selena isla-grace valensi

PRÉNOMS: selena isla-grace. NOM: valensi. NATIONALITÉ: américaine. LIEU DE NAISSANCE: tel aviv, israël. DATE DE NAISSANCE: douze février quatre-vingt onze. AGE: vingt-et-un ans. A LAS VEGAS DEPUIS: trois ans. MÉTIER OU ETUDE: étudiante en journalisme. STATUT: célibataire. SITUATION SOCIALE: moyen. TON JEU PRÉFÉRÉ: roulette. SI TU ÉTAIS UN FILM: confessions d'une accro du shopping. (a) SI TU ÉTAIS UNE CHANSON: let it be, the beatles. SI TU ÉTAIS UN SMILEY: . SI TU ÉTAIS UN OBJET: une bague en rubis. SI TU ÉTAIS UN PLAT: lasagnes. TON PLUS GRAND RÊVE: devenir rédactrice en chef pour Vogue. TA PLUS GRANDE PEUR: les araignées. AVATAR: leighton meester..

∞ lohélia.

AGE: 20 ans. RÉGION: pays de la loire. VOTRE AVIS SUR LVB: il est beau. COMMENT AS-TU CONNU LVB: par lily-rose. PERSONNAGE INVENTE OU SCÉNARIO: inventé. CRÉDITS: tumblr. AUTRE COMPTE: aucun. CÉLÉBRITÉ: leighton meester. CODE DU RÈGLEMENT: OK PAR HAJAR.

∞ story of a gambler.

LETTRE POSTALE ADRESSÉE A MADAME
ANNA WINTOUR.


Bonjour, je m'appelle Selena Isla-Grace. Enfin, vous pouvez m'appeler simplement Selena ; ou Isla. ( qui se prononce Ayla au cas où vous l’ignoreriez, non pas que je doute de votre intelligence suprême.) où ne pas m'appeler du tout d'ailleurs. Hum. Si je vous écris cette lettre, que vous lirez je l’espère, bien que je ne souhaite gaspiller vos précieuses minutes, c’est que je suis étudiante en journalisme et Vogue a toujours été, depuis que je sais lire, mon magazine préféré. Selon moi, c’est le culte de la mode, que toute bonne fashionista se doit d’acheter afin d'être au courant des dernières tendances. Justement, à ce sujet, les Louboutins de la page treize du dernier numéro étaient tout simplement exquis ... Je m'emporte, excusez-moi. Mais tout d'abord, permettez-moi de me présenter plus convenablement.

C’est le douze février mille neuf cent quatre-vingt-onze, à Tel Aviv, que je suis venue au monde. Mon père, Sasha Valensi est professeur de français, langue que je maîtrise donc parfaitement bien. (un petit plus, peut-être ?) Ma mère, Elula, est esthéticienne ; et ce qui était cool avec sa profession, c’était le fait qu’elle ramenait toujours des tas de produits de beauté à la maison, que je ne me priais pas pour utiliser. J’ai vécu en Israël jusqu’à mes dix ans, après quoi mon père a été muté à New York, aux États-Unis. Vous imaginez la joie que l’on peut éprouver lorsque vos parents vous annoncent que vous allez déménager en Amérique ? J’étais folle de joie, et très impatiente de découvrir ce nouveau pays. Et ce que je peux en dire, c’est que je n’ai pas été déçu, loin de là. C’était tout simplement merveilleux, le Time Square par exemple, tout était d'une beauté.

Bien évidemment, j’ai poursuivi ma scolarité. A l’école, j’ai toujours été une élève studieuse ; pas forcément la première de classe, mais je récoltais d’excellentes notes, malgré tout. Cependant, les appréciations ne suivaient pas tellement, elles ; disons que j’étais quelque peu dissipée, bavarde et très vive avec malheureusement, beaucoup de répondant. Je ne pouvais me tenir tranquillement sur une chaise deux minutes, et j’avais souvent la tête ailleurs. Pourtant, j’aimais les cours. Apprendre chaque jour de nouvelles choses, agrandir sa culture générale, ce n’était pas désobligeant du tout. De plus, mes parents m’avaient éduqué assez strictement et ils ne toléraient pas les mauvaises notes. J’ai donc fais de mon mieux, sauf que vers l’âge de quatorze ans, je me suis découverte une passion, qui a pris une énorme ampleur dans ma vie : le shopping.

Tout a commencé un jour où j’ai trouvé un numéro de Vogue dans le salon, que ma mère avait acheté, et vous Madame Wintour en étiez déjà la rédactrice en chef, à cette époque. Auparavant, je ne prêtais pas grande attention à mon apparence, ni à tout ce qui concernait la mode, étant donné que mes parents étaient –et le sont encore- des gens que l’on peut qualifier de « simples et naturels « . Ils achètent des vêtements uniquement lorsqu’ils leur en manquent et faire les boutiques n’est définitivement pas leur tasse de thé. Si je dois définir réellement la façon dont ils m’habillaient quand j'étais plus jeune, je dirais que j’étais habillée comme un sac. Clairement. Sauf que ce jour, j’ai eu un coup de foudre pour votre magazine. Au fur et à mesure que je tournais les pages, tout était fabuleux, les mannequins si belles, si élégantes ; tout semblait magnifique, brillant. Et de là à commencer ma fièvre acheteuse. " Vous savez ce que c’est quand vous voyez quelqu’un de séduisant qui vous sourit et que votre cœur se met à fondre comme du beurre chaud sur une tartine grillée ? Eh bien c’est exactement ce que je ressens quand je vois un magasin... Sauf que c’est encore mieux. "

Chaque fois que je passais devant un magasin, je ne pouvais m’empêcher d’y entrer et d’en ressortir avec plusieurs poches. C’était incontrôlable ; mes parents ne supportaient plus de recevoir des factures sur leurs cartes de crédit, aux prix exorbitants à cause de mes achats mais je n’y pouvais rien, c’était plus fort que moi. Résister à l’appel des vitrines était impossible. Il me fallait le dernier sac Gucci, les dernières compensées Jimmy Choo, la veste de chez Zadig et Voltaire. Barney’s est rapidement devenu mon lieu favori ; et votre magazine une drogue. ( j’espère que je ne vous effraie pas ? ) C’en était si envahissant que j’ai presque négligé ce que tous les adolescents font ; profiter de la vie. Enfin, dans un premier temps. Je me suis rattrapée par la suite ; faire la fête, l’alcool, les mecs… Les mecs. Souvent des déceptions, des relations courtes. Il faut dire que c’est tous les mêmes dans le fond. " Vous voyez, un homme ne vous aimera ni ne vous traitera jamais aussi bien qu’un magasin. Si un homme ne vous convient pas, vous n’avez pas une semaine pour l’échanger contre un magnifique pull en cachemire. Un magasin sent toujours bon. Un magasin peut éveiller en vous un désir pour des choses dont vous n’auriez jamais penser avoir besoin. Et quand vos doigts attrapent ces sacs flambants neufs, oh oui, oh oui... ! "

Lorsque j’eus dix-huit ans, et réussis brillamment mes examens d’entrée à l’université, j’ai choisi d’aller étudier à Las Vegas, dans la filière du journalisme, parce que voilà, c’était le véritable but de ma lettre : espérer décrocher un contrat chez Vogue. Je pense avoir les atouts nécessaires et je suis prête à tout pour l’obtenir. Certes, je suis encore étudiante en troisième année, mais je suis tout à fait disponible à la fin de mes études.
En espérant une réponse positive (ou une réponse tout court). Merci beaucoup.