lily-rose hennessy.

PRÉNOMS: lily-rose. NOM: hennessy. NATIONALITÉ: française. LIEU DE NAISSANCE: biarritz/france. DATE DE NAISSANCE: premier février quatre-vingt onze. AGE: vingt-et-un ans. A LAS VEGAS DEPUIS: une année. MÉTIER OU ÉTUDE: étudiante en médecine. STATUT: c'est compliqué. SITUATION SOCIALE: classe moyenne. TON JEU PRÉFÉRÉ: roulette. SI TU ÉTAIS UN FILM: love actually. SI TU ÉTAIS UNE CHANSON: waiting on an angel/ben harper. SI TU ÉTAIS UN SMILEY: . SI TU ÉTAIS UN OBJET: un portable. SI TU ÉTAIS UN PLAT: un couscous. TON PLUS GRAND RÊVE: aucun ; actuellement du moins. TA PLUS GRANDE PEUR: finir seule. AVATAR: crystal reed.

∞ same mistakes/mallaury.

AGE: dix-neuf. RÉGION: languedoc roussillon. VOTRE AVIS SUR LVB: magnifique. trop canon. COMMENT AS-TU CONNU LVB: jales-suelen. PERSONNAGE INVENTE OU SCÉNARIO: inventé. CRÉDITS: tumblr et bazzart. AUTRE COMPTE: non. CÉLÉBRITÉ: la magnifique crystal reed. CODE DU RÈGLEMENT: Ok par Jagger

∞ story of a gambler.

les départs donnent souvent l'illusion d'une renaissance.
« Ta valise est prête ? » j'esquissais un léger sourire, alors que je tentais dans un geste brusque de clore cette dernière en insistant dessus de toutes mes forces. Je garde le souvenir de cet énorme pincement au cœur qui m'empêchait encore de m'exprimer. « Tu vas voir, tu vas bien t'amuser là-bas, on a tout prévu afin que tu puisses partir tranquille. » Mais, étrangement, cela ne parvenait pas sincèrement à me rassurer. Ce voyage sonnait pour moi tel un véritable nouveau départ, il était donc de ma responsabilité de faire en sorte qu'il n'en soit que positif. Je passais une main sur mon visage, avant de daigner quelques mots. « Vous allez me manquer. » C'est ainsi que mon père s'approcha de moi avant de me prendre dans ses bras, dans un élan de réconfort. Je continuais de sourire, encore, lorsque j'apercevais la svelte silhouette de ma mère que je pourrais reconnaitre entre mille. « Toi aussi ma chérie. » Davantage sensible, j'avais beaucoup de mal à lui faire face, je me doutais qu'elle finirait par craquer, avant ou après mon départ. Certes, j'étais certaine de revenir pour les vacances, mais Las Vegas, c'est loin quand même. Mais, y passer quelques années était depuis mon enfance un rêve significatif et d'une grande importance pour moi. « Et ne fais pas trop de bêtises et surtout...fais très attention-à-toi. » Je me défais enfin de leur étreinte, pivotant ma tête de gauche à droite comme pour reprendre mes esprits. « Maman! je sais ce que je fais. » Durant l'espace de quelques secondes, je me demandais si elle se doutait que ses propos n'avaient aucun sens, seulement parce que de toute ma vie jamais ils n'avaient été convoqués chez le principal. J'ai toujours étais une adolescente tranquille et sans problème, mais dans le fond, je ne pouvais que trop bien la comprendre. Résider à Las Vegas afin d'y poursuivre ses études, drôle d'idée. « Je sais chérie, mais Las Vegas... » Je lui faisais signe de se taire, seulement parce que je désirais quelle évite de me transmettre toute son appréhension en un quart de seconde. Certes, ce n'était peut-être évidemment pas très prudent de me laisser partir toute seule, en direction du bout du monde, mais j'étais persuadée que tout se passerait bien et j’espérais que mes parents en fassent autant. « Bon, bah je crois que c'est l'heure d'y aller. » Un énième sourire se dessinait sur mon visage, alors que j'entourais une nouvelle fois ma mère de mes deux bras. Pas un mot ; même un simple et banal ❝ je t'aime ❞ semblait être au-dessus de toutes nos forces. Quant à mon père, il se chargea de mes nombreuses valises, avant de m'accompagner jusqu'à l’aéroport dans lequel les aurevoirs furent bien difficiles.
une rencontre n’est que le commencement d’une séparation.
« Salut. » Je me souviens encore de son tout premier sourire. Il m'avait fait fondre. Il s'était posté là ; juste à côté de moi, alors que je déposais quelques affaires dans mon casier. Je lui renvoyais un sourire satisfait avant de daigner prendre la parole à mon tour. « Hey. » À vrai dire ; je me sentais un peu idiote, car ce que je venais de rétorquer n'avait littéralement aucun sens, et que je n'avais pas trouvé mieux. Tout ce que je savais, c'est que nous suivions quelques cours ensemble. « Ça va ? Enfin, je veux dire c'est pas trop dur l’adaptation et tout ça ? » Son comportement maladroit m'avait fait beaucoup rire, tout comme lui. Je ne savais pas comment il avait été mis au courant, mais en réalité je ne cherchais pas franchement à savoir le pourquoi du comment, me contentant seulement de hausser doucement les épaules. « C'est un peu difficile, c'est assez différent de chez moi, mais ça va. Je vais survivre. » Mon sourire ne disparaissait pas, loin de me douter à cet instant que cette conversation aurait un impact considérable à l'avenir. « Je dois y aller, on se voit plus tard, si tu veux. » Je penchais la tête sur le côté, sans dire un mot, en l’observant s'éloigner progressivement. Je ne connaissais rien de ce garçon, un semblant étourdi, pas même son nom, pourtant j'avais considérablement apprécié ce court échange.

« Je t'aime ; superman! » C'est ainsi que dans un geste rapide je déposais mes lèvres sur les siennes, avant de me retirer lentement. « Je t'aime aussi ; loïs lane. » J'éclatais de rire, avant d'étouffer ce dernier derrière ma main. Nous avions pour habitude de nous octroyer des surnoms stupides, mais c'était en quelques sortes notre façon de nous distinguer très nettement des autres. Voilà, que nous formions un couple, beau couple en perspective. Il fut ma toute première rencontre à Las Vegas et grâce à lui, en plus de mes études j'avais chaque jour une nouvelle bonne raison de me réveiller sereine et enthousiaste chaque matin. « En fait, je crois que j'ai pas envie de rentrer chez moi pour les vacances. » Relevant le regard en sa direction, je constatais une fois encore qu'il souriait. C'est principalement ce que j'aimais le plus chez lui, son optimisme. « Humm ; tu n'as qu'à rester ici, comme ça, on passe les vacances ensemble. » « C'est intéressant, mais je peux pas. Mes parents n'attendent que ça, les vacances, étant donné que c'est le seul moment durant lequel je suis avec eux. » Sans daigner répondre, ce dernier vint déposer un doux baiser sur le haut de ma tête, alors que je resserrais une nouvelle fois mon étreinte autour de sa taille. Si j'avais su, si ce n'est une seule seconde que ces quelques jours passés loin de lui, allaient avoir de lourdes conséquences sur notre couple, jamais je n'aurais quitté Las Vegas, du moins pas cette fois.
❝ sinon…❞ ; c'est souvent un mot de trop.
« Hey ; je n'ai reçu aucun message de toi depuis mon retour. Je commençais à m'inquiéter de ne pas te voir. Tu m'as tellement manqué. » C'est ainsi que dans mon élan de joie, je ne remarquais pas réellement le comportement inhabituel d'Asher. « Sinon ? » Alors, qu'un énorme sourire se dessinait sur mes lèvres, ce dernier vint brusquement refermer la porte de son casier d'un air dépité, mais aussi très agacé. « Sinon quoi ? » À ces propos, je ne pu m'empêcher de me mordre légèrement la lèvre inférieure, réalisant que quelque chose m'avait totalement échappé le concernant. Je passais une main dans mes cheveux, gênée, je ne trouvais rien à dire de vraiment censé, du moins. « Rien ; je voulais juste savoir si tu avais passé de bonne vacance, c'est tout. » Je me souviens encore d'avoir lâchement reculé de quelques pas, alors qu'il s'apprêtait au contraire à avancer. « Je suis désolée, pardonne moi Lily, je voulais pas être aussi froid. » « On se verra plus tard, sûrement. » J'ajustais mon sac sur l'épaule, tout en continuant de faire quelques pas en arrière, jusqu'à littéralement lui tourner le dos. « Lily » C'est ainsi, que je pressais le pas en direction de la sortie. Je ne savais pas pourquoi, je ne savais pas comment, mais du jour au lendemain, notre relation n'avait plus rien d’idyllique. En toute honnêteté, je ne sais même pas si nous pouvons parler de couple à l'heure actuelle, et pourtant, je reste persuadée que ce n'est pas terminé. À présent, les rares fois durant lesquelles nous parvenons à nous croiser, c'est lorsque nous avons des cours communs, et malheureusement, nous n'agissons plus franchement tel un couple, mais bien comme deux inconnus incapables de régler comme il se doit leur différent. En effet, depuis notre dernier accrochage, nous, nous sommes pas adressés la modique parole, ni même le moindre message.