux jours. Comme si il ne manquait à personne. Comme si la Terre se portait mieux depuis qu'il ne respirait plus. Andrea avait enménagé dans la suite présidentielle de l'hotel. Située au dernier étage de la tour immense, c'était un appartement terrasse avec une baie vitrée donnant sur le Strip. Parfois, il montait sur le terrasse, se penchait, et regardait les êtres évoluer plus bas, pas plus gros que des fourmis. D'autre fois il observait ces lumiéres qui cessaient à quelques kilométres, laissant place au désert vaste. Ces fois où enfin son regard et son esprit se perdaient dans l'immensité étaient des bénédictions. Andrea essayait de se plonger au maximum dans le travail, oubliant ainsi qu'être en famille lui manquait. Parfois, il s'offrait des nuits de marche à travers les fourmis, d'autres nuit, il s'adonnait à la débauche qu'offrait cette ville, mais en s'arrêtant au bon moment, restant toujours maitre de lui même. Une nuit durant laquelle il trouvait du plaisir à se fondre dans la foule qui traversait la cité du péché, il entendit les appels à l'aide d'une fille. Voix aigüe, gémissements se mêlaient à des voix graves lui intimants de se taire. Pris par une dose d'adrénaline émanant tout droit de cette envie vengeresse qui ne l'avait jamais quitté, il extirpa la jeune femme qui ne semblait pas être en possession de tous ses moyens. Avant d'avoir eut le temps de souffler, comme il l'avait fait la premiére fois dans l'appartement de Chicago, comme il l'avait refait de nombreuses fois depuis, il planta une balle entre les deux yeux des types, sans sourciller, sans dire un mot. Il eut tout de même un soupir lorsqu'il se souvint que dans son emportement, il avait fait une témoin. Cette fille qu'il ne savait pas si elle était saoule ou droguée, si elle se souviendrait de tout cela le lendemain ou pas. Alors qu'elle prit la fuite, lui préféra retourner chez lui rapidement, jurant en français pendant tout le chemin.

Deux mois plus tard, alors qu'il venait de conclure un contrat avec des chinois, il s'autorisa à sortir avec un ami dans un de ces clubs de strip-tease dans lesquels on ne le voit que très rarement. Alors qu'une fille s'approchait de lui, il la vit s'eloigner en forçant le pas, une lueur apeurée dans les yeux. Il ne lui fallut que quelques secondes avant de reconnaître la fameuse fille, la témoin. Celle qui le tenait si elle le voulait. Celle qui l'avait fuit. Ne sachant pas trop comment réagir, ni trop comment évoquer tout cela, il l'attendit le lendemain devant le club, planqué derrière les vitres teintées de sa voiture de luxe. Alors qu'elle était apparue à l'extérieur, il s'était précipité pour aller lui parler. C'était la premiére fois qu'une fille fuyait le franco-américain d'ailleurs. La verve dans les paroles de celle-ci rendit Andrea silencieux, voulant lui dire en même temps qu'il n'était pas un malade, qu'il fallait qu'elle garde le silence, qu'il n'en avait pas apres elle. Mais le temps qu'il se décide par quoi commencer, elle avait fuit, encore. Andrea resta sur ce sentiment d'inachevé. Il devait la revoir. Il se le devait, et lui devait à elle en même temps.