+ do vale (addiction)

∞ **las vegas since** : 25/08/2012

Romano Do Vale

PRÉNOMS: Romano. NOM: Do Vale. NATIONALITÉ: Brésilien. LIEU DE NAISSANCE: São Paulo. DATE DE NAISSANCE: 14 juin 1990. AGE: Vingt-deux. A LAS VEGAS DEPUIS: Cinq ans. MÉTIER OU ETUDE: Joueur de poker. STATUT: Célibataire. SITUATION SOCIALE: Pauvre. TON JEU PRÉFÉRÉ: Poker. SI TU ÉTAIS UN FILM: Las Vegas Parano. SI TU ÉTAIS UNE CHANSON: The Games You Play de Wax Tailor. SI TU ÉTAIS UN SMILEY: kma

. SI TU ÉTAIS UN OBJET: Un As de Pique. SI TU ÉTAIS UN PLAT: Caruru, plat typiquement brésilien. TON PLUS GRAND RÊVE: Acheter une maison digne de ce nom pour ma mère, mes frères et mes soeurs. TA PLUS GRANDE PEUR: Mourir. AVATAR: Francisco Lachoski.

∞ adoko/pauline.

AGE: vingt ans. RÉGION: rhône-alpes. VOTRE AVIS SUR LVB: le design est trop frais, j'adore. COMMENT AS-TU CONNU LVB: bazzart. PERSONNAGE INVENTE OU SCÉNARIO: inventé. CRÉDITS: adoko. AUTRE COMPTE: aucun. CÉLÉBRITÉ: adoko. CODE DU RÈGLEMENT: la chance + do vale (addiction) 1294853530

validé par posey love

∞ **las vegas since** : 25/08/2012

∞ chapter one.

São Paulo est la plus grande ville du Brésil. Située dans le Sud-Est du pays, elle est la capitale et le principal centre financier, commercial et industriel de l'Amérique Latine. São Paulo est aussi la capitale culturelle du Brésil. Un peu plus d'onze milles habitants, à ce jour contre trente et un mille trois cent quatre-vingt-cinq en 1872. C'est de cette façon qu'on te parle du Brésil depuis que tu es sur le banc des écoles. Tu sais tout aussi bien que malgré les apparences, São Paulo est la ville la plus pauvre d'Amérique Latine. Tu sais ce que sont les favelas. Tu aimerais aussi visiter le pays depuis quelques années mais on te mets en garde, car il est facile de se perdre, de se faire enlever par des terroristes ou de se faire agresser par un gang qui en veut pour ton argent. Comme ailleurs, São Paulo est hostile, bien qu'on s'applique à lui donner une image florissante. Le Carnaval de Rio te fait autant rêver que le cachet de la Cathédrale métropolitaine de São Paulo que tu veux voir depuis que tu l'as vu sur une carte postale d'un bureau de tabac. Tu aimerais aussi visiter le jardin botanique, histoire d'imprégner tes vêtements du parfum des fleurs. Et ne parlons pas des spécialités culinaires que tu voudrais sentir sous ta langue.

Il faut vivre au sein d'un pays pour en savoir les dangers. Ce n'est pas Romano qui dira le contraire et bien qu'il a toujours grandi là bas, jamais il n'a cessé d'avoir peur. A la fois pour sa famille et pour lui même. A ce jour, c'est le même refrain, même s'il n'y vit plus, il se fait du mourant pour ses proches rester au pays : sa mère, ses frères et sœurs.

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« Quand j'étais gosse, nous avions l'habitude de jouer à un jeu. » disait Romano, un sourire mélancolique sur le visage.

Quand Romano eut dix ans, il demanda à son père s'il pouvait lui apprendre à jouer aux cartes, comme il le faisait. C'était d'abord surprit que le père Do Vale était , puis ravit. Alors, sachant que sa femme ne supportait déjà pas qu'il joue le peu d'argent qu'ils avaient, le père lui apprit en cachette. En effet, sa femme considérait l'argent gagné au poker, sale. Cependant, elle ne crachait pas dessus. A la fois pour éviter les foudres de son mari qui lui reprocherait alors de ne pas prendre en compte les efforts qu'il faisait pour subvenir aux besoins de sa famille, mais aussi pour éviter de le blesser. Quand la mère n'était pas là, devant leur favelas, père et fils s'installaient sur leur banc. Romano comprenait vite les bases du Poker, apprit à être astucieux, malin pour bleffer qui voulait. Ainsi, le jeune garçon commençait à miser quelques affaires histoire de les ramener à la maison. Une sorte de troc mais à sens unique. Il perdait peu souvent. Ce fût jusqu'à l'âge de quatorze ans qu'il procédait ainsi, jusqu'à changer de formule et ramener des billets à la place. Ce n'était pas difficile de mentir sur leur provenance, étant donné qu'il avait un petit boulot. Sa mère ne se douta de rien.

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Romano avait seize ans le soir où, en rentrant, ses mensonges ne marchaient plus. Sa mère l'avait surprit en pleine discussion dans la rue tandis qu'il programmait une partie pour le soir même. Il était presque minuit quand Romano rejoignait le chemin de la maison. Elle l'avait attrapé par le bras pour l'attirer dehors et tandis que la pluie tombait à grosses gouttes sur leur tête, ils restaient là – dans l'espoir de ne réveiller personne. Si sa mère ne parlait pas fort, il lisait dans son regard et percevait dans le ton de sa voix, sa profonde colère. Il décelait aussi sa peur à travers ses tremblements. « J'espérais ne jamais m'inquiéter à ce sujet mais tu as donc décidé d’imiter ton père ! » Il ne disait rien. « L'argent que tu ramènes depuis que tu travailles, je suppose qu'il vient du poker ? » Romano gardait le silence. « Réponds moi à la fin ! » « Monsieur Gonzalez est juste très généreux en ce moment. » Sa mère lui agrippa le poignet et le regard perçant, elle ouvrait une nouvelle fois la bouche. « Ne me mens pas Romano ! » Elle marquait un silence. « Combien as-tu gagné ce soir ? » « 202,7749 R$ » Sa mère l'avait longuement regardé. Elle lui faisait promettre d'arrêter de suite son manège, que les manœuvres de son père suffisaient, qu'elle n'avait pas besoin de se faire du mourant pour lui aussi. « D'accord. C'est Promis maman. »

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« Papa ! » criait-il. Le corps de son père chuta par terre et l'un des agresseurs s'acharnait sur lui. Il le maltraitait au ventre, à la figure et dans les jambes. Romano avait seize ans. Aurait-il pensé un jour se faire agresser par un gang ? Sans doute pas, bien qu'il savait que c'était dangereux. On disait que ce genre de fatalité pouvait arriver à tout le monde. Romano aurait voulu s'en passer. C'était devant ses yeux, que son père mourrait et impuissant face à ce drame, le jeune adolescent ne pouvait rien faire. Il était totalement tétanisé. Il n'abandonna pas son père, il se laissa dérober ce fichu pognon qui avait coûté la vie d'une personne chère à son cœur. Dans un dernier murmure, son père lui avait dit je t'aime. […] C'est une gifle qui l'accueillait une fois de retour auprès de sa mère. Les yeux pleins de larmes de cette dernière le rendait fou. « Je vous avais dit d'arrêter ! » avait-elle crié. Sa déchirure avait sans doute été entendue jusqu'à très loin parmi le quartier Sud de São Paulo. La joue rougit par la révolte de sa mère, Romano l'avait laissé parlé avant de s'enfuir en courant, pour ne plus s'arrêter – jusqu'à ce qu'il ne puisse plus avancer. Encore à ce jour, il souffre de la mort de son père, se tient responsable de sa perte et est persuadé que sa mère lui reproche.

∞ chapter two.

Des fois, on cherche à fuir notre passé. Tu vois, ce n'est pas vraiment le cas de Romano. Il est plutôt partie en Amérique pour pouvoir y gagner davantage de sous pour sa mère, ses frères et ses sœurs. Dire qu'il ne fuyait pas un petit peu, ce serait mentir quand même. Les causes ? Les gangs, la pauvreté, l'hostilité de la ville au sein de laquelle il avait pourtant grandit, essayant de survivre jour après jour. Mais aussi la mort de son père, les cauchemars qui perturbaient ses nuits. Il haïssait le Poker autant qu'il l'aimait. S'il n'était pas rentré dans la vie de son père, il ne lui aurait sans doute pas demandé, étant gosse de lui apprendre la pratique. Et à ce jour, ils seraient sans doute encore pauvre, mais ils seraient ensemble. Romano ne serait pas non plus accro au point de toute foutre en l'air autour de lui...

Trois ans plus tôt, au sein d'un casino renommé de la ville de Las Vegas, Romano gagna la plus grosse mise – finissait premier de la table à laquelle il s'était installé en début de soirée. Ces coups de grâce, Pi ne les avaient pas supporté. Elle, habituée à être la vedette, elle devait digérer les acclamations auxquelles il avait le droit en tant que vainqueur de la part des autres joueurs. Pi ignorait son nom. Romano ne savait pas non plus qui elle était.
Romano remportait un grand succès et le fait d'envoyer des sommes aussi importantes à sa famille le soulageait. Pendant cette soirée de gloire, une autre demoiselle – bien moins en colère contre lui mais plutôt attiré vers lui, était venue à sa rencontre. Ils avaient prit le premier taxi, pour se laisser emporter dans la circulation houleuse de la ville qui ne dort jamais avant de venir s'enfermer dans l'appartement de la demoiselle pour s'envoyer en l'air.
Romano avait toujours rencontré du succès auprès de la gente féminine. Il se rendait compte que le fait de gagner autant d'argent lui attirait la sympathie de bon nombre. Il n'était pas dupe, être naïf n'était pas son genre. Romano n'était pas du genre à rêver non plus. Il avait la tête sur les épaules et savait éperdument que même si son physique faisait partie des choses qui attiraient les femmes, sa popularité au sein des casinos ou autres établissements du genre y était pour beaucoup.

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Avant, c'était la belle vie. Maintenant, c'est un véritable cauchemar. L'addiction au jeu le pousse à faire des choses qui au final se retournent contre lui. Prenons l'exemple d'un crédit qu'il a demandé à un gars qu'il pensait être son ami...Foutaise ! Ce soir là, en sortant de sa partie – traînant du pied dans les ruelles sombres, il croisa la route de ce dernier, accompagné de ces acolytes deux fois plus costaux que lui. C'est le sol, que Romano finissait par rejoindre, le goût du sang qu'il sentait dans sa bouche à cause des coups qu'il avait reçu. Il avait mal, recroquevillé sur lui même tandis que la voiture de son agresseur s’enfuyait à grande vitesse vers la grande rue. Il avait fallut quelques instants pour que Romano retrouve une vision normale et arrive à se relever.
Il trouva la porte de son appartement verrouillée. Le sort s'acharnait sur lui. En plus de s'être volé le butin de ce soir, Romano se retrouvait à la rue. Il se voyait mal dormir sur le palier ou dans la cage d'escaliers de son immeuble – c'est donc tout doucement que le jeune homme marchait jusqu'au domicile de sa meilleure amie. Elle allait se faire du mourant pour lui, à le voir dans un état aussi lamentable, mais il ne savait pas où se rendre. Mentir allait être difficile mais Romano était bien décidé à le faire. Comme il l'avait supposé, c'est une Polina totalement déconcertée qu'il retrouva. Assis sur le lit de sa meilleure amie, il enlève ses vêtements en attendant qu'elle revienne, avant de s'allonger enfin et de souffler, exténué. « Arrête de me regarder comme ça. » disait-il en sentant le regard de Polina sur lui. Elle commençait à le secouer et bien obligé à ouvrir les yeux et à l'écouter, il marquait un silence. « J'arrêterai de te regarder comme ça quand tu arrêteras de me mentir. On arrête les frais Nono. » La façon qu'elle avait toujours eut de le surnommer lui décrocha un sourire en coin. Il fuyait au final son regard, gêné. En croisant les bras, il tira sur de nombreux hématomes. Il grimaçait, sans réussir à se retenir. « Je vais te tomber dessus aussi dans un instant si tu continues à mentir. » La main de Polina sur son bras, il la fixait. « C'est encore à cause de ce fichu poker ? » « Ouais. Un gars à qui je dois des sous est venu me voir avec ses deux acolytes. Tss, tu parles. » Romano pouffait de rire. «Il a peur de se salir les mains ou de se faire mal si c'est lui qui frappe. Pathétique ! » Il marquait un silence avant de lui demander s'il pouvait dormir là cette nuit. « J'ai perdu mes clefs, je demanderai le double au proprio. » Sa meilleure amie soupirait puis venait attraper sa main. « Ça fait quand même pas mal de temps que tu dois demander ces clés, non ?... Mais tu peux rester, tu pourras toujours rester Nono. » « Depuis une heure seulement. Ce connard à changé les serrures. Cela m'étonnerait qu'il a le droit. Je lui ai pourtant dit que je lui payerais mes loyers en retard bientôt. C'est un trou du cul c'est tout. » Romano cessa de froncer des sourcils et il serrait à présent la main de Polina. Il la remerciait. « Je suis désolé de faire autant de misères, d'être celui qui provoque tes craintes mais s'il te plaît, arrête de te faire du mourant pour moi. Je vais bien... Je m'en veux déjà de te demander des services alors...tâche de garder le sourire. » Le fait de la voir sourire à nouveau faisait plaisir à Romano, le soulageait d'une certaine manière aussi. « Oh ne t'en fais pas va, je pense que je m’inquiéterai toujours pour toi, je peux pas m'en empêcher. Mais je vais tenter de sourire pour toi alors. Si tu me promets de faire attention, et de toujours m'appeler si tu as un problème. » Et il lui promettait. Romano l’agrippait par la taille pour l'attirer contre lui et après avoir retiré son t-shirt, il l'invita à venir se loger dans ses bras. Ce qu'elle fit, sa main nichait sur son épaule tandis que celle de Romano restait posée sur sa taille. Et que du bout des lèvres il l'embrassa sur le sommet du crâne. « Bonne nuit, ma Polina. »